Le monde a commencé son compte à rebours vers l’événement le plus dramatique de cette année dramatique, les élections présidentielles américaines. Trump va-t-il franchir le cap ? Ce grand bonhomme orange qui a vaincu le coronavirus et qui est revenu des griffes de la mort parviendra-t-il à battre Sleepy Joe et ses multitudes ? Ou les démocrates vont-ils nous entraîner tous dans la nuit du confinement éternel, où des militants noirs et antifa lourdement armés patrouilleront dans les rues et où les sociétés Big Data règneront en maître ? Tout dépend du peuple américain, et des nerfs solides de son capitaine sur le pont de la Maison-Blanche.
L’enjeu n’et pas le même pour nous. La différence est plus grande qu’elle ne l’a été depuis de nombreuses années. C’est une chance d’arrêter la désintégration de la virilité et de la féminité dans la soupe multigenre, de reconnaître la Volonté Divine qui « créa l’homme et créa la femme ». La lutte des classes est certainement importante, mais de ce point de vue, il y a peu de différence entre les extrêmes ; tout en sauvant nos enfants de l’enseignement forcé des coutumes homosexuelles, ou même de la castration en temps voulu (« droits des transsexuels » pour les enfants de huit ans) l’élection prend maintenant une place décisive. Notre carte maîtresse est plutôt faible ; nous aimerions voir un homme plus fort sortir sur le champ les troupes américaines des champs poussiéreux de l’Afghanistan et de l’Irak. Un homme qui serait capable de passer par-dessus Twitter et Facebook et de leur interdire de le censurer. Mais nous avons ce que nous avons, et c’est ce garçon bien intentionné qui va devoir faire face.
La bataille pour la nomination d’Amy Barrett, la candidate au SCOTUS, se déroule bien. Elle peut répondre aux questions piégées et aux insinuations des Démocrates. C’est une bonne guerrière. En tant qu’épouse et mère, elle est immunisée contre les attaques frontales et les insinuations sur le plan sexuel. Il y a de fortes chances qu’elle traverse cette épreuve avec brio. C’est extrêmement important – sa défaite rendrait la défaite de Trump presque certaine. Sa victoire donnera à Trump une chance de l’emporter.
Cependant, c’est dans la rue que tout se décidera, au final. Récemment, les conséquences des élections ont fait l’objet de vociférations. Un scénario possible, c’est ce qui s’est joué en Biélorussie. Le Président, Alexandre Loukachenko, est une sorte d’atout. Il a maintenu l’industrie dans son pays au lieu de la transférer en Chine. C’est un macho. Il a courageusement écarté le redoutable virus Covid-19 et a refusé de plonger son pays dans le bourbier du confinement. Il a gagné les élections, mais ses opposants ont refusé de reconnaître le résultat et ont exigé sa démission. Ils ont fait défiler une foule immense dans les rues et ils ont marché jusqu’au palais du président. De nombreux manifestants portaient des masques soulignant leur adhésion au loyalisme Covidien. Loukachenko a sauté dans un hélicoptère et il s’est rendu dans l’enceinte assiégée, accompagné de quelques soldats et de son fils adolescent, et il portait une mitraillette. Cette vision d’un président décidé, armé et prêt à utiliser ses armes plutôt qu’à se soumettre, a suffi à repousser les foules hostiles. Il a gagné. Pas pour toujours, certes, mais peu de choses sont éternelles dans ce monde. En attendant, il se porte bien.
Un autre scénario possible, c’est ce qui s’est joué dans le lointain Kirghizstan. Ce pays avait été miné par le flux de travailleurs invités venus de l’étranger : ils ont été mis au chômage par la crise du Corona. Après les élections parlementaires, des foules de chômeurs mécontents ont convergé vers le Parlement, l’ont pris en main, ont envoyé le Président se cacher et ont intronisé leur candidat au poste de Premier ministre. Leur candidat semble être un homme de paille de la mafia locale, ou plus précisément du parrain de la mafia qui se fait appeler Kolya Kyrgyz. Le président légitime a accepté sa défaite et s’est retiré, tandis que le nouveau Premier ministre assumait dans la foulée le poste présidentiel.
Que va-t-il se passer aux États-Unis : aurons-nous le scénario biélorusse ou kirghize ? Cela dépend entièrement de vous, les Américains. Vous devrez braver la rue et soutenir votre président contre ses opposants armés, et le faire avec tous les médias hostiles à votre égard. C’est un travail difficile, mais enviable : car ce que vous ferez va décider du sort de votre pays et de notre planète.
Les faux-juifs
La Russie tentera-t-elle d’influencer les élections américaines ? Eh bien, non. La Russie veut s’abstenir. Comme personne ne peut prédire le résultat des élections américaines, les Russes veulent attendre leur heure. Cependant, certaines forces rêvent de déclencher une guerre entre la Russie et son puissant voisin, la Turquie. Cette guerre serait désastreuse pour les deux États, et le président Poutine, prudent, est bien décidé à l’éviter. Tout comme le dernier tsar russe Nicolas II, qui était soucieux d’éviter une guerre avec l’Allemagne. Mais Poutine réussira-t-il là où Nicolas avait échoué ? L’incertitude demeure.
Les Russes réticents ont été entraînés dans la Première Guerre mondiale bon gré mal gré par une opinion publique bien organisée qui exigeait que la Russie « sauve les Serbes », car cette nation des Balkans avait été attaquée par l’Autriche avec le soutien de l’Allemagne. Aujourd’hui, les médias poussent la Russie à entrer en guerre avec la Turquie afin de « sauver les Arméniens ». C’est le contexte de la guerre du Karabagh.
Il y a un fort sentiment anti-turc en Occident ; en partie à cause de l’activité du lobby arménien, et en partie à cause de la montée d’une Turquie puissante et indépendante après un retard de cent cinquante ans. Les États-Unis sont mécontents que les Turcs achètent des armes et jouent généralement aux côtés de la Russie. La France et l’Allemagne n’aiment pas que la Turquie fasse valoir ses droits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La Grèce est obsédée de longue date par les Turcs, et cela découle de vieux conflits, pour déboucher sur les droits d’exploitation du pétrole et la question du sort des réfugiés. Cependant, les Arméniens sont uniques dans leur idée qu’ils parviendront à faire se battre les Russes pour eux.
Les Arméniens sont des faux-juifs, un autre « peuple qui vit seul », engagé dans le commerce et le discours. Ils imitent les juifs : les juifs ont leur Holocauste, légalement protégé contre le déni. Les Arméniens ont bel et bien réussi à protéger leur propre tragédie de 1915 par une loi similaire en France. Le résultat a été tragicomique. Ils ont fait comparaître devant le tribunal de Paris un important historien juif (et va-t-en guerre de première bourre), Bernard Lewis, qui a été reconnu coupable d’avoir nié leur tragédie, tout comme David Irving. Mais David Irving a été condamné à trois ans de prison, et son nom est désormais toujours précédé du titre d’historien « discrédité », tandis que Bernard Lewis a été condamné à une amende d’un franc et que son nom figure en bonne place sur diverses pétitions.
L’imitation n’est pas l’original : si les juifs célèbres sont Einstein et Rothschild, la célébrité arménienne c’est Kim Kardashian. Cependant, tout comme les juifs, ils ont beaucoup de sentiments de supériorité envers leurs voisins. J’ai rencontré des Arméniens en 1988, qui m’expliquaient qu’ils sont tellement intelligents que l’Azerbaïdjan ne survit que grâce à leurs conseils. Ils occupaient à l’époque des positions privilégiées à Bakou. Je leur ai dit qu’il y a des juifs qui sont obsédés par un sentiment de supériorité similaire, mais que les juifs ne le partageraient jamais avec un étranger, tout au plus avec leurs épouses dans la cuisine. Ce sentiment leur a joué un mauvais tour : ils ont repoussé les Azéris hors des zones où ils étaient majoritaires, et en réponse ils ont été chassés de Bakou où ils formaient la classe moyenne et la classe moyenne supérieure.
Encore une fois, cela me rappelle les juifs. Si les juifs ont illégalement occupé la Palestine et expulsé ses habitants indigènes, les Arméniens ont illégalement occupé une partie de l’Azerbaïdjan et expulsé ses habitants indigènes également. Ils avaient accaparé ces terres au début des années 1990, lorsque l’URSS s’est effondrée. Les Arméniens ont beaucoup contribué à cet effondrement, car quatre-vingts ans plus tôt, ils avaient contribué à l’effondrement de l’Empire ottoman. L’Arménie a été la première République soviétique à quitter l’URSS ; grâce à sa puissante diaspora, l’Arménie a vaincu l’Azerbaïdjan, beaucoup plus peuplé, tout comme Israël a vaincu des pays arabes très peuplés. Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan tente de regagner les territoires perdus et de ramener un million de réfugiés azéris chez eux, tout comme les Arabes ont tenté de ramener les réfugiés palestiniens en Palestine. À mon avis, les réfugiés devraient être autorisés à rentrer, qu’il s’agisse de réfugiés palestiniens dans ce qui est devenu Israël ou de réfugiés azéris dans ce qui est devenu l’Artzakh. Les gens devraient vivre ensemble sans nettoyage ethnique.
Pendant 30 ans, les Arméniens ont eu la possibilité de trouver un modus vivendi avec l’Azerbaïdjan à des conditions avantageuses ; il y avait de nombreuses options. Mais, comme les juifs avant 1973, ils pensaient que ce n’était pas nécessaire. Les Azerbaïdjanais ont déclenché les hostilités fin septembre en espérant relancer le processus de paix. La Russie les a convaincus de cesser le feu, à condition que les négociations reprennent, mais le Premier ministre arménien a refusé obstinément de négocier. La guerre a repris, et les Azéris ont effectivement libéré une partie des territoires occupés. Il y a maintenant un nouveau cessez-le-feu ; si les Arméniens ne négocient pas sérieusement, les hostilités reprendront.
Les Arméniens ont déplacé leur combat dans les médias et les relations publiques ; ils appellent le monde à prévenir un « génocide ». (Tuer quelques dizaines de soldats arméniens est un « génocide », tandis que tuer des milliers de Palestiniens ou d’Azéris ne compte pas comme un génocide). Ils essaient d’aspirer la Russie dans leur guerre, de combattre l’Azerbaïdjan et la Turquie. Les Arméniens ont une position très forte dans le discours russe, soutenant principalement une ligne « patriotique », loyaliste, poutiniste. À l’époque soviétique, ils étaient un élément mineur en dehors de Bakou, mais après l’effondrement, beaucoup de juifs sont partis en Israël, et les Arméniens, plus claniques même que les juifs, ont pris les places vacantes et sont devenus les grands animateurs des médias russes.
La diaspora arménienne en Russie est ancienne et bien établie. Le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères russes sont en partie d’origine arménienne, bien que cela ne signifie pas grand chose. La responsable de Russia Today, Mme Simonyan, est d’origine arménienne, mais elle a été brutalement attaquée par l’Arménie pour son manque de soutien à la cause arménienne. (Tous les juifs ne sont pas sionistes ni même partisans d’Israël.) Maintenant, le lobby arménien pousse à la guerre, tout comme les juifs américains ont poussé l’Amérique dans leurs guerres au Moyen-Orient.
L’Arménie est membre de l’OTSC, une nouvelle (et bien plus petite) mouture du traité de Varsovie. C’est l’argument principal des Arméniens pour réclamer une aide russe. Cependant, le Karabagh ne fait pas partie de l’Arménie ; c’est une partie de l’Azerbaïdjan, reconnue comme telle à l’international. C’est pourquoi les Arméniens tentent de provoquer une attaque azérie sur leur territoire propre. La dernière provocation a eu lieu la nuit dernière (le vendredi 16 octobre 2020), lorsque l’Arménie a tiré un missile balistique SCUD sur la ville azérie de Ganja située à plus de cent miles de la zone de combat. Une douzaine de civils ont été tués, il y a eu cinquante blessés, quelques maisons détruites. C’est un pas vers une guerre ouverte entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et les Azéris l’ont accueilli avec joie, car ils préféraient se battre sur leur propre terrain, sur leur propre territoire (même s’il est occupé). Maintenant, les Azerbaïdjanais se sentent tenus de répondre à la source du feu, et ce sera l’Arménie elle-même qui sera visée. Cela obligerait-il la Russie à entrer dans la mêlée ?
En attendant, Poutine essaie d’éviter une telle confrontation. Il a déployé trop d’efforts pour ramener les Azéris dans l’orbite russe après la perte de cette république riche en pétrole au profit de Moscou à l’époque d’Eltsine. Les Azéris sont alors restés fidèles à l’Union soviétique, tandis que les Arméniens s’alliaient aux démocrates d’Eltsine, et que Moscou les soutenait. Les efforts de la Russie pour améliorer ses relations avec Bakou et pour mettre fin à son soutien unilatéral à l’Arménie ont été couronnés de succès : l’Azerbaïdjan est également passé d’une position pro-occidentale à une position plus équilibrée qui reconnaît les intérêts de la Russie.
Poutine souhaite limiter le conflit armé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et ne pas permettre aux troupes russes de participer à la guerre, mais aussi maintenir toutes les troupes étrangères hors de Transcaucasie. Une autre exigence consiste à maintenir les richesses pétrolières et gazières de la Transcaucasie et du Turkménistan dans le système des oléoducs russes. Cela demande une politique astucieuse. Un texte très utile pour comprendre cet aspect des choses est la dépêche confidentielle de l’ambassadeur des États-Unis à Bakou 09BAKU109, publiée sur Wikileaks [1]. Il y est dit que « la Russie a intensifié ses efforts diplomatiques pour détourner l’Azerbaïdjan de ses liens politiques, sécuritaires et énergétiques avec l’Occident. Ils notent que cela fait partie d’un effort plus large de la Russie pour retrouver sa position d’arbitre politique et économique des affaires dans la grande région du Caucase du Sud. Reconnaissant l’importance que le régime d’Aliyev accorde à la stabilité, la Russie continuera probablement à tenter de montrer que l’Occident est un partenaire peu fiable, que l’orientation vers l’Ouest et la démocratisation conduisent au chaos et que la voie vers la stabilité du régime passe par Moscou ».
Ceci a été écrit en 2009, et depuis lors, la Russie a réussi à se faire un ami de l’Azerbaïdjan. Aujourd’hui, Poutine n’est naturellement pas prêt à risquer cet exploit pour les beaux yeux de l’Arménie, que de nombreux Russes décrivent grossièrement comme « une valise sans poignée, difficile à porter mais qu’il serait dommage de jeter ». À classer dans la colonne du passif plutôt que du côté des actifs, exactement comme pour Israël, du point de vue de nombreux Américains.
La Turquie est un partenaire très important pour la Russie, malgré de nombreux désaccords et même des confrontations mineures en Syrie et en Libye. La Turquie détient la clé des mers chaudes en contrôlant le Bosphore. Les bellicistes affirment que la Turquie veut prendre le contrôle de la Transcaucasie et d’autres États turcophones en Russie et dans l’ex-URSS. C’est impossible : la Turquie est un État successeur de Byzance, et elle n’a jamais outrepassé ses frontières historiques. La langue commune est une bonne chose en matière de liens culturels, mais ce n’est guère suffisant pour l’union dans un seul État. La race et l’ethnicité sont encore moins une raison de poids. Adolf Hitler, étant un romantique de la race, croyait que l’unité raciale entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne entraînerait leur partenariat, ce qui explique la débâcle de Dunkerque ; mais la réalité lui a donné une gifle. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est une autre preuve que la race, l’ethnicité et la langue n’ont que peu d’importance en politique. Par conséquent, il n’y a aucune chance d’expansion turque dans les territoires turcophones de l’ex-URSS.
Cependant, la Turquie veut jouer un rôle en Transcaucasie, et c’est un souhait parfaitement légitime. Poutine le reconnaît, et il est prêt à l’accepter, comme nous l’avons appris lors de sa conversation téléphonique avec Erdogan il y a deux jours. En effet, le groupe de Minsk coprésidé par la Russie, les États-Unis et la France en 1994 n’avait précisément rien obtenu, car les trois présidents ont de puissants lobbies arméniens. L’implication active de la Turquie devrait permettre de sortir le processus de paix du marécage dans lequel il est enlisé, et d’instaurer un modus vivendi entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ce modus vivendi permettra aux réfugiés azerbaïdjanais de rentrer chez eux, tout en empêchant l’expulsion des Arméniens du Karabagh. Les Azéris ont promis de garantir l’autonomie du Karabagh, il semble donc que ce soit une solution gagnant-gagnant possible. En tant que spécialiste d’Homère (et traducteur de l’Odyssée), je suis certain qu’un compromis vaut mieux qu’une victoire pure et simple. Les Grecs et les Troyens avaient de nombreuses options pour mettre fin à la guerre avec un compromis, mais ils ont poussé à la victoire et tous ont péri. Il faut espérer que les Azéris et les Arméniens prendront ce conseil à cœur et que la Russie pourra rester les bras croisés, au moins jusqu’à l’issue des élections américaines.
P.S. : que s’est-il passé avec les Arméniens en 2015 ? Les Arméniens ont souffert pendant la Première Guerre mondiale parce qu’ils combattaient l’Empire ottoman – et qu’ils ont perdu. Ils se sont rangés du côté de l’ennemi. Les Alliés leur avaient promis presque toute l’Anatolie, et les Turcs auraient connu le triste sort des Azéris sans l’épée de Mustafa Kemal. Les Arméniens ont fait une bonne tentative de nettoyage ethnique des Turcs et des Kurdes, mais ils ont échoué [2]. Ils ont été internés ou déportés par le gouvernement impérial. De même, les Japonais ont été internés par Franklin D. Roosevelt, les Allemands ont été déportés par la Grande-Bretagne, les Palestiniens ont été déportés par Israël, les Turcs ont été déportés par la Grèce – et beaucoup ont péri.
Depuis lors, le monde a changé. L’Empire ottoman a disparu ; si les Arméniens veulent retourner au lac de Van, ils peuvent être autorisés à revenir, à condition de reconnaître pleinement la souveraineté turque. Il est conseillé aux Arméniens de prendre en compte le présent. En raison de leur obsession pour le passé, leur république est dans une situation désespérée. Quiconque peut émigrer le fait. Il y a plus d’Arméniens à Moscou qu’à Erevan. Faire le jeu des néoconservateurs américains n’améliorera pas leur situation. Au lieu d’aggraver la situation et de rêver de redessiner des cartes, ils devraient se calmer et faire la paix avec leurs voisins turcs, azéris et kurdes.