Il paraît que la Bourse du travail de Bagnolet fête en ce moment le soulèvement du peuple algérien, le 1er novembre 1954, la « Toussaint rouge ». Je suis un patriote de gauche, et mon père algérien a participé à cette guerre. Et je n’ai pas envie de fêter ça avec la Bourse du Travail de Bagnolet :
Je n’ai pas envie de fêter un évènement où sont morts des gens ordinaires, comme un jeune instituteur et sa femme.
Je n’ai pas envie de fêter le début d’une guerre, quelle qu’elle soit. Et surtout cette guerre qui a plongé l’Algérie dans la violence et la dictature militaire pour des décennies.
J’ai envie de me réconcilier avec les Français rapatriés, ne pas les provoquer, ne pas raviver leurs mauvais souvenirs.
Je n’ai pas besoin de communier en France avec des pseudo-Arabes et des gauchistes, dans une fête qui est celle d’un autre pays. Même si j’aime l’Algérie et que j’y ai toujours de la famille.
Mais la gauche française ose célébrer le 1er novembre 1954... peut-être pour gagner des votes de descendants d’immigrés ?
Pourtant cette gauche décidait en 1956 avec le socialiste Guy Mollet, aidé par le PCF, de voter les pouvoirs spéciaux à l’armée en Algérie, avec le droit de torturer. Cette gauche française nous a interdit de descendre dans la rue contre le colonialisme d’aujourd’hui (sioniste). Cette même gauche avait auparavant interdit à Dieudonné de s’exprimer à Nantes sur le colonialisme (toujours sioniste).
Quand le peuple, qu’il soit français ou d’Algérie, a vraiment besoin d’elle, cette gauche n’est plus là… Au contraire, elle a peur de ce peuple et brise les règles républicaines.
À mes cousins « musulmans », à mes compatriotes de France, n’écoutez plus ces hypocrites, combattez-les !
Kamel