Depuis des dizaines d’années, ils envahissent les produits de consommation quotidienne.
Repérables dans la liste des ingrédients avec leur nomenclature « Exxx », ils colorent, conservent, aromatisent ou encore ajoutent du goût aux aliments industriels qui, sans eux, seraient insipides, moins appétissants et de conservation limitée...
Il existe 25 familles d’additifs alimentaires, les plus connues et fréquentes étant les colorants , les conservateurs, les antioxydants, les arômes artificiels, les exhausteurs de goût, les émulsifiants, les stabilisants, les acidulants, …
Leur nom est parfois inquiétant , ils sont souvent exclusivement synthétisés sans aucune origine naturelle, et les rapports bénéfices/risques sont de plus en plus contestés pour certains d’entre eux.
Ainsi, vous trouvez des additifs parfaitement autorisés en France mais interdits dans d’autres pays européens, d’autres qui, après un certain temps d’utilisation légale deviennent dangereux et interdits, d’autres contenant des neurotoxiques avérés, ou encore des additifs reconnus comme néfastes, interdits dans la majorité des pays, mais figurant dans le codex alimentarius !
L’argument principal des défenseurs des additifs alimentaires est celui de la « dose ». Chaque additif autorisé ne serait pas dangereux tant qu’il est consommé en quantités limitées.
Or, il n’y a pas de restriction de quantité connue, et aucune indication suivant l’âge ou la physiologie du consommateur. Ainsi, qu’en est-il des femmes enceintes qui consomment dans la même journée et durant toute leur grossesse des sulfites dans des fruits secs, des colorants et conservateurs de charcuteries industrielles et des édulcorants comme l’aspartame dans les cafés ? Toutes ces substances majoritairement reconnues comme toxiques passent la barrière placentaire et entrent en contact direct avec le sang de l’enfant à naître.
De même, qu’en est-il d’un enfant de 3 ans qui mangerait dans la même journée et ce pendant toute sa croissance, des gélifiants dans des bonbons, des colorants artificiels dans un yaourt aux fruits ou des épaississants à base d’aluminium dans une pâtisserie ?
On peut raisonnablement penser que la consommation excessive d’additifs alimentaires est, entre autre, à l’origine de l’augmentation de la fréquence des cancers (la fréquence des cancers a plus que doublé en quelques décennie, fréquence qui pourrait encore augmenter de 50% d’ici à 2020 selon le World Cancer Report), de l’hyperactivité constamment diagnostiquée chez les plus jeunes et soignée par la ritaline, de l’augmentation des allergies, des carences, des irritations du tube digestif, des irritations cutanées, ou encore de troubles du transit et de la digestion.
Que faire donc face à une législation autorisant plus de 350 additifs alimentaires en France, qui ne prend pas en compte toutes les études de toxicité et qui ne donne aucune indication d’utilisation selon les consommateurs ?
La solution : L’alimentation certifiée agriculture biologique, dite « bio ». À défaut de tout produire et préparer soi-même, le label bio est un ensemble de produits certifiés sans pesticides, avec très peu d’additifs alimentaires autorisés, considérés comme inoffensifs et d’origine naturelle.
Autant dire une alimentation normale avant l’arrivée de l’industrie dans nos assiettes, à l’exception du prix, souvent doublé ou triplé par rapport à l’agriculture conventionnelle...
Malheureusement, les nouvelles directives européennes rendent les agricultures contrôlées et certifiées « bio » de plus en plus laxistes, autorisant un pourcentage d’OGM ou autres additifs alimentaires.
Autre alternative : S’armer d’une loupe et connaître la toxicité de tous les additifs alimentaires grâce à des livres énumérant chacun d’eux et leurs potentiels effets indésirables.
Aubonsens met cette semaine à la vente le livre de Corine GOUGET « Additifs alimentaires - DANGER » qui répertorie tous les additifs alimentaires et leurs effets secondaires dans un format poche très pratique d’utilisation et facile à emporter sur soi pour faire ses courses.
On y apprend par exemple les effets secondaires des additifs alimentaires les plus dangereux qui sont à supprimer en priorité :
L’aspartame (E951) avec plus de 90 effets secondaires : maux de tête, troubles digestifs, diabète, fatigue chronique, dépression, agressivité, déformations congénitales, etc. etc.
Le glutamate monosodique (E621) : Ulcère, vomissements, asthme, anxiété, troubles de la mémoire, migraines, infertilité, ...
Et tous les autres.
Nous rappelons que tous ces additifs (même les plus inoffensifs) n’ont rien à faire dans notre sang et que la meilleure des alimentations se compose de produits frais et matières premières, peu transformés et sans adjuvants chimiques. L’idéal reste un approvisionnement alimentaire de choix (potager, verger, élevage, etc. ou producteur de confiance) et un(e) cuisinier(e) qui a du temps pour préparer avec amour les repas du quotidien.
À bientôt sur www.aubonsens.fr !