Egalité et Réconciliation
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D’où vient la haine ?
La pieuvre et le panier de crabes

Les suppôts de Satan

Nous avons le sentiment d’être dirigés par des gens qui nous veulent du mal. C’est cette conviction intime qui rassemble ce qu’on nomme la dissidence. Nos élites nous semblent animées des plus mauvaises intentions à notre égard, et leurs discours sonnent à nos oreilles comme des mensonges destinés à cacher leurs sombres desseins et endormir notre méfiance. Croient-ils agir pour le bien de l’humanité avec leur projet d’ordre mondial sécuritaire et hygiéniste, hostile à toute forme d’identité, de race ou de genre ? Nous avons du mal à le croire. La crise du covid a été pour beaucoup un révélateur ; nous voyons bien qu’ils veulent en réalité nous asservir et nous déshumaniser, nous détruire spirituellement, psychologiquement, socialement, et même biologiquement et génétiquement.

Qui sont-ils ? Et d’où vient cette haine ?

Avons-nous affaire à des psychopathes ? Une collection de psychopathes ne peut pas former une structure unifiée, un organisme social doté d’une volonté collective, car les psychopathes se bouffent entre eux. Une communauté de psychopathes est un oxymore. Même un gang criminel ne peut pas fonctionner avec un psychopathe, comme le note Mr. White (Harvey Keitel) dans Reservoir Dog. Une collection de psychopathes individuels, ou simplement de gens animés par la soif du pouvoir, sans objectif qui transcenderait ou au moins fédérerait leurs ambitions personnelles, ne forme pas un organisme capable d’une volonté propre : c’est un panier de crabes.

Pour que nos maîtres forment une entité soudée, il faut qu’ils soient davantage qu’une classe ou caste d’hyper-riches sans scrupules. Il faut qu’ils soient structurés, hiérarchisés, disciplinés. C’est pourquoi nous les imaginons organisés en confrérie ou société secrète. C’est l’image qui nous est aimablement proposée par Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut, une image qui se superpose dans notre esprit au très secret club Bilderberg.

Et puisque la haine du genre humain émane du diable – comme l’amour du genre humain émane de Dieu –, nous imaginerons cette société secrète comme sataniste. Ces gens-là sont des suppôts de Satan. Vouent-ils vraiment un culte à Satan ? Alex Jones nous assurent qu’ils adorent, au Bohemian Grove, le dieu cananéen Baal ou Moloch, qui n’est autre que le diable (car le christianisme nous a enseigné que les dieux païens sont des démons). Ou bien ne sont-ils qu’« inconsciemment satanistes » ? Mais dans ce cas, que sont-ils consciemment ?

La notion de société secrète satanique n’est pas nouvelle. Dans la France du XIXe siècle, déchirée par la guerre civile entre la République et l’Église, une partie de la hiérarchie cléricale accusait la franc-maçonnerie d’être précisément un culte satanique. L’écrivain français anticlérical Léo Taxil joua un sale tour à cet antimaçonnisme catholique par un fameux canular : en 1886, frappé d’excommunication, il annonce sa conversion et entame une campagne contre les francs-maçons, dénonçant leurs prétendues pratiques sataniques à l’aide de rumeurs et de faux témoignages, dont celui d’une certaine Diana Vaughan. Le pape Léon XIII accrédite ses révélations et le reçoit en audience. Fort de ce soutien, Taxil lance en 1892 le journal La France chrétienne antimaçonnique, qui aura un certain succès dans les milieux catholiques. Mais en 1897, quand un historien mène une enquête et jette le doute sur les révélations de Taxil, celui-ci prend les devants et avoue sa « mystification » lors d’une conférence publique, expliquant que sa conversion était feinte et que son but était de parodier et ridiculiser le fanatisme antimaçonnique de nombreux catholiques.

La croyance au satanisme maçonnique a cependant la vie dure dans les milieux catholiques. En témoigne encore récemment le succès du film Les Survivantes, produit par le très catholique Augustin de Rougé, dont l’une des intervenantes, Hélène Pelosse, prétend avoir été traînée par son grand-père « franc-maçon satanique » dans des messes noires au cours desquelles des bébés étaient sacrifiés et consommés sous les deux espèces du corps et du sang. Tout cela lui serait revenu à la mémoire sous formes de « flashs », à grand renfort d’exorcisme et d’hypnothérapie, après une amnésie de plus de trois décennies, selon le schéma classique des « faux souvenirs d’abus rituels » qui déclenchèrent la « panique satanique » des années 80 et 90 aux États-Unis (voir le film À la recherche de Satan traduit par ERTV). Une autre intervenante du film, Anneke Lucas, interviewée tout récemment par Patrick Bet-David (1,6 million de vues), fait le lien entre club Bilderberg et pédosatanisme, sans oublier bien sûr MK-Ultra (voir mon article précédent « La pilule noire »).

Ce fut l’un des coups de génie de l’opération psychologique QAnon de conjurer cette image parfaite en puisant dans notre vieux fond religieux, notre inconscient collectif. Ils n’ont même plus besoin de faire semblant d’être rationnels. Il y a quelques semaines, Ryan Matta, qui porte l’armure de Dieu, expliquait dans son nouveau film Operation Amber Alert : « Le gouvernement américain a été détourné par un réseau de pédophiles d’élite si bien implantés qu’ils font partie du mobilier [they are practically the wallpaper] au Congrès, au Sénat, à la Maison-Blanche et dans toutes les agences à trois lettres que vous pouvez nommer. » La preuve en est que les autorités fédérales ont perdu la trace de 437 103 migrants mineurs (selon Matta) sous l’administration Biden. Où pourraient bien se trouver ces mineurs, sinon dans des réseaux de trafic sexuel dirigés par des démocrates sataniques en partenariat avec les cartels mexicains ?

Les suppôts de Yahvé

Bien avant l’apparition de la franc-maçonnerie, la haine du genre humain était un trait communément attribué aux juifs. On accusait les juifs de conspirer contre les chrétiens, d’empoisonner leurs sources, d’enlever leurs enfants pour les tuer rituellement entre Pourim et Pâques.

Le monde romain n’avait pas attendu le christianisme pour se représenter les juifs comme possédés par la haine du genre humain. Il y a quasi-unanimité à ce sujet chez les penseurs grecs et romains, comme on peut le constater avec l’anthologie de Peter Schäfer, Judéophobie : attitudes à l’égard des Juifs dans le monde antique (Éd. du Cerf, 2003). « Avec leurs frères, fidélité à toute épreuve, pitié toujours secourable ; contre le reste des hommes, haine et hostilité », écrivait Tacite au premier siècle de notre ère. Tacite valide la théorie selon laquelle les Hébreux n’avaient pas fui l’Égypte, mais en avaient été chassés comme un peuple « maudit des dieux ». Ils se seraient donné comme chef Moïse, qui « pour s’assurer à jamais l’empire de cette nation, lui donna des rites nouveaux et un culte opposé à celui des autres mortels. Là est profane tout ce qui chez nous est sacré, légitime tout ce que nous tenons pour abominable ».

Dans un édit de l’empereur Claude daté de l’an 41, le climat de guerre civile fomenté par les juifs d’Alexandrie est assimilé à « une sorte de maladie publique capable d’affliger toute la terre habitée ». Isidoros, le chef d’une délégation de Grecs alexandrins montés à Rome pour se plaindre des juifs, déclare à l’empereur : « Mon grief contre eux est qu’ils s’efforcent de précipiter le monde entier dans un état de trouble. » Apion, un autre Grec d’Alexandrie, a écrit un best-seller contre les juifs, qui est perdu mais connu partiellement par la réfutation qu’en a faite l’historien juif Flavius Josèphe (Contre Apion) ; il prétend que les juifs adorent dans leur temple une tête d’âne en or. L’idée découle de la rumeur selon laquelle le dieu des juifs serait Seth, le dieu égyptien à tête d’âne, rumeur documentée par l’historien grec Plutarque dans son traité sur Isis et Osiris. Seth est le meurtrier d’Osiris, exilé par la communauté des dieux dans le désert de Judée. Il est pour les Égyptiens le dieu du mensonge, de la division (diabolos) et de la famine, soit un équivalent polythéiste de Satan.

Il en va différemment, bien entendu, dans la chrétienté, qui admet que les juifs furent les premiers à adorer le vrai Dieu, Créateur du ciel et de la terre, et Père de l’humanité. Certes, on reconnaît aussi que le caractère de ce Dieu s’est adouci depuis qu’Il a un Fils, mais c’est bel et bien le même Dieu – toujours aussi jaloux, d’ailleurs, puisqu’il persiste à considérer tous les autres dieux, sans exception, comme démoniaques, et détruit systématiquement leurs sanctuaires.

Devenus chrétiens, les Romains concevaient encore les juifs comme animés d’une méchanceté atavique, mais, ne pouvant plus attribuer la méchanceté des juifs au dieu des juifs, ils l’expliquèrent au contraire en affirmant que les juifs s’étaient détournés de Dieu et avaient rejeté le Messie que Dieu leur avait pourtant annoncé par ses prophètes. On ne met plus en cause le Tanakh (l’Ancien Testament) et sa litanie de crimes ordonnés par Yahvé, mais, à partir du XIIIe siècle surtout, le Talmud et la Kabbale. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains pensaient que les juifs étaient un peuple maudit parce qu’ils adoraient leur dieu Yahvé et haïssaient tous les autres ; les chrétiens pensent que les juifs étaient un peuple saint tant qu’ils adoraient leur dieu Yahvé et haïssaient tous les autres, et qu’ils ne sont maudits que depuis qu’ils ont rejeté le Christ.

L’accusation de haine du genre humain, loin de s’atténuer, s’enrichit dans la chrétienté de celle d’infanticide rituel. De tels crimes furent régulièrement attribués aux communautés juives européennes depuis le début du Moyen Âge. En 1475, un procès retentissant mit en cause la communauté juive de Trente dans l’enlèvement et le meurtre rituel du petit Simon, dont le martyre sera commémoré dans la ville jusqu’à Vatican II. L’historien israélien Ariel Toaff a suscité en 2007 une vive polémique par son livre Pâques de sang : Juifs d’Europe et meurtres rituels, écrit en italien (ici en traduction anglaise) dans lequel, nous informe Wikipédia, « il affirme aussi que les minutes des procès des juifs accusés d’infanticide semblent contenir des preuves implicites de telles pratiques. »

Il est intéressant de comparer cette mythologie des crimes rituels juifs, incluant la consommation de sang d’enfants sacrifiés, à la mythologie plus récente du pédosatanisme maçonnique : toutes deux font appel aux mêmes ressorts de l’imaginaire collectif.

Ces deux mythologies se confondent plus ou moins dans la chrétienté, puisque tout ce que celle-ci reproche aux juifs est mis sur le compte de l’influence de Satan, et non de Yahvé. Le problème viendrait de « ceux de la synagogue de Satan qui se disent juifs et ne le sont pas », mentionnés dans les versets 2, 9 et 3, 9 de l’Apocalypse de saint Jean, qui ont inspiré à Candace Owens sa « théorie » selon laquelle il existe un puissant réseau d’élites pédophiles qui prétendent être juives alors qu’elles sont en réalité des satanistes.

La théorie chrétienne de la « synagogue de Satan », souvent articulée avec la théorie du complot judéo-maçonnique, veut que les juifs commettent le mal sous l’influence de Satan, et non de Yahvé. Mais cette théorie est manifestement fausse : chaque fois que les Israéliens commettent des crimes qu’on peut qualifier de sataniques, ils le font au nom de Yahvé, et non au nom de Satan. Netanyahou a déclaré qu’il ferait aux Palestiniens ce que Yahvé, et non Satan, a ordonné à Moïse de faire à Amalek.

Il est donc temps de revenir à la théorie gréco-romaine : Israël est mauvais parce que le dieu d’Israël est mauvais. Le problème est prioritairement métaphysique, idéologique et religieux. Il n’est en tout cas pas génétique – bien qu’il puisse être partiellement génital et épigénétique, si l’on prend en compte le rituel de mutilation des nouveau-nés mâles de huit jours, véritable traumatisme reproduit de génération en génération.

Comment demander d’un peuple une conscience morale lorsque son dieu lui enseigne que « la connaissance du bien et du mal » est mauvaise, et que le seul devoir est l’obéissance à ses commandements arbitraires (Genèse 3).

Confrérie maçonnique ou mafia ethnique ?

De plus en plus de Gentils blancs prennent conscience de cette haine à leur égard qui émane d’un pouvoir occulte, mais beaucoup se trompent encore sur l’identité de ce pouvoir occulte. Cette haine ne peut pas être expliquée rationnellement comme provenant d’une cabale secrète de Gentils blancs, issus des milieux chrétiens protestants (WASP) ou catholiques. Ces personnes peuvent bien être, individuellement, ambitieuses et sans scrupules ou même sociopathes, mais leur attribuer une haine collective de la civilisation qui les a fait n’a aucun sens. Une haine de classe ne peut jamais avoir la même intensité et la même ténacité qu’une haine de race, parce qu’une classe sociale, sauf rare exception (l’aristocratie britannique cultivait une identité quasi raciale), n’est jamais un milieu totalement fermé, tandis que, dans le cas qui nous occupe, nous avons affaire à une conscience de race particulièrement fanatiquement ethnocentrique, où la race est déifiée sous la forme du dieu jaloux (comme l’explique Isaac Kadmi-Cohen dans Nomades. Essai sur l’âme juive, 1929).

En définitive, seule une communauté soudée par une très longue histoire, par une très forte et ancienne conscience identitaire, et par un objectif de domination transmis de génération en génération, peut avoir un pouvoir politique global et une influence à très long terme sur l’histoire. Si cette communauté possède, de surcroît, la conviction de sa supériorité métaphysique et de son destin suprémaciste, et une haine transgénérationnelle des peuples qu’elle parasite, alors sa force est considérable. Un tel réseau présente un caractère organique et non seulement structurel. Il fonctionne effectivement comme une pieuvre, dont les tentacules peuvent agir dans des directions opposées, mais jamais l’un contre l’autre : le contraire du panier de crabes.

Mais toutes ces considérations logiques sont secondaires pour choisir lequel des deux modèles – satano-maçonnique ou kabbalo-judaïque – est le plus conforme à la réalité. Ce qui compte avant tout, ce sont les preuves. Or, le complot attribué aux hyper-riches adorateurs de Satan, pédophiles ou non, s’appuie sur des preuves douteuses ou trompeuses (j’ai évoqué dans mes articles antérieurs le Bohemian Grove et Ronald Bernard) tandis que la haine des Goyim s’exprime ouvertement dans des centaines de déclarations de rabbins, et se manifeste de multiples manières, comme par exemple le « rôle disproportionné des juifs laïcs dans l’industrie du film pour adulte en Amérique », selon les termes employés par le professeur Nathan Abrams dans un article du Jewish Quarterly en 2004. À la tête de PornHub se trouve non un sataniste, mais un rabbin (Solomon Friedman).

Citons également Jeffrey Epstein et son opération de prostitution de mineurs visant à faire chanter les hommes puissants. Lorsque Epstein fut pour la première fois entendu par la justice en 2007, le juge Alexander Acosta le libéra après avoir été informé qu’il travaillait pour le renseignement (Intelligence). De quels services précisément, cela est facile à deviner puisque le beau-père d’Epstein, Robert Maxwell, était un membre éminent du Mossad. Lorsque Yitzhak Shamir fit son éloge funèbre, il déclara : « Il a fait plus pour Israël qu’on ne peut le dire aujourd’hui » (cité dans Gordon Thomas, Gideon’s Spies). Selon Lawrence Erickson, auteur d’un récent article intitulé « La fumée de la synagogue », il faut considérer qu’Israël ne se contente pas de faire chanter les politiciens américains en les attirant dans des honey traps, mais promeut systématiquement les politiciens susceptibles d’être compromis de cette manière. Ce qui revient à faire pourrir la civilisation occidentale par la tête. Si cette thèse est correcte, même la pédophilie et la criminalité sexuelle qui gangrènent les élites occidentales semblent devoir plus aux adorateurs de Yahvé qu’aux adorateurs de Satan : point de Baphomet dans le laptop de Hunter Biden, notons-le.

Erickson suggère qu’une opération de même type fut menée au sein du Vatican dans les années 1960, et qu’elle fut un facteur non négligeable dans le virage philosémite de la papauté sous Jean XXIII (Vatican II) puis sous Jean-Paul II – le premier pape à visiter une synagogue, à se rendre au mur des Lamentations et à Auschwitz, et à déclarer le judaïsme « frère aîné » du christianisme. Cela expliquerait en partie les soupçons d’homosexualité et de pédophilie qui entachèrent le Vatican à cette époque, et l’échec de la tentative de nettoyage du pape réactionnaire Benoît XVI, premier pape démissionnaire de l’histoire. Au sujet de la disparition mystérieuse au Vatican en 1983 d’Emanuela Orlandi, une mineure de 15 ans, le père Gabriele Amorth affirma qu’il s’agissait d’un « crime à motivation sexuelle », lié à des parties fines dans un réseau qui « impliquait du personnel diplomatique d’une ambassade étrangère ».

Je répète donc ce que j’ai écrit dans mon dernier article : la théorie visant à nous faire croire que le monde est contrôlé par les adorateurs de Satan est, pour l’essentiel, une opération d’infiltration cognitive de la complosphère visant à détourner l’attention de l’influence considérable des adorateurs de Yahvé. Et s’il y a effectivement des pédosatanistes au pouvoir, c’est qu’ils ont été cooptés par les psycho-yahvistes.

Pour un nouveau paradigme anti-yahviste

La communauté juive n’est pas fondée sur le culte de Satan. Elle est fondée sur le culte de Yahvé. Cependant, par bien des aspects, le personnage biblique de Yahvé apparaît comme proprement satanique. Inutile de revenir sur les nombreux appels au génocide de Yahvé. Rappelons plutôt comment, dans Nombres 25, Yahvé a désigné la lignée chargée désormais de son culte. Pour punir ceux qui ont transgressé la loi de stricte endogamie en épousant les « filles de Moab », Yahvé ordonne d’abord à Moïse : « Saisis tous les chefs du peuple, et qu’on les empale à la face du soleil. » (25,1-4) Puis Phinéas, petit-fils d’Aaron, transperce d’un seul coup de lance un Israélite et sa femme madianite « en plein ventre ». Yahvé le félicite et le récompense en octroyant à sa descendance « l’alliance d’un sacerdoce éternel » car, dit-il, « il a été possédé de la même jalousie que moi » (25, 11-13). Telle est la vraie nature de la « jalousie » du Dieu biblique. Et telle est l’origine de ses prêtres.

Avec un tel Dieu, les Israélites n’avaient certes pas besoin de Satan, qui n’apparaît d’ailleurs dans le Tanakh que comme l’assistant de Yahvé pour ses basses œuvres.

On ne sait presque rien des dieux des peuples dont Yahvé ordonna le génocide (Amalékites, Madianites), mais on imagine difficilement qu’ils puissent avoir été plus sataniques que le dieu des Israélites. Que sait-on vraiment, en-dehors des calomnies bibliques, de ce Baal-Zebul (littéralement « maître des seigneurs »), soit le dieu suprême des Cananéens, dont le nom a été déformé en Belzebuth ?

Yahvé est l’âme d’Israël, aujourd’hui comme hier. Les critiques du sionisme évitent généralement d’évoquer cette évidence. Ainsi, Thomas Suárez, dans son indispensable livre Comment le terrorisme a créé Israël (Investig’Actions, 2019), souligne bien, par exemple, que les membres du Stern Gang (dissidence de l’Irgoun dont Yitzhak Shamir fut l’un des chefs terroristes), se prétendaient « les héritiers des traditions les plus pures de l’ancien Israël », mais il ne se demande pas si cette prétention était légitime. Elle l’est sans aucune doute, il faut le dire. Le terrorisme israélien est parfaitement biblique : « Je répandrai la terreur et la crainte de toi parmi les peuples qui sont sous tous les cieux : quiconque entendra le bruit de ton approche sera saisi de trouble et frémira d’angoisse », dit Yahvé en Deutéronome 2, 25. L’Irgoun est biblique, le Lehi est biblique, la Nakba est biblique, Deir Yassin est biblique, Baruch Goldstein est biblique, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich sont bibliques.

Même les honey traps d’Epstein sont bibliques, si l’on songe à la façon dont Abraham cède sa femme au Pharaon en la faisant passer pour sa sœur, et obtient en dédommagement « du petit et du gros bétail, des ânes, des esclaves, des servantes, des ânesses, des chameaux », sur la base du droit égyptien qui interdit de coucher, non avec une mineure, mais avec une femme mariée (Genèse 12, 16).

Netanyahou et son gouvernement sont fous, mais ils sont fous d’une folie biblique. Leur empressement à déclencher une guerre nucléaire mondiale est parfaitement biblique ; une telle guerre accomplirait à leurs yeux la prophétie de Zacharie 14 sur le sort réservé aux ennemis d’Israël : Yahvé « fera pourrir leur chair alors qu’ils se tiendront debout, leurs yeux pourriront dans leurs orbites et leur langue pourrira dans leur bouche ». En une seule journée, toute la terre deviendra un désert, à l’exception de Jérusalem, qui « sera élevée et demeurera en sa place », après quoi « les richesses de toutes les nations alentour seront rassemblées : or, argent, vêtements en très grande quantité ». Enfin, « tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot ». Les ennemis d’Israël devraient se sentir concernés par de telles prophéties, et maudire Yahvé. Ce n’est pas là la parole de Dieu, mais la parole du démon d’Israël. Ces prophéties sont des faux, signés du nom de Dieu par les plus grands falsificateurs de l’histoire. Les juifs rabbiniques croient que Dieu est à leur service et qu’ils peuvent le contraindre par des faux grossiers. Ils ont signé leurs prophéties du nom de Dieu, et croient maintenant pouvoir demander à Dieu de les accomplir.

Nous avons urgemment besoin d’un changement de paradigme. Pour ne pas rester les idiots utiles de notre propre destruction, nous devrions renouer avec le regard que portaient les Égyptiens, les Grecs et les Romains sur Israël et son dieu fou. J’ai résumé ce changement paradigme par la formule : la plus grande ruse du diable a été de s’être fait passer pour Dieu – plus pertinente que celle de Baudelaire, qui n’était de toute manière pas plus théologien que moi. Il s’agit de reconnaître que le récit biblique est bâti sur une inversion accusatoire : les ordres génocidaires de Yahvé ne sont pas ceux du Dieu universel, père de l’humanité, mais ceux d’un démon xénophobe, menteur et sanguinaire. Cessons de croire que, si Yahvé ordonne d’égorger 450 prêtres de Baal (1Rois 18), cela prouve que Yahvé est gentil et Baal méchant ; ou que, si les Israélites exterminent les Amalékites, cela prouve que les Israélites sont les gentils et les Amalékites les méchants. Notre histoire sainte, celle de l’Ancien Testament, a besoin d’un sérieux et radical révisionnisme.

Sortir du paradigme biblique pour se réconcilier avec le paradigme hellénique (en redécouvrant par exemple la richesse du stoïcisme) ne signifie pas sortir de la foi en Dieu, mais simplement renoncer à la caricature satanique de la divinité que constitue le dieu de l’Ancien Testament, et ainsi ouvrir les yeux sur la nature profonde d’Israël.

Rejeter Yahvé ne signifie pas non plus rejeter le Christ. Il n’y a pas à choisir entre Socrate et Jésus. Les Saxons et les Frisons n’avaient peut-être pas besoin de Jésus, mais nous avons besoin de lui plus que jamais, parce que l’histoire de Jésus est la nôtre : c’est l’histoire de ces hommes crucifiés par l’État pour avoir défié le Temple.

On ne sait pas grand-chose de l’enseignement de Marcion (c. 85-160 ap. J.-C), mais si l’on entend par « marcionisme » le rejet de l’Ancien Testament et de son idéologie de l’élection, et l’idée que le Christ n’est pas le fils mais l’ennemi de Yahvé, alors le moment me semble venu pour une réforme néo-marcioniste.

Laurent Guyénot

Satanisme et charlatanerie

 
 






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  • #3467311
    Le 18 décembre 2024 à 20:34 par Kiki
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Guyénot avait encore raison ! Merci pour ce clou final au cercueil du satanisme médiatique.

     

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  • #3467393
    Le 19 décembre 2024 à 06:36 par Beatitudini
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Humblement... et je ne suis catholique que par mon éducation.
    ‌Faut-il, face à ces questions importantes, se résoudre à l’alternative marcionisme/sionisme ?
    On peut se reporter à Matthieu 5.17 : "Ne croyez pas que je sois venu anéantir la Loi, ou les Prophètes ; je ne suis pas venu les anéantir, mais les accomplir." avec les éclairages d’appoint fournis par le contexte des béatitudes (j’y reviendrai) et d’autres : Luc 16:17, Jean 8:5, Actes 6:13, 18:13, 21:28.
    Mais qui interprétera le fameux "Il faut rendre à César..." comme un manifeste politique en faveur de l’occupation Romaine en Palestine ?
    Le sens des deux propositions me semble proche : on ne saurait combattre efficacement un pouvoir indigne si, du point de vue même de ce dernier, notre intégrité morale prête le flanc à des reproches.
    Un être aussi intègre que le Christ peut, lui, apporter le scandale, par exemple en introduisant "des Grecs dans le Temple" Actes 21:28 (il n’est pas question de sandwiches)

     

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    • #3467604
      Le Décembre 2024 à 17:55 par VaeVictis80
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      "Je ne suis pas venu abolir la moi, mais l’accomplir"
      Oui, mais laquelle ?
      Celle des scribes et pharisiens dont le père est le diable.
      L’ancien testament auquel nous nous réfèrons est-il le même que celui que le Christ vient accomplir.
      Les traducteurs de la septante n’auraient-ils pas fait quelques petites modifications ?

       
    • #3467828
      Le Décembre 2024 à 09:39 par paramesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      on peut voir ça comme l’action de Marx remettant la dialectique hégélienne à l’endroit, soit en remettant la primauté du concret sur l’abstrait. pas besoin de détruire pour construite, il suffit de changer de paradigme, ce qui est aussi un saut dialectique.

       
    • #3468147
      Le Décembre 2024 à 00:39 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Dans l’Ancien Testament, il est clairement affirmé qu’il est impossible de se fier pleinement à l’authenticité des messages laissés par les prophètes précédents, comme cela est explicitement écrit :

      2 Chroniques 36:15-16 :
      "Yahvé, le Dieu de leurs pères, leur envoya des messagers de bonne heure, car il voulait épargner son peuple et sa demeure ; mais eux se moquaient des envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles et raillaient ses prophètes."
      Jérémie 26:20-23 :
      Ce passage relate l’histoire d’Urie, un prophète tué pour avoir prêché un message impopulaire.

      Il est vrai que l’expression "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu" (Matthieu 22:21) a souvent été interprétée comme une séparation entre l’Église et l’État, notamment dans le contexte moderne de la laïcité en France, surtout après la loi de 1905. Toutefois, avant cette date, il est difficile d’imaginer que les Français aient vu dans cette phrase une justification explicite de la laïcité !!

      En réalité, cette déclaration de Jésus semble davantage répondre à un piège tendu par les Pharisiens et les Hérodiens, qui cherchaient à le piéger politiquement. Jésus esquive leur question sur le paiement des impôts à Rome en soulignant la distinction entre l’autorité civile (César) et l’autorité divine (Dieu), sans directement remettre en cause l’occupation romaine. Cette réponse vise à éviter l’accusation de rébellion contre l’Empire tout en affirmant la primauté de la souveraineté divine !! Les juifs qui voulaient que les romains s’occupent de Jésus ont dû être déçu par sa réponse savante !!

      Quant à l’inscription "Roi des Juifs" placée sur la croix de Jésus par les Romains, il ne s’agissait pas nécessairement d’une moquerie, bien que cela ait pris cet aspect dans le contexte de l’humiliation publique. Elle peut aussi être vue comme une accusation politique : les autorités romaines voulaient montrer que Jésus était prétendument un prétendant au trône juif, ce qui aurait pu inciter des tensions avec l’Empire. Dans ce sens, cela renforce l’idée que Jésus était perçu comme un danger potentiel pour l’ordre établi.

       
    • #3469092
      Le Décembre 2024 à 07:34 par Le curé de Camaret
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @Aquel
      On peut parler pareil du coran
      Patricia Crone explique que le coran parle de vignobles de champs de céréales, de dates de figues et que le coran ne parle jamais de désert hors où il y a des champs de céréales et des vignobles a la Mecque ?
      Le coran ne s’adresse pas à des gens du désert.
      Le coran parle pas du désert d’Arabie, ou y a-t-il des champs de céréales, de vignobles, de dattes et de figues, d’olives ,dans le désert d’Arabie ?

       
    • #3469753
      Le Décembre 2024 à 16:10 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @Le curé de Camaret

      Patricia Crone a renié son livre, affirmant que certaines informations qu’elle avait avancées étaient erronées. Par exemple, elle prétendait qu’il n’y avait pas de poissons à La Mecque, alors que la mer se trouve à moins de 70 kilomètres.

      Regardez une carte : le port de Djeddah (capital de l’Arabie Saoudite) est à environ 80-90 kilomètres par la route de La Mecque.
      De plus, Charmutha était un port antique établi sur les rives de la mer Rouge, probablement situé dans la baie de Djeddah. Ce port était suffisamment vaste pour accueillir jusqu’à 2 000 bateaux. Une île boisée y était présente, alimentée par de nombreux canaux d’eau douce, permettant également d’y pratiquer le maraîchage.

      Dans le sud algérien, dans les déserts ou dans des zones à hautes températures, dès lors que l’eau est disponible en abondance (par exemple via des oasis avec une eau fraîche), ces régions deviennent de véritables paradis. Tout y pousse rapidement, grâce aux conditions idéales. Ce principe est similaire à celui des serres bioclimatiques : en limitant la perte thermique nocturne, on peut faire pousser fruits et légumes, même ceux nécessitant beaucoup de chaleur.

      D’ailleurs, si vous regardez des photos récentes de La Mecque, vous constaterez qu’elle est devenue très verdoyante. Concernant les eaux souterraines, il n’y a pas de pénurie : on observe même des inondations fréquentes, elles sont même visibles sur des photos anciennes.

      Enfin, l’argument avancé par Patricia Crone était déjà discutable. Elle affirmait que l’auteur présumé du Quran ne pouvait pas mentionner les vignes, car celles-ci n’auraient pas fait partie de son environnement. Or, cela n’a pas de sens : dans le Quran, les vignes sont associées au paradis, et non à une description de La Mecque !

      De plus, les habitants du désert étaient des caravaniers et des commerçants. Ils échangeaient des marchandises issues de diverses régions. Il est également utile de rappeler que, dans l’Antiquité, le sud de l’Arabie était appelé Arabia Felix (« Arabie Heureuse »), grâce à ses montagnes, ses systèmes d’irrigation, et ses températures élevées qui favorisaient la culture d’une grande variété d’épices et de produits agricoles.
      Ps : vous trouverez des livres plus intéressants sur KK.

       
    • #3469835
      Le Décembre 2024 à 19:29 par Le curé de Camaret
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      ÀQuel
      Les musulmans chiites eux-mêmes parlent de falsifications.
      Scientifiquement c’est rempli d’absurdités, de choses qui ne tiennent pas la route.
      Je ne peux pas mettre le lien, car mon commentaire ne passe pas.

       
    • #3470043
      Le Décembre 2024 à 11:13 par MOTOBEC 51
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Auquel
      Le Coran copie de nombreux textes apocryphes et le Talmud babylonien
      The Wiley Blackwell Companion to the Qur’an (Wiley Blackwell Companions to Religion)
      Voici quelques exemples :

      L’histoire de Dieu ordonnant aux anges et à Iblis de se prosterner devant Adam provient du "Cave of Treasures".

      Les détails des 2 fils d’Adam proviennent du "Life of Abel".

      L’histoire d’Abraham observant les corps célestes, confrontant son père et étant jeté dans la fournaise provient de l’"Apocalypse d’Abraham".

      Les histoires de Joseph copient les "Homélies sur Joseph de Pseudo‐Narsai", le Midrash et le Commentaire d’Éphrem sur la Genèse.

      L’histoire de la reine de Saba provient du "Targum Sheni d’Esther".

      Les détails de la vie de la Vierge Marie proviennent du "Protoévangile de Jacques".

      L’histoire de Jésus donnant vie à des oiseaux d’argile provient de "l’Évangile de l’enfance de Thomas".
      Les études sont pléthores , les scientifiques, historiens aussi, les textes analyses existent.
      Suffit de chercher
      Joyeuses fêtes de Noël, de la nativité, tout de même

       
    • #3470096
      Le Décembre 2024 à 13:45 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Les musulmans chiites eux-mêmes parlent de falsifications.




      Les chiites déclarent généralement représenter environ 10 % de la communauté musulmane. Parmi eux, une infime, infime, infime minorité adhère à l’idée que le Quran aurait été falsifié. La secte chiite qui ne reconnaît pas l’intégrité complète du Quran est généralement associée à certains groupes minoritaires des ghulât chiites (extrémistes chiites). Notez que ces croyances ne sont pas partagées par les deux grandes branches du chiisme dominant :
      - Les chiites duodécimains 85% des chiites.
      - Les ismaéliens et zaydites.

      Or, rejeter l’authenticité du Coran entraîne une sortie de l’islam. Malheureusement, nos frères chiites sont souvent accusés à tort, par des personnes ignorantes, de ne pas être musulmans. Les ghulât chiites constituent une fraction infime du chiisme, souvent considérée comme hérétique même par les chiites eux-mêmes. Ils représentent probablement bien moins de 1 % de l’ensemble des chiites !! Même les chiites ayant des reprochent à faire aux compagnons sont minoritaires selon les chiites eux mêmes. C’est en tout cas la position des autorités religieuses en Iran par exemple.

      Pour nous, musulmans sunnites orthodoxes, bien que nous considérions que les chiites ne suivent pas la voie la plus authentique, cela ne constitue pas une raison valable pour entrer en conflit. En islam, il n’y a pas de contrainte, et nous partageons entre 90 % et 99 % des croyances et des pratiques. Même lorsque des divergences existent, elles ne justifient en rien de les excommunier. Le pèlerinage, qui est réservé aux musulmans, a toujours été ouvert aux chiites, ce qui atteste que la communauté musulmane les a toujours considérés comme faisant partie de l’islam malgré nos différences.

      Ps : Concentrez-vous sur des travaux sérieux et évitez de répéter des idées qui révèlent un manque de maîtrise du sujet. Je le répète : procurez-vous vos ouvrages auprès de Kontre Kulture et informez-vous auprès de sources fiables comme Égalité et Réconciliation.

       
    • #3470204
      Le Décembre 2024 à 20:01 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @101pseudos,
      Vous le faites exprès ou quoi ?!

      Selon les musulmans, le Quran est une révélation divine provenant de Dieu. La révélation prophétique transmise à Muhammad a débuté en l’an 610, approximativement. Concernant les récits d’Abraham, des enfants d’Israël ou des prophètes mentionnés dans le Quran, personne ne conteste qu’ils aient pu être révélés auparavant dans d’autres messages divins. Le Quran lui-même mentionne plusieurs textes antérieurs, comme les Zabûr (Psaumes de David), la Tawrat (Torah de Moïse) et l’Injil (Évangile de Jésus).

      Certes, ces anciennes révélations n’ont pas été intégralement préservées avec le temps, et l’on considère qu’elles ont subi des altérations, des erreurs ou des pertes. Cependant, nous reconnaissons qu’une part de leur essence demeure intacte, ce qui explique pourquoi les juifs et les chrétiens sont appelés dans le Quran les “Gens du Livre”, par respect.

      Prenons l’exemple du récit du Déluge, également présent dans l’Épopée de Gilgamesh. Vous n’allez pas prétendre que les religions abrahamiques ont simplement copié cette histoire depuis un mythe païen, n’est-ce pas ? Du point de vue musulman, seul leQuran constitue une révélation divine parfaitement préservée. C’est donc notre référence pour déterminer si un récit ancien provient d’une véritable révélation ou non.

      Par ailleurs, les récits quoraniques concernant les prophètes se distinguent souvent par des détails uniques qui ne permettent pas de les considérer comme des copies de textes plus anciens. Par exemple, dans le récit de Joseph (Youssouf), le Quran mentionne une caravane (vraisemblablement composée de chevaux), tandis que la Bible évoque des chameaux. De même, dans l’histoire de Moïse (Moussa), le Quran parle dePharaon, mais dans le récit de Joseph, il mentionne un roi plutôt qu’un Pharaon, contrairement à la Bible. Ces distinctions montrent que le Quran propose une narration unique et inégalée.

      Ps:Arrêtez de débattre à tort età travers sur des sujets oùvos informations viennent exclusivement de sources islamophobes. Si vous voulez réellement comprendre l’islam, renseignez-vous directement auprès des musulmans. Une personne intelligente qui souhaite comprendre le bouddhisme se tourne vers des bouddhistes, pas vers des hindouistes. Alors, ouvrez les oreilles et documentez-vous sérieusement. Je le répète : Kontre Kulture est une source bien plus fiable que des sites douteux dont vous ne connaissez ni les intentions ni le sérieux.

       
    • #3470285
      Le Décembre 2024 à 00:58 par Le curé de Camaret
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Auquel
      Or, rejeter l’authenticité du Coran entraîne une sortie de l’islam.
      C’est exactement pareil pour l’ancien testament pour les catholiques.

       
    • #3470350
      Le Décembre 2024 à 08:03 par Motobecane 51
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      ÀQuel
      Si tu veux comprendre l’ancien testament tourne toi vers un chrétien

       
    • #3470368
      Le Décembre 2024 à 08:30 par La France c’est le far wesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      L’accusation l’islamophobie, c’est un peu comme les gauchistes qui nous traitent de fachos ou nazis, les féministes de misogynes ou sexistes, les athées, d’obscurantistes , les LGBT de patriarcaux , les j*** d’antisémites, les médias d’ultra droite... l’étape d’après c’est nauséabonde, les z’heures les plus sombres, le bruit des bottes et cerise sur le gâteau
      LA HAINE.

       
    • #3470541
      Le Décembre 2024 à 16:08 par Pseudo que je veux
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Odon Lafontaine est très bien sur le sujet.

       
    • #3470681
      Le Décembre 2024 à 21:36 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Vous vous êtes perdus sur internet ? Allez dans n’importe quel université comme auditeur libre vous y perdrez moins de temps… Odon Lafontaine n’aurait pas l’autorisation de publier des articles sur ER, ce qui montre une certaine confusion dans vos propos ou alors vous n’avez pas compris qu’il y a une rigueur scientifique dans les choix des auteurs mis en avant chez ER.

      Laurent Guyénot, étant chrétien, aborde des sujets liés à l’Ancien Testament, qui est au cœur du débat. De votre côté, vous semblez ne rien apporter de constructif, vous contentant de répéter des phrases préfabriquées, comme des litanies, à ceux qui prennent le temps de vous répondre avec patience et j’ose dire charité.

      Ps : limitez vous aux livres de Kontre Kulture si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux !

       
    • #3470985
      Le Décembre 2024 à 14:59 par anonyme
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Tu voudrais que des musulmans puissent critiquer les textes catholiques dans un pays d’origine catholique ?
      Mais pas qu’on puisse critiquer l’islam.
      Ça ne porte pas un nom ?
      Escroquerie malhonnêteté deux poids deux mesures...
      Le judaïsme a ça en commun avec toi

       
  • #3467577
    Le 19 décembre 2024 à 16:02 par Victor
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Ruse subtile et à l’apparence séduisante.

     

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  • #3468158
    Le 21 décembre 2024 à 02:37 par Charles L.
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Cette haine ne peut pas être expliquée rationnellement comme provenant d’une cabale secrète de Gentils blancs, issus des milieux chrétiens protestants (WASP) ou catholiques.



    Bien sûr que si, bien sûr que si... D’ailleurs, l’Eglise oeuvre avec détermination contre les meilleurs intérêts de l’Europe. Elle souhaite ainsi, ardemment, le déferlement de l’Afrique subsaharienne sur le vieux continent. Cela prendra le temps que ça prendra. Et pour cela, elle a longuement réfléchi à un nouveau péché capital : Le péché contre les migrants. (octobre 2024)

    Quant à la Franc Maçonnerie, issue du monde chrétien, elle a toujours prêché l’universalisme avec autant de force que l’Eglise. Le B’nai Brith ne fait que demander ce qu’on lui accorde immédiatement. (loi Gayssot). Puisque ces gens puisent leur origine d’un même livre.

     

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  • #3468668
    Le 22 décembre 2024 à 08:29 par PL
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    " Et puisque la haine du genre humain émane du diable – comme l’amour du genre humain émane de Dieu..."

    C’est la haine de Dieu qui émane du Diable, comme l’amour du genre humain, ou humanisme, c’est-à-dire la l’homme qui se prend pour Dieu, pour l’alpha et l’omega, l’homme orgueuilleux qui prétend décider ce qu’est le bien et le mal, l’individualisme, le narcissisme, l’hédonisme.

     

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  • #3468683
    Le 22 décembre 2024 à 08:51 par PL
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    " Il en va différemment, bien entendu, dans la chrétienté, qui admet que les juifs furent les premiers à adorer le vrai Dieu, Créateur du ciel et de la terre, et Père de l’humanité. "

    Sauf que le Dieu créateur du Ciel et de la Terre est un dieu généraux, universel, le dieu de toutes les nations, c’est le Theos générique des Grecs, alors que le Yahvé qui apparaît plus tard lorsque les Hébreux commencent à combattre les Cananéens pour leur prendre leur pays et leurs villes est un dieu exclusif, jaloux, menaçant, vengeur, haineux des autres nation, qui ordonne de les exterminer ou de les asservir.

     

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  • #3469135
    Le 23 décembre 2024 à 10:21 par bertin
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Mordillat et Prieur de retour .

    20 ans après l’émission d’Arte
    les Gnostiques sont de retour .

     

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  • #3469308
    Le 23 décembre 2024 à 19:17 par jc
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Rien à ajouter : Amen !

     

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  • #3469351
    Le 23 décembre 2024 à 20:24 par Shabb
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    On ne sait même pas si Jésus a réellement existé. Par contre, on sait qu’il partage des similitudes (date de naissance, nombres d’apôtres, né d’une vierge,etc ) avec d’autres personnages mythiques. (Gilgamesh, Mithra, Bouddha). Il s’agit plus d’allégories transmettant des vérités universelles et des savoirs anciens que l’histoire d’un homme ou d’un dieu.

    Perso, c’est tout l’abrahamisme que je mets de côté, les 3 livres saints sont falsifiés et ne font que reprendre des écrits antérieurs. Les gaulois et les européens en général s’en sortaient très bien avec leur panthéon païen.

    Après, il y a des rabbins qui disent ouvertement que Yahvé est Lucifer, et la FM c’est la synagogue pour les goïm soumis, des FM satanistes et des juifs en plein délire biblique, c’est pas antinomique, ça me parait même complémentaire.

     

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  • #3469882
    Le 24 décembre 2024 à 22:03 par questcequisepasse
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Bonjour Monsieur LG ; je vous écris pour vous féliciter de votre article et pour vous encourager à suivre la piste des "psychopathes" - c’est là la clé. Il est aisé d’apercevoir que vous tenez un os et que vous le rongez, en pleine quête. Vous cherchez l’ennemi, le "dernier et le vrai noyau" susceptible de pouvoir se faire désintégrer par votre rayon désintégrateur. Ce domaine est en pleine étude - "ponérologie" - mais personne ne s’y intéresse et vous trouverez toujours les mêmes données (introduction à Lobaczewski). Creusez ce sujet car vous verriez que c’est LE facteur le plus important dans la propagation du mal. Il n’y a rien au-delà

    mes encouragements

     

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