L’affaire maintenant reconnue des « émeutes du Trocadéro », qui désigne l’ensemble des incidents survenus dans Paris le 13 mai dernier, a consterné de nombreux Français, tant la brutalité de ces bandes de voyous n’avaient d’égal que leur impunité.
Le 23 mai 2013, du haut de son éditorial du Point, son « bloc-notes » [1], depuis lequel il juge le monde de sa voix souveraine, BHL a lui aussi déploré ces événements. Il note que ces jeunes ne s’intéressaient pas au football et qu’il « étaient là pour casser et pour casser seulement » et que nous sommes face à une situation très préoccupante car il s’agissait là de « vandalisme pur. La barbarie à visage barbare ».
Nous ne pouvons qu’être étonné de voir BHL ainsi déplorer la délinquance et les agissements des bandes ethniques, dont l’affaire du Trocadéro n’est qu’une simple illustration médiatisée, lui qui, en « homme de gauche » avait toujours nié la question, en se contentant d’aduler le métissage, et, surtout, d’œuvrer à la division et à la haine de la France. Rappelons-nous sa franche contribution, au côté de ses coreligionnaires, au phénomène SOS Racisme et toutes ces années de propagande littéraire anti-France que résume avec éclat son fameux ouvrage L’idéologie Française.
BHL tempère cependant son propos au sujet de ces émeutes. Après tout, nous dit-il, des violences urbaines, il y en a eu de tout temps, et il faut de surcroît se réjouir en constatant que le football s’éloigne définitivement des dégoutants relents nationalistes qui ont marqué la scène sportive par le passé, comme en Serbie par exemple, et comme en France, nous supposons, avec le virage Boulogne. Oui, vraiment, mieux vaut encore des carnages urbains que des supporters brandissant des drapeaux nationaux !
Malgré tout, Bernard sait qu’il doit justifier pourquoi il accorde quelques lignes à un problème de délinquance, après avoir toujours rejeté avec dédain les plaintes provenant du prolétaire français, raciste éternel [2] et ignorant qui pue la sueur. À cet effet, il nous explique que ces violences ont la particularité d’être apolitiques et récréatives, ce qui les démarque des violences habituelles de l’histoire.
En bref, rien qui n’ait été affirmé depuis des décennies. Nous nous devons donc d’aider un peu Bernard à sortir de ses contradictions. Le problème n’est-il pas plutôt que la délinquance généralisée est venue s’étaler jusque sous les beaux balcons haussmanniens de son lectorat ? Voila une bonne piste. De plus, peut-être Bernard a-t-il aussi une petite rancœur contre ses ex-protégés, comme en témoigne son bloc-note du 18 novembre 2012 [3], car certains d’entres eux se seraient, paraît-il, laissé pousser la barbe et auraient commencé à traiter la question du Moyen-Orient à leur façon ?
Voila ce qui agace Bernard. Que les voyous assassinent, violent, pillent, insultent les Français et la France, tout va bien, c’est le plan. Mais qu’ils commencent à tout casser à deux pas des pied-à-terre de l’hyper classe, pas question ! Et il paraît en plus qu’on entend parfois dans les quartiers « À bas Israël ! » au lieu de « Nique la France ! », quelle horreur ! Qu’on les jette en prison !
S’il continue ainsi, BHL va-t-il lui aussi, comme d’autres intellectuels juifs, venir pleurer dans les jupes des patriotes Français et invoquer la guerre sainte judéo-chrétienne, après avoir, pendant des décennies, semé la haine et le sang ?