Sans surprise, Emmanuel Macron s’aligne sur la censure en marche : en annonçant un projet de loi pour lutter contre la « propagande » et les « fake news », le Président de la République se propose de criminaliser les médias non-alignés sur les intérêts oligarchiques et se mue en garant de la pensée unique.
Crise économique et basculements géopolitiques obligent, la période se durcit et le totalitarisme libéral passe du soft au hard : depuis plusieurs semaines, la pression s’intensifie sur les médias non-alignés. De nombreux comptes YouTube, Facebook et Twitter ont été supprimés sans justifications. La congruence entre les géants du Net et les organisations communautaires est aussi prégnante que leur volonté d’annihiler l’opposition.
En validant cette vision répressive et en lui fournissant des armes, Emmanuel « Attali » Macron confirme son asservissement à l’idéologie mondialisto-sioniste. Une évidence lorsque l’on connaît ses sponsors, ses maîtres et sa filiation. Rappelons que son Premier ministre Édouard « Bilderberg » Philippe avait déjà renouvelé crédits et confiance à la DILCRAH, cet organe communautariste de contrôle juridique et médiatique fondé sur la censure et la délation,lors de la rentrée 2017.
Dans ses vœux à la presse, Macron cible expressément les « fake news » émanant des « démocratie illébérales »... En s’adressant à un parterre de « journalistes », derniers représentants d’une presse à l’agonie qui crève de sa soumission, il semble entendu pour le Président que la détermination de la véracité de la « news » par une caste de privilégiés vendus à des magnats hors-sol et qui a perdu toute légitimité populaire aille de soi.
Le Monde et son Décodex financé par Bergé, Niel, Pigasse et Google ou les médias aux ordres de l’hyper-nomade mais néanmoins sioniste Patrick Drahi semblent trouver grâce aux yeux du jeune président européiste Macron, pourtant les internautes se demandent : y a-t-il plus antidémocrates et propagandistes que ces relais de l’information diligentés par Israël et la Silicon Valley ?
Dans ses vœux à la presse, le Président de la République a annoncé un projet de loi visant à « protéger la vie démocratique », avec notamment les médias étrangers dans le collimateur. Les autorités pourront ainsi bloquer certains sites internet.
« Toutes les paroles ne se valent pas » : c’est le postulat qu’Emmanuel Macron a posé ce 3 janvier 2018 lors de ses vœux à la presse. Face à une profession en crise, et alors que les médias classiques souffrent de l’émergence de canaux d’information alternatifs, le Président de la République a, de nouveau, regretté cette concurrence faite à la presse historique. « C’est vous, journalistes, qui êtes les premiers menacés par cette propagande. Elle adopte votre ton [...] votre vocabulaire. Parfois même, elle recrute parmi vous », a-t-il déploré ajoutant qu’elle était « parfois même financée par certaines démocraties illibérales ». Il a ensuite assuré les journalistes personnellement conviés à l’événement, auquel RT France n’était pas invité, qu’ils restaient des « tiers de confiance ».
Évoquant la notion de « vérité », et de « liberté d’expression », le Président de la République a annoncé la volonté de l’État d’intervenir et de contrôler la façon dont les informations sont produites, au nom selon lui de la « vitalité démocratique ». « Entre complotisme et populisme, le combat est en effet commun », a-t-il jugé, avant de consacrer son propos aux « fake news ».
« En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge [afin] de supprimer le contenu mis en cause, de dé-référencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site internet », a ainsi annoncé le chef de l’État, évoquant également la responsabilité des plateformes de diffusion.
Les médias « étrangers » dans le viseur de l’État
Emmanuel Macron a également annoncé de nouvelles mesures visant les médias étrangers, affirmant :
« Les pouvoirs du régulateur qui seront par ailleurs profondément repensés durant l’année 2018, seront accrus pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des États étrangers. »
Et d’ajouter :
« Cela permettra au CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel] repensé, notamment de refuser de conclure des conventions avec de tels services. »
D’après l’annonce faite ce 3 janvier devant la profession, le CSA pourra suspendre ou annuler toute convention de diffusion, « en cas d’agissements de nature à affecter l’issue du scrutin que cela soit en période pré-électorale ou électorale ». En clair : tout le temps. « Vous aurez de quoi exercer votre métier », a-t-il ajouté, promettant de consulter les journalistes lors de l’élaboration du dispositif.
Lors de ce discours Emmanuel Macron a-t-il fait une « allusion voilée », selon les termes de l’AFP aux médias « russes » ? Il est vrai que lors de la visite de Vladimir Poutine à Versailles, le 29 mai 2017, Emmanuel Macron avait accusé les médias russes RT et Sputnik de s’être « comportés comme des organes d’influence [...] et de propagande mensongère ».
(Source : francais.rt.com)