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Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

De nombreux médias se sont récemment fait l’écho d’une étude américaine, qui compare l’impact des responsabilités professionnelles sur l’occurrence de symptômes dépressifs chez l’homme et la femme [1]. L’étude a ainsi mis en évidence que les femmes occupant des responsabilités dans les entreprises seraient plus stressées et présenteraient davantage de symptômes liés à la dépression que la moyenne des femmes. Chez les hommes ayant eux aussi des positions managériales, au contraire, les symptômes de dépression seraient non seulement plus faibles que chez les femmes de même niveau professionnel, mais ils seraient aussi moindres que ceux que l’on pourrait rencontrer chez les hommes en général.

L’étude est le fruit du travail d’une sociologue, Tetyana Pudrovska, de l’université du Texas. Elle a été réalisée sur un panel de quelques milliers d’hommes et femmes, en utilisant des données de 1993 et de 2004. Les sujets étaient alors âgés de 54 ans, puis 65 ans. Plusieurs types de responsabilités ont été observés, et les tendances précitées se sont à chaque fois confirmées. Ce sont chez les femmes ayant à recruter et licencier des collaborateurs dans le cadre de leurs fonctions que l’on trouve la plus grande différence par rapport à la moyenne des femmes [2].

Les conclusions issues de l’étude et reprises par les articles de presse sont qu’une telle différence entre les deux sexes serait bien évidemment due aux « stéréotypes » qui pèseraient sur les femmes. Ces stéréotypes nuiraient à leur sentiment de légitimité pour assurer des tâches de management, ce qui leur causerait un très injuste mal-être [3].

Les conclusions, comme souvent en matière d’étude statistique ciblée sur le genre, violent ainsi un principe de bon sens absolument évident : une différence statistique observée entre deux groupes dénonce un biais exogène si et seulement si on peut raisonnablement établir que ces groupes sont, d’un point de vue endogène, égaux à l’origine face au phénomène observé. Et l’erreur vient bien de là : l’étude part du principe que les hommes et les femmes sont « égaux » en termes de capacité et de sensibilité dans un contexte professionnel donné. Les différences statistiques entre les hommes et les femmes ne peuvent ainsi qu’être le résultat d’un biais « culturel » : les fameux stéréotypes.

Il pourrait suffire de considérer les conclusions de l’étude comme nécessairement fausses, puisqu’elles font l’oubli aberrant d’une réalité bien charnelle : un homme est un homme et une femme est une femme. Ce propos peut cependant être affiné en faisant appel aux travaux d’Otto Weininger : chaque individu est en réalité une combinaison de masculin et de féminin, chacun des deux pôles ayant des caractéristiques fondamentales propres. On trouvera ainsi plus généralement des caractéristiques masculines chez les hommes et inversement, sans que cela n’exclue la grande diversité de caractères possibles de part le nombre infini de compositions potentielles des deux tendances. Et on peut déduire que, additionnée aux spécificités de la personnalité, cette composition conditionne le caractère d’un individu et le rend adapté, ou non, à telle ou telle position ou contexte professionnel. La théorie rejoint ainsi les réalités factuelles que chacun peut facilement observer au quotidien.

Mais alors pourquoi trouve-t-on aujourd’hui, aux côtés de femmes tout à fait à l’aise dans des postes de direction (des femmes aux caractères singuliers dont la masculinité importante dans leur composition perce jusque dans les traits physiques et comportementaux, comme nous invite à l’observer Weininger) d’autres femmes qui occupent ces même types de postes bien qu’elles y rencontrent une souffrance personnelle, preuve de leur volonté de poursuivre une carrière en inadéquation avec leur caractère propre ?

Il faut pour expliquer cela se rappeler des contraintes que notre époque fait peser sur les choix de vie : pression matérielle (insuffisance d’un salaire unique pour assurer des revenus aisés) pression émotionnelle (nécessité d’auto-suffisance financière dans un monde d’individualisme et de prédation où même la protection des siens, la famille, laisse sa place aux mécanismes intéressés du marché) ou encore et surtout pression symbolique (mythe de la femme indépendante, dévalorisation du rôle de mère au foyer, réussite professionnelle placée comme unique voie d’épanouissement…). On notera aussi l’impact encore faible mais grandissant de la féminisation des postes de direction, imposée directement par la mise en place des quotas.

Ainsi le résultat de l’étude nous en dit-il en réalité plus sur les différences inhérentes entre les particularités propres à la féminité et à la masculinité, en l’occurrence leur adéquation avec les interactions humaines que supposent un poste de direction, que sur de prétendus stéréotypes. Accepter de considérer l’inverse, comme le fait l’étude, est aussi juste d’un point de vue méthodologique que d’affirmer, par exemple, que si les hommes composent plus de 95 % de la population carcérale, c’est parce qu’ils sont discriminés par l’appareil judiciaire et subissent des « stéréotypes » !

Au-delà des réalités charnelles des deux sexes, les rapports socio-économiques ne sont en fait que peu motivés par des prétendus héritages culturels relatifs au genre, comme le prétend le voile mensonger du féminisme, mais bien par des dynamiques de rapports de classe. Un fait rappelé par Alain Soral, dans la continuité de travaux de Michel Clouscard :

 

 

Et comme nous parlons de rapports de classe, il ne faut pas oublier qu’à coté de la femme cadre supérieure, cette « victime » que l’on devrait plaindre car son ambition mal placée l’a amenée au stress et aux « symptômes » dépressifs, le quotidien de nombreuses femmes de milieux plus modestes est bien plus cruel. Le paradigme libéral-libertaire, dont le féminisme est d’ailleurs l’un des premiers relais idéologiques, a entraîné la généralisation de la précarité du travail (flexibilisation du marché du travail et chômage de masse organisé) de l’insécurité généralisée (laxisme judiciaire et abandon des quartiers populaires) et de la solitude (individualisme forcené et dévalorisation de la famille).

Une évolution lapidairement mais parfaitement mise en lumière par Dominique Venner à travers ces quelques lignes, qui prouvent au passage que la gauche du travail et la droite des valeurs se retrouvent souvent par le constat honnête de la réalité et le sérieux de l’analyse !

« Les femmes en pâtissent [du féminisme], comme elles pâtissent d’un système éducatif qui les prépare à divers métiers entrant dans la logique production/consommation en les détournant de leurs fonctions sacrées. Il est vrai que prendre deux fois par jour un bus ou un métro bondés et subir ensuite les avanies d’un chef de service, de collègues ou de clients revêches est un sort épanouissant ! […] Les jeunes mariées et les jeunes mères ayant été souvent transformées en handicapées bardées de diplômes, c’est tout bénéfice pour le système marchand et celui de consommation. Les femmes produisent des salaires qu’elles sont priées de dépenser illico en fringues jetables, entretenant le très rentable et inutile mécanisme du gaspillage. »

Dominique Venner Le Choc de L’histoire, Via Romana, 2011, p.76

 
 






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  • #1059537
    Le 15 décembre 2014 à 11:04 par bKK
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Quelqu’un a-t-il des nouvelles de la nana en agence de pub qui débat contre Alain ?

    C’est marrant plusieurs fois je me suis amusé à googler les anciens débateurs d’Alain, et je mesure la différence de parcours...c’est édifiant.

    Concernant les femmes qui privilégient leur carrière avant leur famille...c’est un fléau. Je suis un homme de 28 ans, sans me vanter je pense avoir déjà un bon parcours et une situation "matérielle" qui va dans le bon sens. Mais putain c’est à se demander où trouver les vraies filles de nos jours, et surtout avec le modèle en familial actuel en crise ça fout les jetons. Bosser toute sa vie pour perdre la moitié, ne plus voir ses gosses etc... les hommes prennent chers.
    Je suis de très près les USA à ce niveau là...et ça commence à devenir très critique. Les hommes commencent à protester. Etant donné que le féminisme radical vient de là bas et que souvent le remède est ) coté du poison, je vois venir des grosses vagues de changement.

     

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    • #1059820
      Le Décembre 2014 à 17:29 par kasiar
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Hélàs quelque chose me dit que c’est pas pour maintenant.
      Ou plutôt il faudrait une organisation aussi brillante que celle de la gouvernance, qui non seulement possède les organes de pouvoirs : médias, universités, écoles, entreprises, politiques,militants mais en plus de nos propres faiblesses celles de se diviser.
      Les récents événements au sein de la dissidence en sont la preuve la plus flagrante.
      Ne pas oublier que à l’instar du célèbre adage, "Rome ne s’est pas fait en un jour", l’Empire lui s’est fait sur des siècles, voire des millénaires.
      Il faudrait vraiment une catastrophe du genre scientifique, pour enfin faire réfléchir les moutons que nous n’avons jamais cessé d’être.

       
  • #1059565
    Le 15 décembre 2014 à 11:59 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Il y a deux disciplines qui échappent presque complètement aux femmes et demeurent des mystères pour elles : la philosophie et dans une encore plus grande mesure... la conduite automobile !
    Qu’on se le dise, merde, quand même !
    Mais il y a heureusement les domaines dans lesquelles elles excellent, comme celui de leur propension à persister dans l’erreur et à toujours la ramener quand elles seraient bien inspirées de se taire...
    Mais bon, c’est aussi pour cela qu’on les aime ! Et puis il est toujours utile de constater du genre médiocre de l’espèce afin d’éviter son naufrage...
    Bon, je pourrais encore grossir le trait mais, même elles, risqueraient de s’en rendre compte, c’est dire !

     

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    • #1059891
      Le Décembre 2014 à 18:13 par Le ylar
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Bon, je pourrais encore grossir le trait mais, même elles, risqueraient de s’en rendre compte, c’est dire !

      En tout cas pour celles qui viennent ici, rassurez-vous je pense qu’elles ont parfaitement compris.
      Bonne route.

       
    • #1061536
      Le Décembre 2014 à 09:34 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      @ Le ylar

      Très juste, mais celles-là sont pour la plupart des perles peu enclines à l’hystérie et la médiocrité mais souvent de caractère bien trempé, nous les remercions quand elles nous engueulent... car c’est pour notre bien !

       
  • #1059585
    Le 15 décembre 2014 à 12:45 par Nicolas Tesla
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    La femme carriériste sans doute la plus malheureusement intérieurement, mais aussi la plus chiante surtout pour les mecs : a éviter comme la peste surtout si vous voulez vous marier ou même ne serais-ce que d’entretenir une relation libre.
    Le pire c’est d’avoir une femme comme supérieur hiérarchique ou aux ressources humaines, niveau irrationalité et tyrannie ça bat des records...

     

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  • #1059896
    Le 15 décembre 2014 à 18:17 par Les je sont faits
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Je suis ravie d’être une femme, mère de famille, prolétaire et en paix avec elle-même.Et je n’ai aucun problème avec mes insuffisances de tous ordres. Même les défauts de mes qualités me conviennent. Messieurs, sans rancune.

     

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  • #1059998
    Le 15 décembre 2014 à 20:00 par Vox Populi
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Opposer hommes et femmes n’a de toutes façons aucun sens.
    Nous sommes différents à l’extérieur comme à l’intérieur. Nos aptitudes sont différentes. Nos modes de pensée sont souvent différents. Nous sommes complémentaires et c’est tout !
    La seule chose qui vaille, c’est l’équité, c’est à dire un traitement homme/femme qui soit juste et qui tienne compte de nos différences.
    Après, le reste, c’est de l’idéologie...

     

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  • #1060006
    Le 15 décembre 2014 à 20:07 par Gerard John Schaefer
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Sophie.
    Elle représente la complémentarité de chaque homme éclairé.

     

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  • #1060098
    Le 15 décembre 2014 à 21:15 par Lotus
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Bonjour,
    J’aimerais connaitre un cadre qui ne soit pas stressé aujourd’hui.
    Que ce soit un homme ou une femme. Si vous ajoutez à cela, les problèmes organisationnels de la vie familiale, il n’y a rien d’étonnant à ce que les femmes cadres soient plus stressées que leurs confrères. Nul besoin de l’expliquer par une discrimination quelconque.
    Que, parmi mes consœurs, les plus touchées soient celles en liaison directe avec le futur possible d’un être humain confirme simplement leur intérêt pour leurs congénères.
    D’autre part, un homme acceptera peut-être plus difficilement d’avouer son stress, d’autant plus si c’est un homme de pouvoir.
    Il me semble que ces explications peuvent suffire à l’explication de texte sans avoir à subir un déferlement de propos misogynes, tendant à renvoyer la femme dard dard derrière ses fourneaux. ( petit aparté : il n’est nul besoin de chercher plus loin la raison de votre solitude, messieurs )
    A chaque femme, la liberté de choisir ses priorités !
    Le féminisme nous a apporté le droit de sortir de chez nous ( en simplifiant ) mais il nous refuse aujourd’hui le droit d’y rester si c’est notre choix.
    Pour conclure, que ce soit cadre, non cadre, homme, femme : on est tous victime de cette société.

     

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    • #1060184

      « On ne devrait autoriser aucune femme à rester à la maison pour s’occuper de ses enfants. La société doit être totalement différente. Les femmes ne doivent pas avoir cette option, car si cette option existe, trop de femmes la choisiront. »
      Simone de Beauvoir, 1975.

      Illusion de libération de la femme. la sortir - de force - de son foyer pour la jeter dans les griffes du capital... tout en lui apprenant au passage à dénigrer les hommes.

      Renseignez-vous sur les mouvement des "herbivores" au japon ou encore des "mgtow" aux US.
      Ces jeunes hommes ne désirent plus se marier, cherchent un job a temps partiel et s’occupent d’eux-même... en évitant toute relation durable avec la gent féminine.

      J’y vois les prémices d’un phénomène à grande échelle.

       
    • #1060324
      Le Décembre 2014 à 00:44 par Nicolas Tesla
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      @ mc tu connais les Grass-Eater !?
      Ce "mouvement" informel prends de plus en plus d’ampleur surtout au Japon et aux USA, le principe est simple : se retirer du jeu. Le but, taper la ou ça fait mal : le portefeuille. Si une grande partie de la population masculine jouait a ce petit jeu, le truc qu’on appelle "civilisation" cesserait d’exister tout simplement. Ce mouvement est non-violent et pacifique mais extrêmement destructeur pour nos sociétés modernes et féministes.
      Who is John Galt ?

       
    • #1060492
      Le Décembre 2014 à 09:08 par Lotus
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      en réponse à mc
      Que De Beauvoir soit une folle extrémiste n’implique pas que le mouvement de libération des femmes n’aie des bases justifiées. La situation actuelle est plus à mon avis une valorisation des valeurs/ capacités féminines dénigrées pendant des siècles que la dévalorisation de son partenaire.
      Le mouvement que vous citez , je le connais bien en Asie dans une société encore très "traditionnelle" où les femmes sont majoritairement au foyer. La réaction de ces jeunes hommes est surtout en opposition avec une société hiérarchique et oppressante qui ne leur laisse que peu de liberté.
      Si les hommes ont des difficultés pour s’adapter à une société laissant plus de place aux femmes, ( voir tous les messages concernant ce sujet) ce n’est qu’un signe supplémentaire que notre civilisation est au bout du rouleau.
      Mais sincèrement, je ne pense pas que ce soit majoritairement le cas.
      Le patriarcat a abouti au féminisme extremiste, maintenant le balancier est peut-etre aller trop loin !
      La guerre des sexes n’a aucun sens et est contre productive, l’ennemi de l’homme ce n’est pas la femme...

       
    • #1061157
      Le Décembre 2014 à 21:40 par kasiar
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      La situation actuelle est plus à mon avis une valorisation des valeurs/ capacités féminines dénigrées pendant des siècles que la dévalorisation de son partenaire.




      Ah oui, rien que ça ? vous nous trouvez des sources ou des témoignages sérieux qui abonde dans votre sens, ou le seul fait de mettre tout sur un certain « patriarcat » constitue pour vous une explication apparemment suffisante ?



      Si les hommes ont des difficultés pour s’adapter à une société laissant plus de place aux femmes,




      C’est un signe que le féminisme/progressisme/antiracisme ... bégaie à son tour ce qu’ils décrivaient à une certaine époque, à savoir oppression des minorités et aliénation. Minorité représentant les femmes allant à l’encontre des conventions dites patriarcales.
      Le problème est évidemment beaucoup plus complexe de nos jours, car si l’on enlève la propagande dont les femmes en sont de ferventes fidèles (télévision, presse, affiches, collègues branchées et inconsciemment hautaines), la parité(autre terme pour la discrimination ouvertement misandre), moins de militantisme on aurait sans doute moins de femmes cadres, ingénieurs... Comment peut on avoir autant d’appui pour une femme cadre et continuer se regarder dans un miroir (c’était pas misogyne par contre désolé si j’ai laissé penser le contraire) ?




      La guerre des sexes n’a aucun sens et est contre productive, l’ennemi de l’homme ce n’est pas la femme...




      Allez dire celà aux revanchardes qui sont médiatisées et favorisées et dont ils ne se cachent plus.
      Tous nos problèmes viennent de tout en haut l’oeil de Sauron.

       
    • #1061523
      Le Décembre 2014 à 08:55 par Lotus
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      @ Kasiar

      Dans mon premier message, je pense avoir assez clairement exprimé que je ne suis pas extrémiste.
      Sinon je ne serais pas adhérente.
      Je suis cadre, ingénieur. J’ai choisi de l’être, et pas pour une question de quotas.
      Je suis entourée d’hommes qui - me semble-t-il - sont toujours des hommes, et ne se sentent pas dévalorisés dans notre société.
      Que le mouvement féministe ait été crée par des personnes qui avaient un autre agenda que l’émancipation des femmes c’est évident.
      Combien de femmes "hautaines", dévalorisant les hommes cotoyez-vous tous les jours ?
      Mon propos concerne la société française, pas l’élite hystérique (LGBT) à laquelle vous vous referez (revanchardes) dont l’agenda est bien trop clair, et qui n’ont rien à voir avec les vrais gens, ni le fourbe et falsifié contenu des gros médias.

       
    • #1062243
      Le Décembre 2014 à 20:55 par kasiar
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Pour avoir débattu avec bien des féministes et assimilés, je peux vous dire que vous êtes loin d’être une de ces extrémistes. Au contraire, je me permets de débattre sur certains points, car je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse. Dans le cas où vous seriez effectivement une extrémiste, je n’aurais jamais fait preuve d’une once d’indulgence.



      Combien de femmes "hautaines", dévalorisant les hommes cotoyez-vous tous les jours ?




      Je ne sais pas où vous bossez, mais c’est plus fréquent dans les milieux féminins. Vous avez de la chance, les milieux masculins semblent être appréciés par les femmes, qui reconnaissent elles-mêmes la mesquinerie dont font part certaines de leur semblable, de par leur légèreté intellectuelle.
      Je ne me suis pas amusé à les comptabiliser. De même que dans certains milieux encore majoritairement masculins (SSII) il y a bien des femmes dans ce cas-là il ne faut pas se voiler la face.
      J’ai le souvenir par exemple d’une expérience passée où j’étais intervenu dans une société dans Paris 7ème où une employée affichait ouvertement son militantisme féministe (j’ai fait la sourde oreille par précaution). Eh oui, il n’est pas rare dans Paris que les femmes affichent ouvertement ou semblent réunir tous les symptômes tragiques et abominables qui donne une acception négative de la femme en particulier moderne. C’est la capitale de toutes les saloperies et déviances en même temps



      Mon propos concerne la société française, pas l’élite hystérique (LGBT) à laquelle vous vous referez (revanchardes) dont l’agenda est bien trop clair, et qui n’ont rien à voir avec les vrais gens, ni le fourbe et falsifié contenu des gros médias.




      Je ne doute pas un seul instant de l’honnêteté dont vous transparaissez via votre post. Loin de là. Ce que je voulais dire est qu’il ne faut juste pas perdre de vue que ces minorités ont une influence aussi forte qu’insaisissable envers le reste des concitoyens de chaque Etat concerné. Et font preuve d’une stratégie extrêmement brillante, pour s’imposer au reste du monde. C’est assez compliqué à développer ici, mais dites-moi si je suis assez clair.
      Les LGBT, antifas et féministes (surtout les radicales, les autres ne faisant malheureusement que les suivre) sont effectivement les pions de cette marche sociale forcée dont les tenants sont parfois difficiles à identifier.

       
  • #1060302
    Le 16 décembre 2014 à 00:14 par LS
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Bravo patron !
    Toujours prompte à remettre les pendules à l’ heure, même 16 ans en arrière.

     

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  • #1060579
    Le 16 décembre 2014 à 11:28 par Heisenberg
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Bonjour,

    Etant croyant ayant la trentaine,je suis quelqu’un qui sait où se placer,professionnellement,idéologiquement et religieusement.Cependant,n’ayant jamais eu de compagne et étant très intrigué par la gent féminine,je dois avouer qu’en occident les femmes donnent de de moins en moins envie à cause des multiples exemples d’échec de relation et de femmes ayant la quarantaine et étant seules.Ces choses là,je les ai déjà plus ou moins déclarées en commentant d’autres articles.Le problème de ma génération,c’est qu’on a pas un modèle ou exemple contraire à l’image véhiculée de la femme qui est égale à l’homme,particulièrement en occident.Ce qui fait qu’au final,le seul intérêt pour moi réside dans l’attirance physique.J’ai beau discuté avec elles sur divers sujets dans diverses situations (travail,rencontre par l’intermédiaire d’amis,voisin....),je constate que nous sommes beaucoup trop différents pour y voir l’ébauche d’une quelconque relation.Je ne me crois pas supérieur et je ne les méprises pas,loin de là,mais les différences entre nos visions des choses sont trop importantes.

    Au final,seul le besoin physique reste.Le manque d’affection ne me manque pas ou le besoin de fonder un foyer car se sont des choses que je ne connait pas.

    Je ne me sent pas malheureux pour autant,mais je me décris comme quelqu’un de curieux et à part en comparaison de mes collègues qui ne se posent aucune questions sur le monde dans lequel ils vivent (des consommateurs en somme).

     

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    • #1061819
      Le Décembre 2014 à 14:18 par Souch39
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Bonjour,
      Tu as raison de ne pas te corrompre en une relation où tu perdrais ton temps et ton énergie à cohabiter avec une personne qui se situe "dans un autre monde"
      J’essaie de "convaincre" subrepticement ma "compagne" qu’elle "abandonne" sa profession pour qu’on reste ensemble et afin de faire notre vie ensemble…
      Sans quoi je me séparerai cette travailleuse avec qui le temps partagé ressemble de plus en plus à celui de deux collègues de travail…
      Je lui ai même dis que, depuis qu’elle s’est mise à travailler, ma relation avec elle perdait beaucoup de son intérêt… elle a pleuré car a semblé comprendre… la pauvre doit être "tiraillé" entre "moi" et "son travail",…
      Pour moi, partager ma vie quotidienne devient ennuyeux, voire détestable, je la rejette plus que je l’embrasse…
      Il me serait préférable, quitte à partager ma vie avec "un travailleur", que ce soit avec un homme, car il serait plus aisé de parler de tout et de rien avec, lui, quelqu’un qui a la même condition (masculine donc travailleur)

      J’espère que ma compagne aura le courage d’abandonner sa prison-travail pour épouser ma liberté d’homme…
      Sinon ce sera sans moi, car je n’aime pas cette nouvelle "personne" (bien qu’elle fasse tout ce qu’elle peut)

       
  • #1060593
    Le 16 décembre 2014 à 12:00 par PatriceT
    Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

    Je connais assez bien un sujet connexe... non pas le stress en entreprise, mais la traumatologie psychique, c’est à dire les cas de stress dépassé.

    Et là, ce que les chiffres épidémiologiques apprennent est assez édifiant :
    - L’exposition à un événement traumatique (sur une vie entière) est supérieure chez les hommes, mais en proportion modérée, vers 20% (typiquement 55%H vs 45%F).
    - A l’inverse, les victimes de traumatismes sont deux fois plus nombreuses chez les femmes (typiquement 6%H vs 12%F).

    Le fait que les femmes soient deux fois plus traumatisées en étant 20% moins exposées montre clairement que les femmes présentent une vulnérabilité neurologique au stress en moyenne nettement supérieure à celle des hommes. On peut en conclure aussi que le mode de vie et l’idéologie occidentale prennent insuffisamment en compte cette différence naturelle.

    Une source que je peux mentionner est cette thèse de doctorat (p64-75) : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-007...

     

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    • #1062566
      Le Décembre 2014 à 09:28 par Souch39
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Merci pour ton lien,

      Je dois trouver un sujet de thèse en médecine générale, que j’aimerais plus psycho-social que somatique, si tu as une idée dans tes tiroirs...

       
    • #1065286
      Le Décembre 2014 à 16:40 par PatriceT
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Souch39, merci de ta confiance, mais je ne suis pas sûr de t’être très utile dans ta recherche. Vu que moi je suis juste bénévole et pas médecin (mais scientifique tout de même) il me manque des connaissances médicales générales pour pouvoir t’éclairer.

      Mon intuition me dit seulement qu’il y a des choses à faire dans le domaine de la traumatologie et de la reproduction des violences : synthèses des observations de la psychanalyse, de la psychologie comportementale et de la neurologie, plus l’apparition d’outils modernes comme ceux du neurofeedback... mais cela est probablement un peu loin de tes préoccupations.

       
    • #1065789
      Le Décembre 2014 à 14:24 par Souch39
      Dépression des femmes cadres : les "stéréotypes" ont bon dos

      Merci Patrice,

      En effet, je m’intésserait plus aux aspects psychanalytiques des choses, race aux observations cliniques des personnes souffrant

      En ce moment par exemple, et pour des raisons avant tout personnelles, je m’interesse
      - au manque de père pour les hommes : les articles d’ER par « un prêtre catholique » m’ont conduit à Xavier Lacroix (Passeurs de vie. Essai sur la paternité), philosophe et théologien, et à Guy Corneau (Père manquant, t,fils manqué), psychanalyste.
      - à la place occupée par les femmes : ma compagne travaimle comme interne en medecine, elle s’est deja transformee physiquent et psychiquement en moins de deux mois. L’article d’ER tombe donc à point.
      .en gros, j’aimerais etudier les consequences de ces faits « sociétaux » sur les existences individuelles et les implications collectives.

       
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