Trump n’a pas flanché. Il a choisi la belle Amy Barrett pour remplacer la sorcière disparue à la Cour suprême. Quelle différence ! Une catholique fervente au lieu d’une juive athée ; une femme épanouie et mère de sept enfants au lieu d’une harpie autoritaire sans enfants, avide de mariages entre personnes du même sexe et d’avortements ; l’été au lieu de l’hiver.
Il a fait ce choix alors même que l’Amérique libérale-féministe pleurait encore Ruth Bader Ginsburg, à gros sanglots bruyants. Ses funérailles ont été impressionnantes, voire sans précédent. Dans ma Russie natale, seul Staline a été suivi avec un tel faste.
La défunte RBG était aussi laide que ses actes (la beauté et la laideur comptent, comme l’expliquait Oscar Wilde) ; probablement personne dans l’histoire n’a plus contribué à la destruction de la famille, à la profanation du mariage, au massacre des enfants. Elle a poussé le féminisme à l’extrême : après sa récente visite en Israël (elle n’aimait pas ce pays), elle a déclaré que les femmes israéliennes étaient discriminées comme les Noirs, au temps des lois de Jim Crow. Elle s’est sentie désolée pour les juges israéliens qui sont mis à la retraite à 70 ans, au lieu de servir à vie, jusqu’à 87 ans dans son cas.
Peut-être que la RBG était la mamma secrète de Washington, la réponse au pape de Rome, la souveraine cachée de l’empire américain dans une hiérarchie judéo-maçonnique, le haut du panier reptilien, la cheffe de l’État profond, alors que le président n’est qu’une figure de proue. Pendant de nombreuses années, elle s’est accrochée à la vie et au pouvoir, jouissant de torrents de bains de sang infantiles. Elle voulait survivre à la présidence de Trump, voir sa fin, à ce bonhomme ; passer le pouvoir au prochain reptilien, officiellement nommé par Biden, mais Dieu l’a arrêtée en si bon chemin, et a donné une chance à l’humanité. Avec la RBG à la Cour suprême, Trump n’aurait pas eu la moindre chance, tel un flocon de neige en enfer, de gagner l’élection. Toute décision judiciaire aurait été brandie contre lui. Il aurait été déclaré occupant illégal de la Maison-Blanche bien avant le décompte des voix. Maintenant, il a une chance.
L’entourage de Miss RBG a interpellé Trump : « N’allez pas avoir l’outrecuidance de nommer un nouveau juge de la Cour suprême à sa place ! Le nouveau juge sera nommé par le nouveau président, M. Biden ! » C’était le premier défi de Trump. Le magrepha des grands médias, cette machine à crier perçante (si puissante qu’une personne à Jérusalem ne pouvait pas entendre son voisin parler à cause du son du magrepha, dit le Talmud) a été lancé à plein volume, criant « N’osez pas ! » et « Il est illégal de nommer un juge en année électorale ! C’est le mantra du projet Integrity transition : « Trump va perdre les élections et il va se battre pour conserver son pouvoir, mais il finira par se rendre et créer sa propre chaîne de télévision, sa MAGA TV ». L’objectif de cette campagne médiatique est de briser la volonté de Trump de résister et de démoraliser ses partisans.
Si Trump avait succombé aux vociférations des médias, il serait aujourd’hui un canard boiteux, prêt à être plumé. Mais il n’a pas cédé. Il a décidé de choisir un nouveau juge dès que possible, avant les élections.
Pourquoi est-ce si important ? Pour les jeunes comme pour les non-Américains, il est difficile de comprendre pourquoi la personnalité du président de la Cour suprême est si importante. D’autres pays sont dirigés par un roi ou président ou Premier ministre, modéré par le Parlement. D’autre part, les juifs se laissent traditionnellement diriger par des juges. Aux États-Unis, avec la montée des juifs, la voie juive a pris de l’ampleur et la Cour suprême a usurpé les prérogatives de la démocratie. Les juges de la Cour suprême peuvent annuler pratiquement toute décision du Congrès ou du Président.
Suivant l’exemple américain, la Cour suprême israélienne a également revendiqué ce rôle, et l’année dernière, la Cour suprême britannique récemment créée s’est immiscée dans le fonctionnement normal du gouvernement et a tenté de faire échouer le Brexit. Ainsi, dans les pays fortement judaïsés, le commandement juif traditionnel par les juges s’est imposé.
Aux États-Unis, les tribunaux sont devenus très politisés ; ils adoptent une approche militante, rendant des jugements et ne tenant pas compte de l’opinion de la rue. De nombreuses décisions importantes, du « mariage » homosexuel à l’immigration, sont prises par des juges et non par les pouvoirs législatif ou exécutif. On peut être d’accord ou non avec ces décisions, mais il ne fait aucun doute qu’elles sont prises pour contourner la loi américaine ; c’est aux juges qu’il appartient de statuer, et non au peuple des États-Unis. En conséquence, la démocratie américaine a été éviscérée. L’élection du président des Déplorables, Donald Trump, a été systématiquement neutralisée par les juges. Pratiquement toutes ses décisions importantes ont été bloquées et annulées. Pour que son élection ait une quelconque signification, il faut d’abord qu’il apprivoise la mégère de la Cour suprême. C’est un travail qui peut difficilement être accompli en deux mandats, et qui peut être impossible en un seul mandat, mais il fait de son mieux pour restaurer la démocratie. Si Amy prend effectivement son poste à la Cour suprême, la rapide conquête libérale de l’hégémonie peut être contrée, et peut-être même inversée.
La liste de Trump n’en comptait plus que deux : celle-ci, Amy Coney Barrett, ou Lagoa, fille d’immigrés cubains. Prenez la Cubaine, lui ont dit les conseillers de Trump, et les Cubains de Floride voteront pour vous. Plus encore, les Latinos voteront pour vous ! Caressez les minorités, et vous gagnerez ! Mais Trump a choisi Amy. Il a donné une chance à une Américaine normale, sans histoire de genre, ni immigrée, ni noire, ni latino, ni homosexuelle, ni trans, ni juive et même pas membre de l’Ivy League. Pendant des années, ces personnes ont été les moins privilégiées, toujours rejetées par les soi-disant plus intelligents qui préfèrent la politique des identités minoritaires, mais Trump a mis tout cela de côté et a choisi une Américaine traditionnelle.
C’est très important. Outre ses implications idéologiques, le choix de Trump reflète ses pratiques d’embauche. Les Dems, le parti du Nouvel Ordre mondial, s’appuient sur les minorités ; elles sont plus faciles à modeler et à faire plier. Ces groupes sont généralement obéissants. Les Américains sans problème de genre, la majorité, ont été évincés des postes importants, et tous les emplois les plus puissants ont été attribués à des gays, des gens de couleur, des huifs et des hindous. Aujourd’hui, Trump a commencé à compenser ce déséquilibre. Kevin MacDonald a fait remarquer que la question de savoir « qui obtient le poste » est la plus importante dans la lutte pour la domination. L’Église était autrefois un outil pour réserver les meilleurs emplois aux chrétiens tout en maintenant les juifs en bas de l’échelle. Avec la réduction des effectifs de l’Église, les juifs obtiennent maintenant les emplois, et ils maintiennent les simples citoyens, les Américains « sans trait d’union » tout en bas de l’échelle.
Le tout premier article attaquant Amy a été publié dans The Nation. Il a été rédigé par le toujours réjouissant Elie Mystal, qui se décrit lui-même comme « noir ». C’est un « noir professionnel », comme son père avant lui ; un avocat à la peau claire de l’Ivy League qui a peut-être des ancêtres noirs et qui en fait le plus grand usage possible pour maintenir son « privilège noir ». Si cela ne suffit pas, il se défait de sa déficience de genre (il n’est pas une femme ou un trans) en « admettant fièrement et avec joie que sa femme porte le pantalon dans la famille ». Les attaques ultérieures contre Amy ont été concoctées par des personnes d’origine similaire, c’est-à-dire des personnes qui revendiquent le statut de minorité privilégiée.
On dit qu’Amy Barrett veut changer la loi sur l’avortement. En réalité, elle veut faire réinstaurer la loi en tant que telle. La loi américaine sur l’avortement est basée sur la jurisprudence de l’affaire Roe vs Wade (1973), « une décision de la Cour suprême des États-Unis dans laquelle la Cour a statué que la Constitution des États-Unis protège la liberté d’une femme enceinte de choisir de se faire avorter ». Cette décision est l’une des nombreuses décisions manifestement illégales prises par la Cour suprême. Le principal fait en cause, c’est que la Constitution des États-Unis ne protège ni ne nie cette liberté. Un tel droit pourrait être ajouté sous forme d’amendement à la Constitution, si les États étaient d’accord (je suppose qu’ils ne le seront pas). Mais il n’y a actuellement rien dans la Constitution ou dans les lois qui permettrait à la Cour suprême de court-circuiter les États et le peuple et de statuer sur le sujet de l’avortement.
De même, rien dans la Constitution américaine ne permettrait ou n’interdirait le « mariage » gay. En 2015, la Cour suprême des États-Unis a estimé, dans une décision à 5 voix contre 4 (un vote tranché par le vote de RGB) que le quatorzième amendement exige de tous les États qu’ils valident des mariages homosexuels et reconnaissent les mariages homosexuels célébrés dans d’autres États. C’était une contrevérité évidente : le quatorzième amendement a été promulgué en 1868, et pendant cent ans, personne n’a remarqué qu’il avait le moindre rapport avec le mariage homosexuel. Les partisans de ces unions pouvaient faire pression pour l’obtenir par la voie législative habituelle via les États ; mais ils avaient trouvé plus pratique de faire passer la chose par la Cour suprême, bien que celle-ci n’ait absolument pas le droit de contourner le système normal.
Amy Barrett, comme tous les citoyens américains qui aiment la démocratie, veut que le pays soit géré conformément à la Constitution ; elle ne reconnaît pas le droit des neuf diplômés inscrits à l’Ivy League de dire à la nation ce qui est le meilleur pour elle, en contournant le pouvoir législatif. Elle s’oppose également à la tendance des tribunaux à annuler les décisions du pouvoir exécutif. Si le Président décide de limiter l’immigration de personnes qui auront probablement besoin d’une aide sociale, c’est sa décision. Le peuple peut élire un autre président avec des idées différentes, mais le tribunal ne doit pas s’immiscer dans la gestion de l’État. L’idée d’Amy Barrett est que la Cour suprême ne devrait pas être le dictateur suprême. Elle estime qu’elle devrait revenir à un rôle normal.
Dans le langage américain moderne, cela est considéré comme le « point de vue conservateur ». Ce n’est certainement pas le cas. Vladimir Lénine n’était pas du tout un conservateur, mais il était avocat de formation et il était toujours contre le fait de laisser les avocats et les juges prendre des décisions à la place du peuple. Il avait écrit que la profession d’avocat s’opposerait toujours aux intérêts du prolétariat. Tout comme Mme Barrett, il pensait que le peuple devait décider, tandis que le pouvoir judiciaire devait se contenter de traiter différentes affaires sans essayer d’écraser ou de créer des lois. Il n’est pas nécessaire d’être conservateur ou libéral pour soutenir les idées de Mme Barrett : il suffit de comprendre que les lois devraient être modifiées ou promulguées par des moyens démocratiques réguliers, par le biais du vote populaire, et non par quelques personnes supposées plus intelligentes.
Les tribunaux américains sont actuellement dominés par des juges qui font de l’ingénierie sociale, nommés par le Parti démocrate, qui veulent mener le pays dans la direction qu’ils préfèrent, et au diable la loi et la volonté du peuple. C’est pourquoi l’approbation d’Amy Barrett par le Sénat ne sera pas facile. Si elle est élue avant les élections, elle pourrait bien devenir le katechon, la personne qui « empêche le pouvoir secret de l’anarchie de se frayer un chemin » (Paul, Thessaloniciens 2:6-7). Et les anarchistes le savent.
Les adversaires de Trump au Sénat sont habiles pour jeter de la boue sur les personnes nommées par le président populiste. Le spectacle honteux de l’audition de Brett Kavanaugh se répétera sans doute, avec des tombereaux de mensonges et de calomnies déversés sur la tête d’Amy Barrett.
Les juifs sont particulièrement mécontents du choix d’une catholique – parce que les catholiques ne sont pas encore complètement saturés de sionisme chrétien, contrairement aux protestants, et parce que les catholiques croient en Dieu. (Oh oui, les juifs croient aussi en Dieu, mais ils considèrent qu’une religion avec leurs propres prêtres est inadaptée aux païens. Les païens doivent juste pourvoir aux besoins des juifs, et les juifs s’occuperont de toute la correspondance avec le Tout-Puissant). Les catholiques ont imprégné la connaissance du bien et du mal, de la morale et de l’immoralité, avec le vin de leur communion. Lorsque Amy Barrett a été confirmée comme juge de la cour d’appel, des politiciens juifs l’ont harcelée, en particulier Dianne Feinstein de Californie - « Alors, ma chère, je suppose que vous croyez au Christ ? Comment pouvez-vous être juge avec de tels préjugés ? » (Elle a utilisé un langage plus étudié). Amy n’a pas bronché et elle a été approuvée. Peut-être survivra-t-elle au peloton d’exécution des démocrates au Sénat.
Ce n’est pas sûr. Les démocrates ont promis de mourir plutôt que de la laisser prendre la place de Ruth Bader Ginsburg, car cette place, à leur avis, appartient de droit à une juive libérale. Une position moins importante pourrait revenir à une « personne de couleur » privilégiée ou à une minorité sexuelle, mais la place supérieure doit rester entre les mains des juifs. Beaucoup de choses dépendent des juges de la Cour suprême – il est très probable que l’élection se fera à ce niveau. Mais le fait que Trump ait pris un risque et ait choisi une Américaine blanche ordinaire – une mère de famille nombreuse qui croit au Christ – est déjà un événement considérable. Il pourrait s’agir d’un tournant dans l’histoire américaine.