Bonjour M. Soral,
Je viens de lire l’article sur les bidouillages de la futur présidentielle, ce qui est dingue dans cette histoire c’est que vous nous aviez prévenu. On assiste lentement et sûrement à la mise en place d’une dictature bancaire implacable.
Au fur et à mesure vos analyses se confirment, ce qui leur donne un caractère divinatoire voire quasi prophétique, ne laissant d’ailleurs malheureusement guère d’espoir pour l’avenir.
Avec le recul je comprends mieux pourquoi il fallait à tout prix détruire Soral et le mouvement initié par Dieudonné et vous.
Je me souviens à l’époque de l’âge d’or de la dissidence, où vous étiez tous unis et ou vous fédériez des millions de Français, l’époque où le grand basculement était encore possible. Depuis l’orgueil, la jalousie ont mis en évidence la nature de traîtres de certains et la mauvaise foi de beaucoup.
On vous a accusé de tous les maux, et d’avoir tous les vices. Un jour on vous dépeignait comme un vieux pervers libidineux draguant sans vergogne de jeunes et jolies jeunes femmes, innocentes bien évidemment, et l’autre comme un homosexuel patenté. On vous a accusé d’être un avare intéressé par l’argent parce que vous ne faites pas la publicité de ce que vous avez donné, et selon moi vous avez bien raison.
Vous n’êtes pas un ange cela va s’en dire mais vous n’êtes pas le diable non plus, et l’acharnement que certains ont mis pour vous salir et vous discréditer m’a fait penser aux méthodes employées par les médias pour détruire l’image de l’ancien chef libyen, M. Mouammar Kadhafi (d’ailleurs certains de vos détracteurs en faisaient de même à l’époque), ainsi que l’ancien président d’Irak, M. Saddam Hussein. Une fois leurs images détruites, l’empire a pu anéantir leur pays avec l’assentiment des peuples occidentaux abêtis. Je pense et j’espère qu’il est clair pour beaucoup de vos lecteurs qu’aucune des guerres déclenchées contre ces deux pays n’étaient justifiées.
De la même manière je ne pense pas qu’il faille vous jeter la pierre pour vos errements, vous n’êtes qu’un homme avec vos contradictions et vos défauts, mais vous êtes un homme courageux et lorsque je me retrouve face à des difficultés je pense à votre courage et à celui de Dieudonné.
Devant l’adversité vous n’avez pas abandonné le navire et quand je pense à ça, ça me donne la force de ne pas abandonner à mon tour devant les obstacles. Vous êtes devenus des héros et d’autres l’auraient été aussi s’ils n’avaient pas choisi la voie qu’ils ont empruntée.
Respect.
S.