'L'éducation est faite pour cacher le savoir. Le système se santé est fait pour créer des maladies. Les infos sont faites pour nous cacher la réalité. Le système financier est fait pour voler les richesses. l'intégration est faite pour créer la désunion." #ClaireSéverac
— ✝SissiPatriote (@SissiPatriote) 3 janvier 2018
L’annonce de Macron sur la répression des « fausses nouvelles » a déclenché une réaction en chaîne sur l’Internet et ses réseaux sociaux. Le président, qui bénéficiait d’une grosse cote dans l’opinion après 6 mois d’exercice, a tout pulvérisé en 37 minutes de déclaration à la presse, c’est-à-dire aux représentants de l’info mainstream – pas l’autre – qui était réunis à l’Élysée pour les vœux à la presse de la nouvelle année.
Évolution des prix de 7 quotidiens nationaux : petit tableau (fait à la main) qui compare les tarifs en 2008, fin 2017 et début 2018. pic.twitter.com/PeqsCsjKTg
— Cyril Petit (@CyrilPetit) 4 janvier 2018
L’autre presse, celle du Net, aura droit à une salve de crachats. Et comme on ne peut pas postuler que Macron est un con fini, on cherche ce qui a pu lui faire dire une connerie pareille, qui signe la fin de son état de grâce. C’est probablement la demande des associations qui luttent depuis des années contre ce qu’elles appellent les fake news ou les appels à la haine : tout le monde peut constater qu’il y a une très forte congruence.
Ces associations, tout le monde les connaît désormais, tant elles font la pluie et le mauvais temps sur cette liberté d’expression qui faisait la fierté de notre pays, ce pays de discussion, de débat, d’insurrection. Aujourd’hui la récré est terminée : la France va s’aligner sur le règlement mondialiste, plus rien ne sera discutable sauf les résultats du foot, la météo et les robes de la première dame. Le reste sera de la fake news potentielle, et donc sujette à amende, poursuite et, pourquoi pas avec ces dingues, prison.
Oui, on l’affirme ici, Macron a perdu ce qu’il lui restait de confiance – il y avait encore un doute sur le fait qu’il était capable de s’émanciper de ses sponsors idéologiques et bancaires – pour servir les buts de l’oligarchie, qui sont
1 prendre l’argent des Français,
2 leur faire fermer leur gueule, surtout quand ils évoquent ceux qui les répriment.
Le bon côté de la répression, c’est qu’on voit enfin le visage de ceux qui tiennent le manche. Qui cogne et sur qui. On voit les vrais tyrans et les vrais démocrates, les vrais collabos et les vrais résistants. Il n’y a plus de zone grise, plus de demi-mesure, plus de troisième voie, il va falloir que les Français se lèvent ou se couchent. Pour ce qui nous concerne, on reste debout. Il faudra que les agents de l’anti-France viennent nous mettre à terre.
Pour écouter le discours liberticide du président ultralibéral au service de l’oligarchie et des lobbies communautaires :
Pour ceux qui ne supporteraient pas ces images, il y a la transcription complète sur le site de l’Élysée.
Florilège des réactions à l’annonce suicidaire de Macron
La réponse de RT France, chaîne qui a été visée lors de l’allocution, et de sa représentante :
Lors de ses #VœuxAlaPresse, E. #Macron a ouvertement ciblé les médias étrangers
Mais quelles sont les pratiques d'un média « financé à 100% par l'Etat russe » ? Retour sur le « début d'enquête » d’un média... « financé à 100% par l'Etat français »
➡️ https://t.co/TuhWXCfLDG pic.twitter.com/kOiCI3W3xi— RT France (@RTenfrancais) 4 janvier 2018
Donc, M. Macron encourage les journalistes français à se liguer et à le suivre dans son combat contre... d'autres journalistes français #VoeuxALaPresse
— Xenia Fedorova (@xfedorova) 3 janvier 2018
Retour de bâton à prévoir pour les journalistes compromis avec le Système, compromis dans les opérations de censure et de désinformation massives :
A l'attention d’#EmmanuelMacron Macron : voici les principaux artisans des fake news en France. pic.twitter.com/n02D5ECsdM
— LYDIE-FRANCE (@gilloq) 5 janvier 2018
De plus en plus de Français expriment leur rejet de l’information officielle :
Désolé M. @EmmanuelMacron mais c'est nous le peuple qui devrions nous plaindre des fake news qu'on nous impose tous les jours dans les médias pour bien faire passer la pilule En Marche. Dites à Christophe Barbier par exemple de faire son travail au lieu de vous cirer les pompes pic.twitter.com/IveJCghwdu
— Verlaine DJENI (@VerlaineDJENI) 4 janvier 2018
Pas besoin d’être voyant pour voir que l’image de la France, déjà dégradée sous Sarkozy et Hollande, en prend un sacré coup supplémentaire :
Macron remet en cause la liberté d'expression sur internet. Cela ne lui suffit pas que la France soit classé 39ème de la liberté d'expression derrière le Ghana et la Namibie ? #Dictature #musèlement #voeuxalapresse pic.twitter.com/6ZUuFWVdIl
— Réveillez-vous ! (@_ReveillezVous_) 3 janvier 2018
Courte analyse du piège présidentiel par Jean Messiha, du Front national :
En qualifiant d’extrême-droite toute critique de sa politique, le gouvernement en place entend criminaliser toute opposition, ce qui lui permet de l’interdire purement et simplement. Cette surexploitation honteuse du concept d’extrême-droite relève d’un processus dictatorial soft
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) 4 janvier 2018
Macron oublie que tous les Français ne sont pas amnésiques :
Bonsoir @EmmanuelMacron, j'ai écouté votre offensive contre les "fake news" lors de vos vœux à la presse et comme vous, j'aimerais combattre le mensonge. Pourriez-vous donc me dire laquelle des deux déclarations dans la vidéo ci-dessous est fausse ? Merci pic.twitter.com/NEcDdiVyIv
— Mr Propagande (@MrPropagande) 3 janvier 2018
Réaction des fillonistes, qui ont vécu en direct le remplacement progressif de leur presque président par le candidat de l’oligarchie :
Sans les fausses nouvelles contre F. Fillon, il ne serait jamais devenu président de la République. https://t.co/d2rrwZL8EX
— Un Jeune Filloniste ن (@FillonJunior92) 3 janvier 2018
Les questions des Bobards d’or sont empreintes d’humour mais néanmoins justes :
Qui sélectionnera les #FakeNews pour #Macron et ses juges ?
— Les Bobards d'Or (@bobardsdor) 3 janvier 2018
Nicolas Dupont-Aignan a lui aussi compris que les opposants même républicains sont visés par cette mesure antidémocratique :
Un projet de loi pour limiter les "fausses nouvelles" ne saurait être le prétexte pour restreindre la liberté sur Internet. C’est justement pour cette liberté que de nombreux Français s’éloignent des médias traditionnels pour débattre sur le Net ! #voeuxàlapresse
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 3 janvier 2018
Frédéric Chatillon, souvent visé par le pouvoir (profond), pose la question des futurs juges des fake news et de leur légitimité :
Je ne vois que l’@afpfr ou @lemondefr pour déterminer qui dit la vérité-vraie-unique-immuable ! Ce sont des « journalistes » aguerris qui décodent sans relâche et sans ménager leurs efforts ! #fakenews #Orwell
— Frédéric Chatillon (@fredchatillon) 3 janvier 2018