Intervention très intéressante, mais je partage certaines réserves également sur la condamnation à priori des remises en cause de la théorie officielle sur les pyramides (cf. Jacques Grimault, super intéressant). On voit bien que Brighelli ne connaît que dalle au sujet. Il aurait sans doute fait partie des gens qui se gaussaient de Galilée ou d’Einstein quand ils ont remis en cause ce que tout le monde tenait pour acquis à leur époque...
Pour faire bref, je pense que les gens comme Brighelli ont souvent d’énormes oeillères et une incapacité à réellement prendre des chemins de traverse. Pourquoi ? Parce qu’ils ont reçu une instruction très solide (grandes écoles, agrégation, etc.) et finissent souvent - mécanisme logique - par devenir des sortes de "gardiens du temple" du savoir, ou de ce qu’ils pensent être une sorte de savoir "sacré" et "intouchable".
Or le savoir académique c’est aussi une idéologie académique, une vision de la vie "républicaine" académique, une histoire académique... avec parfois des âneries monumentales qu’on tient pour "vraies" car on les a appris de grands noms, à l’école, etc.
C’est ce qui explique que ces gens ont souvent un comportement très "suiviste", "conformiste", soumis. Ils sont là pour défendre quelque chose qu’ils tiennent pour être le vrai et qu’ils défendent comme de féroces zélateurs.
Ils veulent défendre l’édifice. Mais ce sont rarement de grands penseurs, de grands artistes, des révolutionnaires. Ces gens sont souvent extrêmement prévisibles dans leur "pensée" : je suis pour l’égalité, pour la République, pour la croissance, contre le racisme. Je crois à la théorie officielle du 11 septembre (ah oui, ça c’est vraiment un marqueur !)
Bref, ce qu’on présente comme une pensée sérieuse est souvent la lie du pire des conformismes idéologiques.
Donc sauver l’école, oui. Mais pour ensuite s’en affranchir...
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