L’EuroMaïdan est également une révolution Lesbienne-Gay-Bisexuelle-Transsexuelle.
La minorité active LGBT, ou lobby LGBT, dispose de soutiens puissants qui recoupent exactement ceux des putschistes ukrainiens : la grande banque financière, les médias, diverses organisations supranationales et… les USA, évidemment [1].
Le 24/06/2014, Joe Biden, le vice-président des États-Unis d’Amérique, affirmait devant un parterre d’avocats que la protection des « droits LGBT » était au-dessus des cultures nationales et des traditions sociales. NBC News rapportait :
« Cherchant à mobiliser un front global contre la violence anti-homosexuelle et la discrimination, le vice-président Joe Biden a déclaré mardi que la protection des droits homosexuels est une marque de définition d’une nation civilisée et doit l’emporter sur les cultures nationales et les traditions sociales. Biden a dit à un rassemblement d’avocats des droits homos américains et internationaux que le président Barack Obama a ordonné à la diplomatie US et à l’aide extérieure de promouvoir les droits des hommes et des femmes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres dans le monde entier. Je me fiche de votre culture, a dit Biden à environ 100 invités à l’Observatoire naval, la résidence du vice-président. (…) Il a mis en garde les pays qui échouent à se tourner vers la protection des LGBT, "il y a un prix à payer quand on est inhumain. [2]. »
En 2013, avant le putsch, la Gay Pride prévue à Kiev le 25/05 était simplement interdite sur la demande des autorités municipales, qui organisaient le même jour la fête annuelle de la ville. D’après le Kyiv Post :
« Le tribunal administratif du district de Kiev a satisfait une pétition des autorités de la ville pour interdire la tenue de tous les événements autres que ceux prévus par le programme de célébration de la Fête de Kiev, le 25 mai dans la partie centrale de la ville. »
L’interdiction officielle fut transgressée par une centaine de manifestants LGBT, qui furent protégés malgré tout par les forces de l’ordre, ce qui permit d’éviter tout débordement exploitable par les médias [3].