Beaucoup d’érudition et d’efforts pour accoucher d’un texte [1] qui fait des analogies grossières et fausses. Girard (photo ci-contre) [2] utilise l’histoire pour avoir raison, et ne met pas sa raison au service de l’histoire. Ce pourfendeur de patriotes français de confession musulmane, n’a rien d’autre à balancer que cette prose ethno-centriste, basée sur une analyse anachronique et orientée de la « Shu-ubiyya » (populisme). C’est ce même type d’auteurs qui dénoncent dans d’autres textes la « Assabiya », tribalisme compris à tort comme nationalisme. Ils reprochent donc, aux patriotes français musulmans, d’être nationaliste et pas assez pro-arabe. Consternant.
Il faut donc comprendre que le seul ethno-centrisme acceptable, c’est celui des Arabes. C’est pratique, parce tout le monde parlera l’arabe au paradis, selon le faux hadith le plus diffusé au monde…
En vérité, Girard sait que l’adoption par la civilisation européenne de l’islam créera de fait un aggiornamento de la pensée islamique. Or il manque de courage lorsqu’il accuse, lui le Gaulois arabisé, les patriotes français de confession musulmane d’être des dominés, et qu’il sous entend en plus que leur objectif est de saper les fondements de l’islam. Belle inversion accusatoire de la part d’un « Gaulois » vivant en France et converti à une religion qu’il pense ethnique :
« La critique systématique des Arabes est depuis longtemps un moyen détourné pour saper les fondements de l’islam. » [sic]
Les Turcs, les Indonésiens et les autres nations musulmanes apprécieront. Girard est trop lâche pour saisir que cette assimilation en cours de masses musulmanes sur une terre non-islamique constitue en effet un défi majeur pour cette religion qu’il défend si mal. La laïcité dévoyée, le matérialisme, l’individualisme, le droit au mariage et à l’adoption pour les homosexuels, l’écroulement de l’institution familiale, de l’Église en tant que référent spirituel ; tout ceci est secondaire à ses yeux. Ce qui compte pour lui et ses copains c’est la dimension ethno-religieuse de l’islam, la Sunna, et la sainte « islamophobie ». Voilà les fruits de la paresse intellectuelle, de la névrose identitaire et du dogmatisme littéraliste.
De Claude Askolovitch, Marwan Muhammad, Karim Achoui, Abdelaziz Chaambi, Caroline Fourest, à ce tartuffe, avec depuis peu l’aide intéressée du système, tous dénoncent en chœur l’antisémitisme « low-cost » : « l’islamophobie ». Juste en dessous de l’islamophobie c’est la cave, et certainement pas le soleil de Dieudonné. C’est la colocation des dominés que partagent les musulmans avec les clandestins et les Roms [3].
Pourtant, du ghetto de Venise à celui de Trappes, quelles différences ?
Pour les juifs, un génocide surmédiatisé, et le modèle de domination politique et économique le plus rentable de l’histoire, si bien décrit par Finkelstein, et mis en chanson par Elvis, « Un pour l’argent, deux pour le spectacle » [4]. Pour le reste, du jumelage talmudique : du kosher au faux halal qui rend obèses, du Goy au Kouffar, des tribunaux rabbiniques inquisiteurs aux pseudo-imams takfiris, des perruques au niqab intégral et sectaire qui symbolise le comble de l’ostentation, et de la disparition de l’élégance française. Une pseudo-solidarité religieuse qui ressemble de plus en plus à du tribalisme basé sur le rejet unanime du « méchant Blanc ». Judiciarisation à outrance, chantages, pleurniches, sectarismes, séparatismes, et islam des pétrodollars.
Oubliés les vertus et les sentiments nobles qui sont l’essence même du monothéisme universaliste islamique. À la trappe, Al Ghazali, au cachot Ibn Rushd et tous les autres primo-humanistes qui ont été la quintessence intellectuelle de la civilisation islamique. Plus personne ne s’inspire de ces monuments de la pensée arabo-musulmane. Leur came à eux c’est Ibn Baz, Ibn Thamiya, Abdel Wahhab et Qardaoui !
Le Christ, avait pourtant mis en garde contre ces Qardaoui et autres néo-pharisiens ismaéliens [5] :
« Malheurs à vous, scribes et pharisiens, hypocrites que vous êtes parce que vous fermez aux hommes le royaume des Cieux, vous n’y entrez pas vous mêmes, et vous ne faites pas entrer ceux qui le désirent, conducteurs aveugles, vous coulez un insecte et vous avalez un chameau, vous pliez devant la lettre de la loi et vous trahissez le coeur de la loi... »
Balèze.
Cat Steven, le chanteur converti, dans un style plus expéditif, devait penser très fort à Girard :
« Heureusement que j’ai découvert l’islam avant les musulmans. »
Lucide.
Ils ritualisent tout, à coup sur pour masquer leurs failles identitaires, et disons le tout net, une foi chancelante et décadente qu’ils habillent des oripeaux pensés par les plus faibles des penseurs de l’Islam, issue du monde oriental qu’adule Girard. Si j’étais limité comme lui, je l’accuserais de « chirk [6] ».
Ils imitent ce qu’il y a de pire dans le judaïsme dévoyé, et dénaturent l’essence du message des prophètes. À force de faire comme ces mauvais juifs, ils ne seront que des « sous-juifs ». Impostures, incompétences, médiocrités, un avilissement pensé par les plus malins d’entre eux, qui se croient fins stratèges, du néo-trotskisme musulman, avec l’idée folle que la fin justifie les moyens, du tribalisme, ou du sémitisme je ne sais plus à force…
Ils ajoutent un M à LDJ, (LDJM de Achoui), ôtent le F de CRIF, (CRI de Chaambi), et lorsqu’ils manquent d’imagination ils font le PIR [7] avec le CCIF financé par Soros. CCIF signifiant sabre en arabe et dont le F renversé en a la forme, au cas où nous n’aurions pas encore compris toute la finesse du message.
Si nous ne savions pas que ces gens étaient de la catégorie des dominés, « les musulmans assis dans les chiottes, au fond des chiottes » (sic), dixit Soral, ils seraient une incitation à l’antisémitisme dans le sens propre, réhabilité et entier du terme.
Girard dénonce la francisation de l’islam, alors que le processus d’acculturation ne touche pas aux dogmes de la foi, et ne pipe pas un mot sur l’aliénation la plus dégradante de sa religion.
Après l’islam takfiriste-psychopathe de Merah, et l’islam troll de Chalghoumi, nous avons maintenant l’islam talmudisé. Rien ne sous sera épargné.
Ils singent le pire des enfants d’Israël. Il serait judicieux de leur rappeler, que le Prophète avait exigé des musulmans qu’ils cessent de prier en direction de Jérusalem.
Sur l’islam, chez Kontre Kulture :