Première partie
Conférence de presse au
bureau national du Front national
dans le cadre de l’Union des
Patriotes sur le thème des «
questions sociales au cœur de
l’élection présidentielle », le
6 février 2007
Louis Aliot
(secrétaire
général du Front national,
2005-2010) – Mesdames et messieurs, merci
d’assister à cette conférence de presse organisée dans le cadre
de l’Union des patriotes qui est un peu la coalition réunie autour
de la candidature de Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui, sur des
questions éminemment d’importance, éminemment déterminantes pour
l’avenir de ce pays, j’ai l’honneur de présenter, de vous
présenter, Alain Soral, essayiste, écrivain, qui, on peut dire, ne
fait traditionnellement parti, ne faisait pas traditionnellement
parti de la famille nationale, et qui aujourd’hui a décidé de
nous rejoindre dans ce combat pour la sauvegarde de la Nation, de la
patrie, mais aussi pour la sauvegarde d’un système social qui est
en train de péricliter sous les coups du mondialisme et de la
politique européenne de Bruxelles. Voilà. Alors, Alain va vous
parler maintenant des raisons de son engagement.
Alain Soral – Je prends
ça [micro]. Je vais vous lire un court texte que j’ai écrit.
Entretien de décembre 2011
Monsieur
Soral n’est ni docteur de la loi ni membre du FN, et encore
moins dirigeant du FN. Il s’exprime à titre particulier. Moi, je
n’écoute pas ce que dit monsieur Soral et
d’ailleurs, personne ne l’écoute.
Louis Aliot
GuysenNews, le 12 décembre 2011
Donc, grâce à Aliot,
nous avons notre « con du mois ».
Selon Louis Aliot,
personne ne vous écoute…
En général, quand quelqu’un dit
ça, c’est mauvais signe. Ça veut dire qu’il y a des gens qui
m’écoutent et que ça l’énerve. Alors, ben déjà, je remercie
Louis Aliot de me fournir un « con du mois »,
parce que depuis que j’out les cons du mois qui m’envoient
des lettres de menaces et d’insultes, j’en reçois moins. Donc,
grâce à Aliot, nous avons notre con du mois.
Alors, en plus, beaucoup de gens me
posent des questions, effectivement, sur cette sionisation du Front
[« Le numéro deux du Front national en visite en Israël »,
www.guysen.com] et mon implication là-dedans. Donc, je vais pouvoir
faire une réponse globale.
D’abord, sur Guysen Israël.
Ils sont assez malins de poser la question en disant : « Alain
Soral a dit que Marine Le Pen était la plus antisioniste de tous les
candidats ». C’est faut. J’ai dit que c’était la moins
sioniste des candidats, par défaut. C’est-à-dire que c’est elle
qui a le moins de réseaux sionistes de tous les candidats à la
présidentielle qui existent – je ne vais pas parler d’Asselineau
ou de Biquette –, des candidats qui seront là au premier tour, qui
auront les signatures, et qui feront des scores. Et Marine Le Pen
a de bonnes chances d’être soit le troisième homme soit même
au deuxième tour et de virer Sarközy. C’est pour ça que
c’est un personnage incontournable de la scène politique. Elle
n’est pas comparable avec des Alain Soral ou des Asselineau
ou des Biquette. Donc, j’ai dit que Marine Le Pen était de tous
les candidats existants, sérieux, celle qui était la moins
sioniste, je dirais même par défaut, parce qu’elle n’avait pas
les réseaux. Et la preuve qu’elle n’a pas les réseaux, parce
que si ses réseaux sionistes, c’est Louis Aliot, ce n’est pas
grand-chose. Donc, c’est ça que j’ai dit, et pas l’inverse.
Donc, maintenant, je vais revenir.
Je ne suis pas parti du Front national par hasard. Je suis parti du
Front national parce qu’au Front national, il y a des tendances
opposées, comme dans tous les partis. Il y a des gens qui sont très
antisionistes et qui sont dans une tradition d’insoumission au
tout-puissant lobby judéo-sioniste qu’on a parfaitement identifié
en France à travers notamment le dîner du Crif, et qui incarnent ce
qui fait, pour moi, que le Front est un parti respectable, qui
incarnent l’insoumission française. Et la personne qui l’incarne
de façon évidente, c’est Jean-Marie Le Pen, la figure du
Commandeur, qui est l’homme qui a dit « non ».
Il a su dire « non » à
ce lobby tout-puissant qui nous impose sa loi chaque jour un peu plus
visiblement et un peu plus violemment depuis 1946, et de manière
radicalisée, accélérée, depuis l’accession de Mitterrand
au pouvoir, depuis les années quatre-vingt. Donc, il y a une
tendance d’insoumis, on va dire antisionistes au Front, qui sont
souvent, en politique étrangère, pro-arabes. Voilà, ça c’est la
réalité.
Et de l’autre côté, il y a je
dirais des gens qui sont pour une soumission comme tous les autres au
sionisme, puisque tous les autres sont soumis au sionisme.
Ce qui d’ailleurs nous oblige à
nous poser la question de savoir pourquoi il faut être soumis au
sionisme pour avoir le droit d’exister politiquement en France,
sachant que les Juifs sont un pour cent de la population française
et qu’Israël est un pays étranger. Donc ça, c’est la vraie
question.
Mais il y a au Front national des
gens qui pour passer à la caisse politiquement enfin, c’est-à-dire
pouvoir gagner des sous en ayant des mandats, et pour faire donc
péter cet arc républicain qui est en fait l’interdiction aux gens
du Front national de participer au jeu politique rentable, et qui a
été décrété, comme je l’ai dit, par le B’nai
B’rith, c’est-à-dire la franc-maçonnerie
juive mondiale – c’est une interdiction qui a été imposée au
monde politique français par la maçonnerie juive mondiale, on le
sait –, il y a des gens au Front national qui pour faire lever
cette fatwa, sont prêts à toutes les soumissions. Et parmi
ces gens : Louis Aliot.
Et chez Louis Aliot, c’est
surdéterminé, parce qu’en plus, lui, son logiciel, c’est que
c’est un Pied-Noir rapatrié d’Algérie qui est encore, on va
dire, dans la haine et la nostalgie, la haine du bougnoule qui
l’aurait chassé, et la nostalgie de l’Algérie française. Et en
fait, ben voilà, c’est un type qui est dans la nostalgie de la
colonisation, dans la haine de l’Arabe, et c’est son logiciel, et
qui pense qu’il est de droite. C’est le connard de droite qui,
pour moi, fait que très, très, longtemps, je me suis tenu loin du
Front national. Mais lui est sur cette ligne-là donc :
anti-Bougnoules, nostalgique de l’Algérie française, toujours
avec ce vieux logiciel OAS, et effectivement, suceur de
sionistes pour des raisons à la fois d’espérer enfin passer à la
caisse parce qu’il aurait enfin le tampon de la Kommandantur
qui donne les tampons pour la politique française, et en plus
fasciné par Israël parce qu’Israël, effectivement, traite les
bougnoules comme lui aimerait pouvoir les traiter.
Donc, je suis assez content,
finalement, que Louis Aliot m’attaque dans cette espèce de phrase
qui d’ailleurs dit plusieurs choses. Il dit que je ne suis pas au
Front. C’est vrai. J’en suis parti notamment à cause de lui.
J’ai essayé de l’extérieur d’agir et d’insuffler une ligne
moins déshonorante et plus intelligente. Parce que la ligne de
soumission au sionisme est à mon avis stupide et sans efficacité
pour de raisons même stratégiques et électorales. Parce que ce
n’est pas parce qu’on se soumet aux sionistes que les sionistes
vont se mettre à voter Front national.
Il faut bien comprendre d’ailleurs
que les sionistes et les Juifs en général ne sont pas un électorat.
Ils sont 600 000 en France en tout, dont très peu qui votent.
Et de toute façon, ils votent moitié à gauche, moitié à droite.
Donc, simplement, le problème ce n’est pas le vote Juif qui
n’existe pas : c’est de lever la fatwa juive sur le
Front national. C’est ça l’enjeu.
Mais pour ça, il n’y a pas besoin
d’aller applaudir à la politique de Netanyahu-Liberman,
c’est stupide. Il n’y a pas besoin d’aller se prosterner en
Israël et à donner des interviews à des sites d’extrême droite
israéliens comme Guysen Israël. C’est minable.
C’est-à-dire que quand Louis Aliot
fait ça dans le dos de Marine Le Pen. Car je sais, parce que je l’ai
vérifié depuis, j’ai passé quelque coups de fil, qu’il l’a
fait de lui-même. Et je dirais, c’est presque un acte de rébellion
et un acte de sabotage par rapport aux gens, à mon avis, qui sont
dans l’environnement de Marine Le Pen, qui eux sont intelligents et
qui savent que ma ligne [est] équilibrée : c’est-à-dire on
sort de la diabolisation, on essaye de lever la fatwa de la
communauté organisée mondiale – mais on n’en fait pas plus que
ça –, et on tend la main aussi aux musulmans patriotes qui sont,
eux, un électorat. Ça, c’est une position intelligence morale et
stratégique. Je pense que c’est la position de Marine Le Pen, car
elle a démontré qu’elle était un acteur politique de premier
plan.
Ce travail qu’elle était en train
de faire, a été, je le dis, saboté, récemment, par la petite
visite stupide, ridicule et misérable de Louis Aliot en Israël, qui
ne s’est pas contenté d’aller en Israël avec un toquard dont je
ne citerai pas le nom mais qui est une espèce de demi-flic, ancien
syndicaliste, c’est-à-dire un type qui est carrément proche de la
Ldj ; c’est-à-dire que c’est catastrophique quand on prétend
être le numéro deux d’un parti politique qui prétend prendre le
pouvoir un jour en France. Là, on retombe au niveau du groupuscule
d’extrême droite. Donc, c’est catastrophique et surtout qu’il
ne s’est pas contenté de ça. Il est allé en Cisjordanie
s’extasier devant les colonies que même l’Onu déclare
illégales. C’est-à-dire que là, on est dans une entreprise d’un
crétin saboteur, et saboteur pas de moi. À la limite, qu’il
m’attaque dans son truc, tant mieux, je veux dire, voilà : il
n’aime pas Alain Soral, je ne l’aime pas non plus.
Mais je pense qu’il sabote le
travail du Front national et qu’il vient de faire perdre beaucoup
d’électeurs au Front national, pour rien.
Donc, je dis moi : c’est la
raison pour laquelle je suis parti de Front, ce genre de mecs. C’est
la raison pour laquelle, je le dis et je le répète, je n’ai
jamais appelé les musulmans à voter Front national, parce que je
dis : vous faite ce que vous voulez en votre âme et conscience.
Moi, je voterai sans doute Marine Le Pen au premier tour car je
voudrais. D’abord, parce une je suis un nationaliste français, il
ne faut pas oublier ça. Et que pour moi, c’est la seule candidate
qui se bat pour la France. Les autres sont tous des traîtres de la
France qui travaillent pour le mondialisme, qu’ils soient de gauche
ou de droite. Et je le ferai sans doute malgré ça. Mais je
comprends très bien que les musulmans ne veuillent pas voter Front
national.
Et à cause de Louis Aliot,
effectivement, le Front national a sans doute perdu, en ce moment,
des voix. Donc, c’est vraiment une saloperie. Et je pense que s’il
a fait ça, c’est justement parce que ma vision des choses marche
bien au Front national. Il a fait un coup de force, il a fait un
pu-putsch, il a fait un travail de sabotage. Et
ce qui est consternant, c’est que le poids de Louis Aliot, qu’on
appelle le numéro deux du Front, tout le monde le sait là-bas,
c’est un colleur de timbre au départ, c’est parce que c’est,
on dit le « compagnon de Marine Le Pen ». Oui, c’est
l’amant de Marine Le Pen. Ce qui est un peu tragique. C’est-à-dire
que ça nous ramène à quelque chose qui est quand même de la… on
est dans la médiocrité politique.
Moi, je suis catastrophé pour
Marine qui est un acteur politique intelligent, de voir qu’elle est
finalement épaulée par un bras cassé de cette catégorie.
Et évidemment, je réponds aux gens
qui effectivement – les gens ont aussi des ennemis partout – qui
me disent : voyez, vous êtes un sous-marin sioniste. Ce qui,
effectivement, en l’état actuel des choses et compte tenu de ce
qu’Aliot vient de faire, effectivement, je fais un pas de retrait
et j’attends effectivement de voir que la présidente et le
président d’honneur, c’est-à-dire les gens qui sont pour moi le
Front national, pas le gigolo de Marine Le Pen, mais Marine Le
Pen fille et père, redressent la barre, fassent un démenti et
remettent le gigolo Louis Aliot à sa place.
Je vous rappelle d’ailleurs, déjà,
si vous voulez le vérifier, que quand Besancenot avait refusé de
m’affronter à l’époque chez Moati, il avait demandé
Aliot. Il l’avait obtenu. Et Aliot qui a à peu près la capacité
dialectique et la puissance d’élocution d’une moule marinière
avait été nul face à lui, inexistant, comme il l’est. Et c’est
assez catastrophique, effectivement, que de voir que ce type-là est
numéro deux du Front, qui se permet de faire un travail de sabotage
du travail subtil et complexe que fait Marine, d’équilibre.
Car je rappelle que le but du Front
national, c’est d’incarner la réconciliation nationale. Donc, à
la limite, si tous les musulmans de France et tous les Juifs de
France votent Front national, j’en serais ravi, parce que ça
voudrait dire que ces deux communautés se réconcilieraient, se
réconcilieront sur la Nation, sur l’idée de Nation. Et nous
échapperons au choc de civilisations et à la guerre civile, et à
la guerre même mondiale, et au choc de civilisations programmé.
Et que l’alternative politique, je
le dis aussi bien pour Louis Aliot comme pour des crétins comme Marc
George – Aliot étant un peu finalement le Marc George de
Marine Le Pen – que l’alternative politique, ce n’est pas de
savoir si on va tuer ou chasser tous les Juifs, ou si on va tuer ou
chasser tous les Arabes. Ce n’est pas ça. C’est que toutes les
communautés de France qui ont été communautarisées par des
successions de lâcheté et de maladresses politiques se réconcilient
sur le projet français.
Ce qui veut dire que de ce point
vue-là, je peux me sentir en fraternité avec Zemmour, sur
certains sujets : c’est-à-dire tous Français. C’est ça
l’idée.
L’association que je préside
s’appelle Égalité et Réconciliation. Et c’est « gauche
du travail, droite des valeurs ».
Donc, cette mise au point faite,
donc je me défends, effectivement, contre l’attaque d’Aliot,
effectivement. « Personne ne me lit », il prétend. Lui,
je ne sais pas qui le lit, il n’a jamais rien écrit. Je crois que
c’est lui qui est l’auteur de la formule qui avait été
catastrophique entre les deux tours, après le 21 avril 2002, pour le
Front national, c’est : « Nous sommes économiquement de
droite et socialement de gauche ». C’est vous dire le niveau
d’imbécilité conceptuelle du type. Mais bon, je laisse les gens
plancher sur cette phrase qui discrédite encore aujourd’hui le
Front national comme parti à vocation sociale. Voyez, c’est ce
genre de phrases qui vous flinguent pour vingt ans. Et ça, il en est
l’auteur.
Je pense que si ça continue comme
ça, un : c’est très mauvais signe parce que ça prouve que
Marine Le Pen ne contrôle pas son parti quelques mois avant la
présidentielle et qu’elle n’a pas les moyens d’insuffler sa
ligne jusqu’au bout, et qu’il y a des saboteurs qui font un sale
boulot et qui sont malheureusement numéro deux du Front et dans son
lit. Ce qui est catastrophique. Et qu’il va falloir évidemment
qu’elle reprenne les pleins pouvoirs à un moment donné. Et
j’espère que le travail va être fait par elle ou par son père
pour qu’elle puisse aller au moins de façon cohérente à la
présidentielle. Parce que là, compte tenu des ennemis qu’a le
Front national, ils ne vont rien laisser passer. Et on voit bien
qu’effectivement, qu’il y a deux lignes. On assiste presque là,
pour moi, à une scène de ménage. Si je veux aller plus loin.
Il est possible qu’Aliot ait fait
ça à la suite d’une scène de ménage, pour montrer qu’il était
quand même l’homme, parce qu’en fait, il est « madame Le
Pen », faut bien comprendre, au Front national. Il est le
gigolo. Je dis gigolo parce qu’il a une femme et des
gosses qu’il a abandonnés, il faut le savoir. Donc, il est le
gigolo de Marine Le Pen et maintenant, il prétend qu’il existe
politiquement et que personne ne m’écoute moi et ne me lit.
Donc, moi, je viens de faire un
livre qui est un bestseller – je pense qu’il n’a même pas la
capacité intellectuelle de le comprendre jusqu’au bout – et qui
est effectivement, en fait, le vrai logiciel, le plus fort, le plus
puissant, qui pourrait amener le plus haut le Front national. Et je
le sais parce que d’ailleurs, vous pouvez le vérifier, ce livre
était sur le bureau de Marine Le Pen lors d’une interview. Et je
sais que beaucoup de gens l’ont lu au Front national. Mais
malheureusement, Aliot ne l’a sans doute pas lu et n’a pas les
capacités de le lire.
Et surtout, même s’il le lisait,
lui, son problème, c’est toujours la revanche de la guerre
d’Algérie. Il est là-dedans. Et un type qui a ce niveau de
crétinerie, normalement, ne devrait pas être numéro deux d’un
parti de dimension nationale. C’est une catastrophe.
Donc, il faudrait, à un moment
donné, séparer la vie affective de la vie politique, sinon, ça
produit des catastrophes, comme on vient de le constater.
Donc, je ferme cette parenthèse sur
Aliot. Il s’en est pris à moi, c’est un peu comme pour Guillon
[cf. Entretien d’avril 2011], je lui rends la monnaie de sa pièce.
Et j’espère pour Marine Le Pen qu’elle va réussir à reprendre
la main, réinsuffler sa ligne politique qui était subtile et de
haut niveau. C’est-à-dire elle fait de la grande politique.
Et qu’en l’état actuel des
choses, effectivement, je suis catastrophé de ce qui s’est passé.
Et que je dis bien notamment aux musulmans très inquiets qui me font
confiance, qu’en l’état actuel des choses, et tant que les
choses n’auront pas été éclaircies, effectivement, il n’est
pas question une seule seconde que je leur suggère même de voter
Front national.
Et tant pis pour Aliot s’il fait
perdre des voix au Front national. De toute façon, lui,
effectivement, sa place lui est garantie au chaud, mais pas par les
voies politiques. Donc, il peut peut-être se permettre de déconner
un certain temps. Mais voilà, là on n’est pas dans la politique,
on n’est pas dans la politique sérieuse.
Fermez la parenthèse sur le « con
du mois ».
Mise au point sur la
vidéo du mois dernier…
Oui, alors, évidemment, moi, je
prends des coups de partout puisque comme nous on fait égalité et
réconciliation, c’est-à-dire on essaie de tendre la main à des
composantes qu’on a divisées en France – parce qu’il y a des
gens qui règnent par la division – effectivement, on essaye de
réconcilier des contraires sur l’idée de France ; donc
forcément, on prend des coups de tous les côtés.
Alors là, le mois dernier, j’ai
fait l’éloge et l’apologie du travail d’un grand savant de
l’Islam qui s’appelle Sheikh Imran Hosein. Et pendant que
j’en parlais et qu’on a même montré une photo où il a mon
livre dans la main – voilà c’est une photo qui a circulé et ce
n’est pas moi qui l’ai faite et qui ai demandé qu’on la fasse,
elle existe ; je vous montrerai d’ailleurs, qu’il y a d’autres
musulmans notoires qui ont pris des photos avec mon livre, notamment
un soufi américain ; je ne sais pas pourquoi, mais elle existe
aussi [cheik Muhammad Hisham Kabbani] – et des gens m’ont
reproché que j’avais osé blasphémer parce que j’avais mis, à
un moment donné, un film porno qui passait sur la télé, dans le
cadre de la dernière fois, en même temps que je parlais d’islam
et de Sheikh Imran Hosein.
Alors, plusieurs choses. Ce film
n’est pas un film porno. C’est un film érotique. Déjà, c’est
une nuance. Première nuance.
Deuxièmement, quand on regarde ce
que je dis et qu’on m’écoute, la théorie optique fait qu’on
ne voit pas le film. Donc, ceux qui l’ont vu, c’est parce qu’ils
le regardaient. Donc, ça, vous pouvez vérifier. Moi, je suis à
gauche, en premier plan, et la télé est à droite en arrière-plan.
Vous ne pouvez pas. Quand on écoute ce que quelqu’un dit à
l’image, on le regarde : on regarde sa bouche, ses yeux, on le
regarde. On ne voit pas la télé.
Donc, ceux qui se sont plaints du
film qu’il y avait derrière, c’est parce ce qu’ils le
regardaient. Donc, là, on est un peu dans la tartufferie. Bon ça,
c’est une petite leçon d’optique et sur la tartufferie.
On a bien connu ça du temps du nos
catholiques IIIème République qui étaient toujours les premiers à
voir quand il y avait un bouton de braguette pas fermé. Voyez, la
bigote, parce qu’elle regarde tout le temps la braguette. Il suffit
de regarder les yeux, et puis on ne voit pas que la braguette est
ouverte. Sinon, c’est qu’on fixe la braguette. C’est un peu la
même idée.
Mais en fait, pour ceux qui n’ont
pas regardé la vidéo jusqu’au bout, ils n’ont pas compris que
si j’avais mis cette vidéo derrière, c’est parce qu’en fait
elle montrait les débuts cinématographiques de madame Bernard-Henri
Lévy. Et comme je sais que Bernard-Henri Lévy a fait assassiner
récemment Kadhafi, et que j’ai vu l’ignoble assassinat de
Kadhafi, j’avais envie de lui glisser une Quenelle comme on dit, et
de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et j’ai voulu montrer, pour
des raisons aussi pédagogiques, où en étaient à peu près nos
élites donneuses de leçon. Normalement, les élites sont maîtres
de la morale et maîtres du politique. Et que Arielle Dombasle
avait commencé, madame Bernard-Henri Lévy, dans le cinéma en se
faisant prendre en levrette dans un film de série B par Klauss
Kinski. Ce qui est assez drôle.
Et moi je rappelle une chose :
c’est que moi, je suis un Français, dans la tradition gauloise,
qui respecte les musulmans sur mon territoire, sur le sol français.
Je ne suis pas musulman. Je ne suis pas tenu, moi, de respecter
certaines règles. Donc, je n’ai pas blasphémé, etc. J’ai fait
quelque chose qui est conforme à mes valeurs, qui a été mal
compris par certains. Donc, je dis pour certains que j’ai choqués :
j’en suis désolé, mais l’explication devrait vous permettre de
comprendre ce qui s’est passé.
Et deuxièmement, je vous rappelle
bien que moi, je ne suis pas musulman. Je ne suis pas tenu de ne pas
regarder un film érotique pour m’amuser, qui en plus est fait pour
m’amuser à voir madame Bernard-Henri Lévy se faire prendre en
levrette. Parce qu’à mon avis, le montrer, c’est un acte
politique, ça veut dire quelque chose. Et c’était ça le message.
Malheureusement, pour le comprendre, il fallait regarder la vidéo
jusqu’au bout. Elle faisait deux heures et demie. Et certains ne
l’ont pas compris.
Mise au point sur l’islam…
Certains, aussi, m’ont dit :
« Oui, vous usurpez la parole de Sheikh Imran Hosein. »
Alors, il faut bien comprendre que
quand je dis du bien du travail du Sheikh Imran Hosein, c’est
comme quand je dis du bien du travail d’Emmanuel Todd, ou
parfois même d’Éric Zemmour, ou de Tariq Ramadan :
je le dis de mon point de vue parce que j’estime que ce qu’ils
disent, à un moment donné, est important pour ce qui m’intéresse
moi qui est la paix civile en France, l’intelligence, la
conscience, notamment pour certains Français, de la dimension très
respectable de l’islam et même comme science, comme approche de la
géopolitique, etc. Et donc, c’est pour essayer d’aider, d’aider
à la réconciliation et au respect.
Donc, quand je dis du bien du
travail de Sheikh Imran Hosein, je le dis en mon âme et conscience.
Mais à la limite, je ne lui demande pas son avis. Je trouve que ce
qu’il dit est bien.
Et quand on me dit, quand j’entends
quelqu’un me parler d’islam en bien ou en mal – parce que des
fois même si c’est en bien, c’est un peu niais –, je leur
dis : regardez le travail de Sheikh Imran Hosein, comment il se
sert du corpus islamique pour produire une analyse géopolitique et
une analyse sur les temps à venir d’un très haut niveau moral et
intellectuel. Donc, je dis : cet islam-là force mon respect. Et
je fais en sorte, et j’aide que les gens en France, musulmans et
non-musulmans, s’intéressent au travail de Sheikh Imran Hosein
parce que je pense que c’est bien. Et que je fais un travail pas de
musulman : je fais un travail d’honnête homme quelque part.
Voilà, ça serait ça le mot. Et point. C’est tout !
Et je le dis, d’ailleurs, dans
cette logique là, nous travaillons en ce moment à faire traduire en
français et à éditer en France les livres du Sheikh Imran Hosein
qui ne sont pas connus dans la sphère française et qui ne sont même
pas très connus dans la sphère musulmane française ou francophone.
Donc, nous faisons toujours nous, à Égalité et Réconciliation,
un travail positif de réconciliation pour faire monter le niveau.
Alors, évidemment, il y a les
incompréhensions, il y a les colères, il y a les manipulations de
salopards, on le sait très bien, et on prend des coups de partout.
Donc, je fais cette mise au point.
Et de toute façon, plus la tension
va monter en France, plus le conflit social ethnico-confessionnel va
s’aggraver comme masque de la crise – tout ça je l’ai très
bien expliqué –, plus ça va devenir dangereux pour moi et ce
qu’on fait, évidemment, parce que plus la malhonnêteté et les
coups bas vont se multiplier. Et donc, je fais du déminage en temps
réel.
Mais je n’ai pas trente-six
solutions : soit je me retire du jeu parce que c’est trop
dangereux, soit je fais de mon mieux avec la conscience que je risque
gros. Parce que j’ai les sionistes qui m’attaquent d’un côté.
J’ai les racialistes d’extrême droite de l’autre, j’ai les
faux antisionistes qui m’attaquent, etc. Et j’ai aussi ce que
j’appelle les islamo-racailles et les islamo-sionistes qui
m’emmerdent. Je l’ai en ce moment. Je peux faire une petite mise
au point.
Sur la manif où on critique le rôle
joué par le Qatar et l’Arabie saoudite pour que les gens ne
s’illusionnent pas justement sur un certain islamo-sionisme bien
plus pervers encore que le sionisme visible [Manifestation « Arabie
saoudite, Qatar : Non aux fauteurs de guerre ! » du
17 décembre 2011, Paris], on m’a attaqué sur un mot parce qu’on
a, à un moment donné, écrit un texte en commun – ce n’est même
pas moi qui l’ai écrit mais à E&R –, on a parlé
d’une lecture littéraliste de l’islam. Et ce mot,
effectivement, nous a été reproché. Et c’est vrai qu’on ne
peut pas reprocher à un religieux son littéralisme. Sinon, ça
voudrait dire qu’on veut aller vers du déviationnisme, de la
réforme, etc. Et moi, en tant que catholique, je vois bien ce que ça
veut dire. Ça veut dire : on joue les protestants contre les
catholiques. Et là, ça voudrait dire : on joue le chiisme
contre le sunnisme, ou on essaye de demander aux musulmans intègres
une relecture du Coran compatible avec les droits de l’homme, etc.
Je ne vais là-dedans. Ce mot a été
mal choisi. Donc, moi, je rectifie. Je dis : on aurait dû dire
une lecture politiquement pervertie, politiquement instrumentalisée
du Coran. Je ne fais pas de théologie musulmane. Je pense et je vois
l’islam de mon point de vue, ce qui veut dire, en sociologie, c’est
objectif, de là où je suis.
Je suis un Français de culture
grecque et de confession catholique qui tend la main aux musulmans et
qui voit dans l’islam quelque chose qui m’intéresse et qui peut
m’apporter quelque chose. Je ne prétends pas être théologien de
l’islam. Je ne suis pas un faux converti comme certains anciens
alcooliques que je ne citerai pas. Il n’est pas question que je me
convertisse.
Les musulmans sérieux et
intelligents comme Le Libre Penseur, comme Salim [Laïbi], ne me le
demandent pas. Et nous sommes simplement dans une démarche de
fraternité de combat contre les forces mammoniques. Parce que nous
avons compris, parce que c’est dans nos écritures et c’est
convergent, que si nous ne sommes pas la main dans la main dans ce
combat, le Dajjâl gagnera.
Et d’ailleurs, je sais – car
j’ai lu – que le Dajjâl gagnera d’abord, justement à cause
des traîtres à l’islam et à cause des musulmans qui suivront
leur mauvais maître. Et que c’est parce que le Dajjâl,
c’est-à-dire l’Antéchrist, gagnera, que le voyant triompher et
les gens comprenant qu’il était effectivement le mal et que la
communauté qui l’a porté était réellement la communauté
mammonique, satanique, qu’à ce moment-là, il y aura un sursaut de
conscience et un sursaut de fraternité. Et que là, les forces du
Mahdi et les forces de Issa se rejoindront. Et que c’est parce
qu’elles se rejoindront que le combat sera finalement gagné.
Donc, je sais que nous allons perdre
ce combat dans un premier temps. Et je sais comment et pourquoi nous
allons le perdre. Je le sais aussi bien, d’une certaine manière,
que Sheikh Imran Hosein. J’ai déjà anticipé cette défaite.
Exactement comme les trois cents qui sont allés combattre les Perses
sont allés perdre pour gagner. Voyez. C’est la même démarche. Je
suis un Grec dans cette démarche-là. Je le sais.
Parce que si je ne suis pas un
religieux, je suis un mystique. Et je sais exactement ce qui m’attend
et ce qui nous attend. Et je sais, comme le dit Rav Ron Chaya,
que malgré tout ce qu’on fait, à cause des Louis Aliot,
des Marc George, des Qataris, des Saoudiens, de tout ce que
vous voulez, etc., et de leurs instrumentateurs satanico-mammoniques,
nous seront pris par les cheveux et nous serons entraînés malgré
nous dans ce chaos fatal d’où triomphera le Dajjâl. Je le sais.
C’est tout. Donc, je vais refermer cette parenthèse.
Et pour continuer encore sur ma mise
au point sur l’islam et ma relation à l’islam de l’extérieur,
voilà pourquoi je préfère aussi le Sheikh Imran Hosein – sans
doute d’ailleurs il y en a d’autres – à Tariq Ramadan.
Parce que Tariq Ramadan incarne pour
moi, comme le dit très bien d’ailleurs Kémi Séba qui fait
un énorme travail en ce moment pour élever son niveau de culture et
de… – c’est un vrai travail respectable – et qui a vraiment
atteint aujourd’hui un haut niveau d’interlocuteur formé et
érudit, c’est qu’effectivement, pour moi, Tariq Ramadan incarne
ce que j’appelle l’islamo-trotskyste.
Et il justifie la présence des
musulmans en France, non pas d’ailleurs en tant que Français mais
en tant que musulman – parce que lui-même n’est pas Français –,
au nom de quoi ?
Des lois de la République,
c’est-à-dire des lois maçonnico-sataniques. Et normalement, ce
n’est pas une démarche de religieux. On ne justifie pas la
présence d’une communauté religieuse en France au nom du droit
que vous donne Satan. Mais on le justifie par sa propre théologie.
Et d’ailleurs, quand il n’arrive
pas à le justifier par le droit français, il le justifie par le
droit européen. Et il se réjouit que le droit européen soit
au-dessus du droit français. Donc, il est là ce que j’appelle un
islamo-trotskyste et un arabo-mondialiste. C’est-à-dire qu’il est
un ennemi de la France.
Et finalement, il justifie une
implantation de l’islam en France en s’appuyant sur l’autorité
que lui donne Satan et l’autorité qu’a pris Satan sur les
Français, et notamment sur les Français catholiques et les
authentiques démocrates, puisque c’est un mot qu’il emploie
souvent, ce qui n’est pas un mot islamique. Puisqu’il validait la
chute de Kadhafi parce que Kadhafi n’était pas un « démocrate ».
Je ne vois pas très bien ce qu’on en a à foutre de la démocratie
quand on est musulman ou d’ailleurs comme moi, un Français
patriote néo-traditionaliste.
Donc, c’est pour ça que je
préfère, en dernière instance, la vision de Sheikh Imran Hosein à
celle de Ramadan, parce que Sheikh Imran Hosein, à la limite, me
permet à moi, de justifier la présence de Français musulmans sur
notre sol, au nom justement de la mystique et d’une certain
théologie. C’est-à-dire qu’il faut que nous soyons la main dans
la main pour repousser ensemble les forces mammoniques et les forces
sataniques. Si nous sommes séparés, nous n’y arriverons pas.
Donc, de ce point de vue-là, je me réjouis, au nom de la droite des
valeurs et du front de la foi, effectivement, de la présence des
musulmans en France.
Mais pas pour qu’ils soient des
anti-Français, des types qui roulent pour l’islamo-trotskysme ou
qui roulent pour l’islamo-qatarisme ou l’islamo-saoudisme. Ça ne
m’intéresse pas.
Et on voit en ce moment – on le
vérifie de plus en plus – que les Américains, la puissance
mammonique qu’on peut appeler américano-sioniste, a passé un
pacte avec les Frères musulmans pour mettre au pas les pays
du Maghreb, tenter de mettre au pas la Syrie, dans le but de
soumettre ces pays qui sont des pays arabo-musulmans à la puissance
mondialo-mammonique. Il y a un pacte satanique qui a été passé, en
ce moment. Nous le vérifions chaque jour un peu plus, notamment sur
la question syrienne, entre le Frères musulmans et l’Empire
mammonique.
J’aimerais bien savoir ce que
Tariq Ramadan a à nous dire là-dessus. Parce qu’il a fait une
critique assez honnête et assez objective des révolutions de jasmin
frelatées. Mais il prétend encore qu’Israël ne veut pas la chute
de la Syrie et que la Syrie serait protégée [« Personne ne
souhaite voir le régime syrien tomber » La Tribune de
Genève, le 17 novembre 2011]. Là, il est très, très en
porte-à-faux. Alors, je ne sais pas quels sont ces liens réels ou
cachés avec les Frères musulmans. L’Islam est un monde compliqué.
Mais, en dernière instance, je
préfère la vision mystico-théologique de Sheikh Imran Hosein pour
m’intéresser à l’Islam et me sentir en fraternité avec les
musulmans, que sur la position très laïcarde finalement, très
antifrançaise, très gauchiste souvent, et assez peu religieuse en
réalité, de Tariq Ramadan. Pour moi, Tariq Ramadan, je ne le
ressens pas comme un religieux. Je le ressens comme un pur politique
et qui finalement combat la France, pour moi, d’une certaine
manière, avec les armes de Satan : c’est-à-dire au nom des
droits de l’homme, de la loi française républicaine maçonnique,
et quand ça ne suffit pas, de la supériorité du droit européen
sur le droit français.
Ce n’est pas avec ça qu’on peut
faire aimer les musulmans de France aux Français non-musulmans. Et
ce n’est pas avec ça qu’on peut faire respecter l’islam aux
non-musulmans. C’est ce que je dis.
Je ne dis pas que c’est la
totalité de son logiciel. Mais il y a beaucoup de ça chez lui. Et
c’est pour ça qu’aujourd’hui, je me sens beaucoup plus proche
effectivement de Sheikh Imran Hosein que de Tariq Ramadan.
Malheureusement…
Et il y a aussi des questions que je
pose. Il faudrait qu’à ces questions, il soit répondu.
Donc, je crois que j’ai refermé
ma parenthèse globale sur ma relation à l’islam et aux musulmans.
Deuxième partie
Votre avis sur le
Qatar et son rôle dans l’Empire
Ben, le Qatar, déjà, n’est pas
un pays. Le Qatar n’existe pas. Il faut déjà le savoir. Ce qui
est incroyable, c’est que dans la Ligue arabe, on met des pays
comme l’Égypte, qui ont une existence millénaire et qui
représentent des millions de gens. On met le Maroc qui est un pays à
très longue histoire. On met l’Iran, un pays plurimillénaire. Et
puis on met comme donneur de leçon au milieu, comme si c’était la
même chose, le Qatar. Le Qatar est une petite bande de Bédouins à
qui les puissances américano-mammoniques ont donné le droit de
baiser des putes et de s’acheter des Rolls en or, à condition
qu’ils laissent l’armée américaine contrôler la région. Donc,
le Qatar est une poignée de Bédouins soumis à l’Empire et une
base américaine. Donc, le Qatar n’existe pas et n’incarne pas
plus l’arabité que l’Islam.
Et ce qui est scandaleux,
aujourd’hui, c’est que c’est eux qui donnent les ordres à la
Ligue arabe. Ce qui veut bien dire que la Ligue arabe n’existe pas.
C’est aussi une fumisterie quand on voit comment la Ligue arabe
s’est comportée par rapport à la Syrie.
Donc, effectivement, le Qatar fait
un très sale boulot. Et malheureusement, le Qatar est très
positionné en France parce qu’avec ses milliards de
pétrodollars-là, et tapinant pour l’Amérique – parce que s’ils
cessaient de tapiner pour l’Amérique, ils disparaissent du jour au
lendemain ; ça serait beaucoup plus vertigineux et rapide que
Saddam Hussein – eh ben, ils font un sale boulot qui est de
mettre beaucoup d’argent en France pour faire un sale travail qui
est notamment d’ailleurs d’aller acheter en banlieues des jeunes
en déshérence à cause du mensonge du pacte républicain – y’a
une réalité du mensonge de la gauche socialiste, du mensonge du
regroupement familial : effectivement, il y a eu un mensonge –
donc, effectivement, ils vont là-bas avec de l’argent. Ils ne vont
pas là-bas pour aider des élites musulmanes françaises à s’élever
en France. Ils vont essayer de faire de la subversion, de la
corruption, dans l’intérêt de l’Empire pour aider à achever la
destruction et la soumission de la France par l’importation du
conflit de civilisations et la guerre civile sur une ligne
ethno-confessionnelle.
Donc, le Qatar fait un sale boulot
en France. Ce qui est très inquiétant, c’est qu’ils mettent
beaucoup d’argent. Donc, ils font beaucoup de corruption au niveau
des élites et au niveau des banlieues.
Et nous, c’est pour ça que nous
avons organisé la manif [Manifestation « Arabie saoudite,
Qatar : Non aux fauteurs de guerre ! », le 17
décembre 201, Paris]. Les Qataris sont pour nous des gens dont nous
devons nous méfier. Et nous essayons d’alerter les jeunes de
banlieues fragilisés aux sirènes de la séduction par l’argent du
Qatar. Il ne sortira rien de bon de tout ça pour eux et pour la
France. C’est une évidence.
Et il suffit à la limite de voir ce
que c’est que le Qatar, d’y aller, pour voir que c’est
infernal. C’est-à-dire que là, on est dans un pays infernal au
sens, effectivement, comme le dit Sheikh Imran Hosein, d’un
monde régi par Satan, c’est-à-dire une poignée de milliardaires
avec une Constitution où les gens qui travaillent n’ont aucun
droit, des gens pratiquement réduits à l’esclavage, avec souvent
des immigrés, des touristes cosmopolites venant faire du shopping
dans des énormes centres commerciaux avec des tours. Enfin, le Qatar
est anti-civilisationnel. C’est de la merde. Et ce genre
normalement de pays ont vocation, si notamment d’ailleurs, nous
retrouvions le sens du sacré, de l’équilibre et je dirais même
de la cohérence cosmique, ce sont des anti-pays et des non-pays qui
normalement doivent disparaître. C’est-à-dire, je le dis bien même
si je voulais m’appuyer sur l’islam, si normalement le règne de
Dieu revient sur Terre, le Qatar doit s’embraser immédiatement et
disparaître. C’est une émanation satanique et c’est un
anti-pays. Donc, je le redis : le Qatar n’existe pas.
Et donc, on n’a rien à faire avec
des gens qui en réalité n’existent pas, qui n’existent que
parce que Satan les instrumentalise et les anime. Voilà, Satan et
Mammon. C’est clair.
Donc, nous nous opposons, nous, tout
en tendant la main aux musulmans en France, aux ingérences du Qatar
en France. Et nous le disons clairement. Comme nous nous opposons,
effectivement, aux ingérences de l’Arabie saoudite.
Et nous disons bien que le Qatar et
l’Arabie saoudite incarnent ce que j’ai bien décrit dans mon
livre Comprendre l’Empire, ce qu’on
appelle l’islamo-sionisme, qui est un mot qui raisonne fort. Et
qu’effectivement, cet islamo-sionisme, aujourd’hui, essaye de
prendre le contrôle de ce que j’appelle les islamo-racailles.
Parce que c’est comme ça que ça s’appelle. Ce n’est pas un
blasphème.
Et que cette jonction
islamo-sionistes des pétrodollars essayant de manipuler les
islamo-racailles est un très mauvais coup pour la France et aussi
pour les Français musulmans. Personne ne va gagner là-dedans. Et
qu’il faut donc, une fois de plus je le dis – égalité et
réconciliation –, que nous nous serrions les coudes tous ensemble
pour empêcher ces satanistes de venir ajouter encore de la division,
semer du chaos et de la division, de la manipulation, au service
finalement, effectivement, des sionistes. Oui, parce que c’est :
qui a intérêt à ça, en dernière instance ?
L’Empire américano-sioniste et
les sionistes en France ont intérêt effectivement à ce que l’image
du musulman hostile et haineux prédomine, que le Français
l’identifie comme l’ennemi numéro un, et que la colère
française due à l’usure de Wall Street, cette colère légitime,
se tourne contre le musulman, à cause du sale boulot que font les
Qataris, et qui font ce sale boulot parce qu’ils sont entre
guillemets « payés pour ça ». Et on les laisse exister
pour ça. Et que s’ils ne faisaient plus ça et qu’ils devenaient
de pieux musulmans ou des gens intègres, ils seraient rayés
instantanément de la carte de l’Histoire par leurs mandants. Et de
toute façon, s’ils se comportent bien, ils disparaissent. S’ils
se comportent mal, ils méritent de disparaître. C’est-à-dire qu’en
dernière instance, ils n’ont pas d’existence. C’est sans
avenir tout ça, c’est sans avenir. Voilà. Sauf, effectivement,
dans un monde dirigé par Satan. C’est clair et net.
Et nous, nous avons organisé la
manifestation pour le dire. Et ce n’est pas un commentaire sur
l’islam. C’est un commentaire sur la manière dont certains
musulmans se font manipuler par des gens qui prétendent incarner
l’islam mais qui est un dévoiement politique de l’islam. C’est
tout. Et ce constat est une évidence pour tous les musulmans
honnêtes, et pour tous les géopoliticiens formés, et pour tous les
gens qui résistent honnêtement à l’Empire américain et
américano-sioniste.
Et donc, je renvoie les gens qui
sont contre ma ligne à leurs contradictions, à leurs sponsors, à
leurs mensonges ou à leur incompréhension. Et ce n’est pas à eux
de demander des comptes. C’est à moi et aux musulmans intègres de
leur en demander. Et je pense que de toute façon, sur la distance,
la vérité comme toujours, triomphera. Le problème, c’est que la
vérité triomphe toujours avec un temps de retard.
Mensonges sur la
Syrie… Même Georges Malbrunot s’inquiète !
Quand je suis allé en Syrie voir ce
qui s’y passait, où je suis resté quelques jours. Mais j’ai des
liens suffisamment profonds avec la Syrie depuis suffisamment
longtemps – je réponds aussi à des critiques – pour pouvoir
comprendre ce qui se passe en Syrie même en y restant trois jours.
En fait, je suis en contact permanent avec des gens qui vivent en
Syrie à plusieurs endroits, de plusieurs origines sociales, de
plusieurs confessions, ce qui me permet de faire une synthèse. J’y
suis allé pour valider, mais ce n’est pas les trois jours que j’y
ai passés où j’ai découvert de but en blanc et ex nihilo la
situation syrienne. J’ai une certaine culture et une certaine
pratique de tout ça qui remonte à des années.
Mais ce que j’avais dit à
l’époque, c’est que j’étais avec un journaliste du Figaro
qui est aussi un agent des services, à mon avis, qui s’appelle
Malbrunot et qui mentait totalement sur la situation syrienne
en disant que c’était une révolte du peuple contre un dictateur
haï par son peuple. Et aujourd’hui, je vois que Malbrunot [« L’ASL
: couverture turque ou faux-nez islamiste ? » Georges
Malbrunot, Le Figaro, le 1er décembre 2011], qu’on
avait pas mal taclé d’ailleurs à juste titre, est exactement sur
la ligne que je disais dès le départ.
C’est-à-dire que y’avait un
désir, on va dire de démocratisation du régime syrien, incarné
par certaines classes moyennes, certains étudiants, une certaine
moyenne bourgeoisie, une opposition sunnite qui a toujours existé,
qui correspond à des régions précises à Homs, etc. Et derrière
ça, une volonté de foutre en l’air le régime syrien et de
détruire la Syrie, instrumentalisée de l’extérieur par
effectivement l’Empire américano-sioniste, en armant des groupes,
des groupes armés souvent d’ailleurs de mercenaires, avec des
armes souvent qui viennent de la Libye, pour assassiner des
représentants de l’État : attaques de postes de police,
etc. ; c’est-à-dire que c’est eux qui perpétraient des
assassinats. Et que ces actions avaient fait que les gens qui
manifestaient au départ pour la démocratisation du régime syrien,
se rendant compte de la manipulation étrangère et du danger de
casser un pays, un consensus qui fonctionne pas mal, se sont
regroupés autour de leur président qu’ils estiment parfaitement
légitime pour incarner le consensus national, et ont bien compris le
danger de continuer à contester, alors que ça risquait de tout
foutre en l’air. Et ils ont bien fait le distinguo entre les
attaques extérieures militaires impérialistes et des contestations
pacifiques de type débat interne d’un pays finalement relativement
démocratique avec des manifs de rue.
Et aujourd’hui, Malbrunot et
d’ailleurs les médias occidentaux admettent. Alors, ils ont
inventé la théorie du – comment ils appellent ça ? – du
« déserteur », mais ils admettent bien que ce ne sont
pas des manifestants désarmés qui se font tirer dessus par des
militaires à la solde de l’État mais que ce sont bien des groupes
armés qui tentent de renverser le régime par des attaques
terroristes, en tuant des gens. Et qu’en fait, dans le nombre de
morts qu’on comptabilise, en réalité, beaucoup plus de morts sont
des morts, des citoyens syriens et des fonctionnaires syriens,
puisque dans les fonctionnaires, il y a des militaires, puisque c’est
un État nationaliste et socialiste. Donc, effectivement, il y a un
grand, grand nombre de fonctionnaires en Syrie, et que souvent les
morts qui sont dénombrées par les officines qui sont en général à
Londres – ce qui est déjà évocateur –, dans ces morts, les
trois-quarts des victimes sont finalement des citoyens syriens tués
par la tentative de renversement du régime extérieur. Exactement
comme le plus grand nombre de morts en Libye ont été des pauvres
Libyens assassinés parce qu’ils n’acceptaient pas le
renversement immédiat de Kadhafi par l’Empire américain.
C’est la même chose.
Et Malbrunot, aujourd’hui, dit
exactement la même chose que moi. Donc, il a mis, finalement,
quelque temps à finalement admettre quelque chose que nous disions
dès le départ et qui est la situation réelle.
Et malheureusement, pour prolonger
cette analyse, on voit qu’aujourd’hui, il y a une tentative de
faire tomber le régime syrien, pour soumettre ce pays non-aligné à
la mise au pas par le nouvel ordre mondial. Et que ceux qui font le
sale boulot sont les Frères musulmans, c’est-à-dire une
catégorie de sunnites qui ont passé un accord avec les Américains,
exactement comme d’ailleurs en Égypte et en Tunisie. Et le sale
boulot est fait aussi, malheureusement, par les Turcs. Donc, les
Turcs, effectivement qui sont membres de l’Otan.
Donc, on a ce pauvre pays syrien qui
est un pays résistant au nouvel ordre mondial – et c’est pour ça
que je le respecte malgré ses défauts, ses pesanteurs, etc. – que
l’Empire essaie de mette à bas en se servant des Frères musulmans
et de la Turquie, avec aussi un petit rôle de la Jordanie, etc.
C’est la situation objective.
Et on voit donc aujourd’hui que
cette confrérie des Frères musulmans, qui ont toujours été des
anti-panarabistes et qui eux sont des islamo-mondialistes [cf. Kémi
Séba sur l’arabo-mondialisme], effectivement, aujourd’hui ont un
pacte avec l’Empire mondialiste américano-mammonico-sioniste.
Et que c’est ce que j’ai appelé
dans ma dernière vidéo [cf. Entretien de novembre 2011, troisième
partie], le virage des néoconservateurs, le virage qu’on appelle
du libéralisme libertaire au libéralisme autoritaire. Et que c’est
le sociétal à l’islam et le macroéconomique au mondialisme
bancaire. Et que ce deal a été passé. Et que ce point de
vue là, effectivement, où sont, dans quel camp sont globalement les
Frères musulmans ?
Et cette question, je peux la poser
à Tariq Ramadan. Et finalement, quel est son rôle en
France ? Pourquoi il est l’interlocuteur privilégié des
médias, des médias sionistes – ce qui est un pléonasme en France
puisque les médias sont sionistes – alors qu’il n’est pas
Français ? Pourquoi il a été choisi ? Quel rôle il
joue ?
Et j’invite, moi, les gens et les
musulmans à se poser cette question dans un contexte français.
Parce que, moi, je rappelle que je
suis un patriote français. Et je suis dans la mystique du
nationalisme français : je suis un barrésien, un nationaliste
mystique. Je suis un nationaliste intégral. Et que toute ma vision
des choses et du monde est du point de vue français. Je le dis, je
le répète, depuis le début. Il n’y a pas de malhonnêteté chez
moi. C’est-à-dire que je fais passer la France avec tout,
évidemment.
Et de ce point de vue-là, je passe
des alliances, je tends des mains, et je demande des comptes à des
gens en fonction de ce logiciel, de ce présupposé, qui est que la
France est ma mère, et que je suis un Français, et que je croix au
destin je dirais, quasi mystique de la France. Et que mon héros, si
je remonte au plus loin.
Et là je rejoins les excellentes
conférences de Asselineau qui en tant que candidat à la
présidentielle est à peu près l’équivalent de la chèvre de
Dieudonné ; ça se vérifiera quand à un moment donné on
rentrera dans le sérieux de la politique. C’est pour ceux qui me
répondent : pourquoi vous ne préférez pas Asselineau à
Marine Le Pen ?
Je dis parce qu’on parle de
candidats à la présidence politique. Donc, voilà, il ne sera pas
candidat. Donc, si vous ne vous en rendez pas compte, c’est que
vous êtes des imbéciles et que vous n’avez aucune culture
politique. Et si Asselineau vous fait croire qu’il sera candidat,
c’est que c’est un imbécile ou qu’il vous ment.
Donc, Asselineau ne sera pas
candidat. C’est la chèvre de Dieudonné, c’est du même niveau.
Ça peut être rigolo, mais Asselineau n’est pas drôle. Par
contre, il est excellent sur ses conférences sur la France et sur ce
que c’est que la France.
Et ce n’est pas le bouquin de
Zemmour qui prétend que « la France, c’est
l’Empire », ce qui est une connerie intégrale. La France,
c’est l’anti-Empire éternel, le refus de l’Empire,
l’insoumission à l’Empire.
Et de ce point de vue-là, le
premier auquel je vais me référer, parce que j’en parle
[inaudible], c’est Vercingétorix. Mon patron à moi, c’est
Vercingétorix. D’accord.
Et c’est en pensant à
Vercingétorix que je peux tendre la main à certains musulmans et la
refuser à d’autres. Voilà, c’est clair. Donc, il n’y a pas de
mensonges chez moi. Et c’est en pensant à Vercingétorix que
j’espère que Marine Le Pen va chasser Sarközy du deuxième
tour de la présidentielle et être face à François Hollande.
Parce que nous aurons là un débat authentiquement politique,
radical, qui m’intéresse, entre les deux tours. C’est tout.
Donc, j’espère une fois de plus
que j’ai pu faire cette mise au point globale par rapport à tous
ces sujets où effectivement, je prends des coups dans tous les sens
parce que je vous dis : je suis dans une position très
inconfortable de réconciliation nationale et où plus la crise va
s’aggraver, plus ça va être dangereux.
Et je sais très bien qu’à un
moment donné, les sionistes étant très intelligents, je risque, à
un moment donné, de me faire poignarder par un soi-disant barbu avec
une barbe longue comme ça, qui me poignardera en criant « Allah
Akbar ! ». Je sais très bien que c’est ce qui
risque potentiellement de m’arriver. C’est logique. C’est
typiquement dans la logique de la fourberie de mes vrais ennemis. Je
sais qui sont mes vrais ennemis.
Malheureusement, il y a les vrais
ennemis, y’a les tapins et les crétins. Et malheureusement, le
tapin – et le crétin – fait souvent le travail pour l’ennemi
qui lui est un commanditaire qui reste toujours caché. Il faut bien
le savoir. Si on regarde l’histoire, le commanditaire de tout ça,
jusqu’à présent, ne s’est jamais fait attraper. Il a toujours
délégué. On pourra en parler tout à l’heure avec la montée de
haine anti-allemande, en ce moment. J’amènerai le sujet.
Malheureusement, c’est toujours comme ça.
Le principe de la bourgeoisie et le
principe de toute façon des élites mammoniques, c’est de ne
jamais avoir de sang sur les mains. C’est toujours de faire faire
le meurtre par d’autres : opérations sous faux drapeau,
Intelligence Service. Il suffit de regarder qui a inventé ce genre
de conception de la politique et de la diplomatie. À quoi ça fait
référence comme textes, mais je dirais comme textes sacrées ?
Et c’est sûr qu’on est plus
proche du Talmud que des Évangiles, et plus proche du Talmud que du
Coran. C’est une certitude.
Et ça, je le dis. C’est mon
courage, c’est mon honnêteté. J’aimerai bien voir qui a ce
courage-là en France.
Et que je n’aime pas en général
que des petits salopards sur Internet prétendent me donner des
leçons de virilité, de courage et d’honnêteté. Ça m’est
effectivement moralement insupportable.
Là, c’est pour ceux qui
m’écrivent en ce moment et qui me demandent des comptes qu’ils
n’ont pas à me demander.
L’importance
stratégique de la Syrie ?
Pourquoi l’Empire veut à tout
prix mettre un pied en Syrie, prendre le contrôle physique de la
Syrie en s’appuyant sur les Frères musulmans et sur la Turquie ?
C’est parce que l’Empire
américain est en train de plier bagage de l’Iraq. C’est-à-dire
qu’ils ne peuvent plus rester en Iraq. Ils sont obligés de partir.
Et ils n’ont pas seulement perdu l’Iraq, on le voit, on va le
voir de plus en plus. Ils n’ont pas le contrôle de l’Afghanistan
et ils sont en train de perdre le Pakistan, ce qui est sans doute le
plus grave. C’est-à-dire que ça fait un énorme glacis qui comme
par hasard correspond à la charnière eurasiatique. Et là, ceux
qui ont fait de la géopolitique savent que qui tient la charnière
eurasiatique tient le monde. Ils sont en train de perdre la charnière
eurasiatique.
Donc, il faut qu’ils opèrent un
glissement. Et ce glissement les oblige à être bien avec Turcs et
les Turcs bien, avec eux, et de trouver une position de repli. Cette
position de repli est, entre autres, la Syrie. Et ils ont un besoin
urgent de se repositionner vite quelque part dans cette région-là,
car effectivement, le Pakistan – vous le vérifierez demain – est
en train de leur échapper totalement.
Et le Pakistan, c’est le pays
islamique qui a la bombe atomique. Eux l’ont déjà.
Y’a un crétin qui m’avait dit
que ça n’avait rien à voir avec la question iranienne. Ben oui,
ça a à voir aussi. C’est-à-dire que l’Iran peut-être essaye
d’avoir la bombe, on n’en sait rien, mais le Pakistan, lui, il
l’a déjà. Et il faudrait peut-être regarder la carte. Le
Pakistan a une frontière commune avec l’Iran. Enfin, je veux dire,
tout ça, c’est la même région. Et c’est là que se joue cette
guerre, en fait, qui est la guerre la plus cachée, qui est la guerre
de l’Empire américain avec ceux qui lui résistent, qui sont les
Russes et d’une autre façon, les Chinois. Il faut que les
Américains gardent le contrôle de cette charnière eurasiatique des
environnements de la Caspienne. Afghanistan, c’est cuit. Pakistan,
c’est cuit. Iraq, c’est cuit. Vite, vite, vite, se repositionner.
Donc, effectivement, bon ben contrôle du Maghreb, Égypte, Tunisie,
etc. Bon, Israël, effectivement, qui est là pour tenir la baraque,
nuire par tous les moyens à l’Iran.
Prendre le contrôle de la Syrie, ça
fait partie d’une urgence pour eux. Le reste, les droits de
l’homme, tout ça, c’est de l’escroquerie. C’est ça.
Et il ne faut pas oublier qu’en
plus, les apprentis sorciers néoconservateurs, pour détruire Saddam
Hussein qui était quand même un sunnite qui régnait sur une
majorité de chiite, en fait, par leur maladresse et leur balourdise
à l’américaine, ils ont favorisé une expansion de l’influence
chiito-iranienne sur la région. Et ils en sont très embêtés. Et
n’oubliez pas que les dirigeants de la Syrie sont aussi. D’ailleurs
à l’inverse de ce qu’était d’ailleurs l’Iraq. Pour vous
dire comme le monde arabe est complexe et compliqué. C’est qu’en
Iraq, c’était une minorité sunnite à traves le baasisme – le
baasisme iraqien – qui régnait sur une majorité chiite. Et dans
le baasisme syrien, c’est l’inverse. C’est une minorité d’une
branche du chiisme qui s’appelle la minorité alaouite qui règne
sur une majorité sunnite. C’est pour ça que ce sont des
équilibres incroyablement fragiles et précaires.
Et que finalement, il y a cette
inquiétude des Américains d’avoir à la fois perdu toute une
région qui leur est nécessaire, mais d’avoir, par leur bricolage
et leur destruction de Saddam Hussein, favorisé l’influence et
l’expansion chiito-iranienne. Et c’est sans doute d’ailleurs là
aussi pourquoi ils font agir aussi fort en ce moment le Qatar et
l’Arabie saoudite. Parce que tout ça, c’est cette guerre aussi
intramusulmane très, très complexe, dont je ne veux pas me mêler
en tant que Français et en France, qui est cette guerre
chiito-sunnite, dont je ne veux surtout pas me mêler.
Moi, je suis pro-iranien parce que
l’Iran résiste à l’Empire, comme je suis prorusse. C’est en
tant que Français qui a besoin qu’un contre-empire existe parce
que c’est absolument nécessaire à notre survie et à l’espoir
de pouvoir s’émanciper de la mainmise de l’Empire américain sur
la France à travers la trahison de toutes nos élites. Sarközy
dont le fils va intégrer une école militaire américaine – c’est
son fils –, ne va pas être formé à La Flèche ou à Saint-Cyr,
mais il intègre West Point, je crois [« Louis Sarközy,
l’héritier américain », lesouffledivin.fr]. C’est pour
vous dire le niveau de trahison de nos élites. Nous avons des
Américano-sionistes traîtres à la tête de l’État français. Ce
qui est une vielle tradition des élites traîtres qui remonte,
effectivement, à la situation qui a amené Jeanne d’Arc où
la France, via les Bourguignons, trahissait entièrement le royaume
de France pour les intérêts de l’Angleterre.
La France a toujours été insoumise
à l’Empire. Et l’Empire a toujours essayé de reprendre le
contrôle de la France non pas par son peuple mais par ses élites
compradore et corrompues.
C’est cette vieille histoire que
Zemmour n’a pas comprise en mettant l’aigle au milieu du drapeau
français. L’aigle n’est pas le symbole de la France, c’est le
coq. L’aigle, c’est le symbole impérial, c’est le symbole du
Saint-Empire romain germanique, c’est le symbole de l’Empire
romain, c’est le symbole de l’Empire américain. Ce n’est pas
le symbole de la France. Justement, quand on met un aigle sur le
drapeau français, on sort du logiciel français d’insoumission.
La France étant bien le pays qui de
Vercingétorix en passant par François Ier jusqu’à
de Gaulle a toujours été le pays qui résiste à tous les
empires quels qu’ils soient, URSS et Amérique – c’était
la troisième voie gaullienne et gaulliste –, et qui est cette
tradition française et qui fait qu’aujourd’hui, effectivement,
c’est la position d’Égalité et Réconciliation.
Et ça devrait être la position du
Front national parce que c’est la bonne position. Malheureusement,
oui, ce n’est pas facile. C’est comme tenir la barre d’un
bateau dans une tempête qui s’aggrave de jour en jour.
Élections en
Russie… Début de l’ingérence impériale ?
Alain Soral – Poutine
incarne, après la trahison d’Eltsine, finalement, le vrai
grand échec de la marche en avant de l’Empire américain pour le
nouvel ordre mondial. C’est que si la Russie ne s’était pas
redressée avec Poutine, c’était gagné : c’était
la fin de l’histoire, c’était le nouvel ordre mondial. Et là,
Poutine, effectivement, leur tient la dragée haute et les emmerde.
Donc, comme ils ne peuvent pas
l’attaquer militairement, ils le diabolisent par les médias, et
les médias évidemment occidentaux. Donc les médias occidentaux
sont en train de raconter déjà, par avance, de monter un scénario
qu’il va voler les élections parce qu’évidemment, il va les
gagner ; donc de dire qu’il les a volées. Parce que
finalement, la grande puissance de l’Empire
américano-mammonico-sioniste qui est la puissance du mensonge.
Il faut bien voir que les deux
valeurs de cette religion qu’on peut difficilement nommer, c’est
le vol et le mensonge, l’usure et la manipulation – le mensonge,
c’est écrit noir sur blanc dedans, il suffit d’aller voir –,
ce qui est contraire aux valeurs de l’islam et du catholicisme.
Nous, on est sur la vérité et l’interdiction de l’usure. Eux,
c’est le vol et le mensonge. Donc, le vol, c’est la prédation
bancaire de Wall Street – on le vérifie – et le mensonge, c’est
le contrôle sur les médias.
Et les médias occidentaux sont en
train de nous raconter que – et comme par hasard Bernard-Henri
Lévy en première ligne… enfin tout ça est transparent, c’est
en pleine lumière –, nous racontent que Kadhafi a été
viré par son peuple car il était un « horrible dictateur,
spoliateur, etc. »
Et là, effectivement, comme ils ne
peuvent pas vraiment attaquer physiquement et militairement Poutine,
eh ben, il a volé les élections, c’est une dictature, etc.
Ça fait partie, effectivement, de
cette stratégie de domination : l’usure de Wall Street,
c’est-à-dire le vol, et le mensonge par les médias, médias
menteurs comme le dit très bien Collon, mais sans aller
jusqu’au bout.
Il suffit de regarder à qui
appartiennent les médias occidentaux. Quatre-vingt-treize pour cent
des médias appartiennent… voilà, etc. À qui appartient
Libération ? À qui appartiennent même les faux
médias dissidents comme Rue89 ? Pourquoi ?
Qu’est-ce qui s’est passé depuis trente ou quarante ans en
France ? Comment le groupe Hersant a été liquidé ?
Pourquoi les marchands d’armes et d’autres sont venus prendre le
contrôle des médias ? le contrôle total des médias dans le
but de mentir et de faire croire à tous les mensonges impériaux ?
et là, en ce moment, d’essayer d’anticiper – puisque à mon
avis Poutine a déjà gagné les élections, c’est une évidence
pour un sociologue sérieux –, c’est de dire on prépare déjà
le terrain pour que les Occidentaux croient bêtement, en regardant
les infos, les journaux, etc., que Poutine est un dictateur qui a
volé les élections ?
Et ce qui est marrant, c’est que
les Américains qui demandent des comptes sur les élections. Petit
rappel. George Bush, c’est une certitude, a volé deux fois
les élections américaines. Il les a volées deux fois. On le sait.
La première fois, c’était. Comment il s’appelle ?
ERTV – Al Gore.
Alain Soral – Al Gore
qui avait été élu. Donc, ces Américains qui donnent des
leçons de démocratie – et là on est dans l’obscénité totale
je dirais satanique de cette inversion totale, de cette inversion
accusatoire – sont les plus illégitimes pour en parler car
effectivement, la démocratie américaine est la démocratie la plus
mensongère aujourd’hui du monde. Et on est dans ce. C’est
pourquoi je parle de Satan.
Parce que Satan, c’est ça. Satan,
c’est de façon réelle ou métaphorique, l’inversion de toutes
les valeurs, c’est le mal systématique, le mensonge systématique,
c’est ce qui est contraire, ce qui procède toujours par le mal.
Et l’Amérique, aujourd’hui, pas
le peuple américain mais les élites américaines, on le voit sur la
manière dont ils traitent l’affaire libyenne, l’affaire
syrienne, le rôle qu’ils ont fait jouer à Obama. De faire jouer
par un Noir à qui on a donné un prix Nobel, de lui faire accomplir
toutes les saloperies néoconservatrices. Enfin, tout ça est
satanique de a à z.
Et donc, Poutine va être attaqué
de plus en plus pour sa résistance à l’Empire. Et ne pouvant pas
l’attaquer militairement directement, il sera diabolisé
médiatiquement, je dirais comme – toutes proportions gardées –,
comme je suis diabolisé médiatiquement, comme Dieudonné est
diabolisé médiatiquement, et comme sont diabolisés médiatiquement
tous les gens qui résistent tant soit peu à l’Empire, y compris
Ahmadinejad, et y compris même Marine Le Pen.
Et y compris Jean-Marie Le Pen pendant trente ou quarante ans.
Ce qui me fait respecter infiniment
Jean-Marie Le Pen, c’est qu’il a été systématiquement
maltraité par les médias. Et je sais à qui appartiennent les
médias. Et donc, c’est pour ça que je respecterai jusqu’à la
mort et jusqu’à sa mort, Jean-Marie Le Pen, quelles que soient ses
errances, ses approximations et ses erreurs. Car il a incarné
l’insoumission française au satanisme mammonique, pour moi. Et
c’est clair et net. Et pour ça, il a payé le prix : c’est
de vivre en permanence sous une cathédrale de crachats. Il a eu un
destin héroïque – héroïque je dis, pas martyr : je suis
moi dans les catégories de l’héroïsme mais pas du martyr –, il
a eu un destin héroïque.
Et de ce point de vue-là, Le Pen
est un héros français et Marine Le Pen est sa fille. Il y a aussi
ça, la droite des valeurs, la tradition. Et c’est pour ça que je
garde un respect, une espérance, une certaine confiance que ce
mouvement et les gens qui sont à la tête de ce mouvement – pas
par la « couche » mais par la légitimité [cf. supra,
première partie « Le con du mois »,] – incarnent,
continuent à incarner cette insoumission française.
Et j’espère d’ailleurs demain
que Marine Le Pen, au lieu d’aller en Israël – je pense qu’elle
n’ira pas –, ira plutôt en Russie voir là où est notre avenir,
c’est-à-dire effectivement du côté des Russes. Parce que c’est
là qu’est, en fait, le vrai destin. Le destin de la France, c’est
le destin européen. L’atlantisation de la France, c’est un
accident lié à une domination. Mais ce n’est pas son destin
géopolitique, économique et sa vocation historique saine. C’est
un dévoiement.
Donc, j’attends, effectivement,
entre autres, après que Marine Le Pen ait remis son concubin à sa
place, effectivement, qu’elle fasse de la grande politique, parce
qu’il reste quelques mois, et qu’il se passe quelque chose du
côté de Poutine et de la Russie. Ça, ça me plairait beaucoup.
Pour finir sur Poutine.
Condamnation de
Chirac – L’État de droit en France
Là, Chirac vient de rependre deux
ans de prison avec sursis.
La loi existe en France parce qu’on
est quand même dans un système qui s’appelle, effectivement, un
système à la Montesquieu de séparation des pouvoirs. Mais
la loi, comme le pouvoir s’en protège, finit toujours par
s’accomplir au moment où la personne à perdu le pouvoir,
c’est-à-dire au moment où ça ne sert plus à rien. C’est-à-dire
qu’effectivement, la loi s’accomplit avec un retard qui fait
qu’elle ne sert à rien.
Et c’est ça toute l’ambigüité,
le paradoxe et l’ironie de la démocratie, de la tripartition des
pouvoirs à la française. C’est qu’effectivement, à la fin,
nous avons, pour des fautes qui auraient dû être punies
immédiatement, quelqu’un qui est puni au moment où il a la
maladie d’Alzheimer, où il n’est plus au pouvoir, et où il
serait même un peu honteux de le mettre en prison.
Et c’est ça qui fait,
effectivement, qu’à la fois la justice en France existe, mais
qu’elle n’existe pas. Parce qu’elle existe toujours trop tard.
Et que c’est ça la réalité
politique de la démocratie, de la nôtre de démocratie, légaliste
de l’État de droit. C’est que le droit existe, mais il atteint
son objectif toujours après coup.
Et c’est çà la perversité de la
domination qui fait que notre démocratie bourgeoise n’est pas une
démocratie, et que la bourgeoisie, effectivement, est ce mensonge
sur l’égalité, ce mensonge sur le droit, ce mensonge très subtil
et très pervers que pareil, que j’ai décrit dans mon bouquin, en
parlant, effectivement, du mensonge de la démocratie de marché et
d’opinion.
Troisième partie
Crise et fin de
l’Union européenne… Les médias enfin objectifs ?
Alain Soral – Ben,
maintenant que la crise telle que. Je peux montrer des vidéos de moi
qui remontent à il y a trois ans. Je ne suis pas un expert
économique, mais j’ai dit : voilà, le renflouement de la
crise de 2008 va amener un rebond aggravé, puisqu’ils ont fait
tout le contraire de ce qu’il fallait faire, etc. À l’époque,
on n’était pas trente-six à le dire. Aujourd’hui, tous les
économistes qui veulent rester crédibles sur le marché de
l’économie financière et du business, c’est-à-dire [Charles]
Gave, l’autre, je ne sais plus son nom…
ERTV – Delamarche.
Alain Soral – Delamarche,
disent la même chose que moi parce qu’il en va de leur crédibilité
d’experts. C’est-à-dire que maintenant qu’on est à deux doigts
de l’effondrement final de toute cette escroquerie de fausse
monnaie très bien décrite par Fekete, ils disent enfin la
vérité. Ils disent : voilà, l’Union européenne est une
escroquerie, une connerie dès le départ.
Moi, je me rappelle que je militais
pour le « non » au Parti communiste, à l’époque. Il y
a une cohérence sur la durée. Ces gens-là, non. Ils étaient tous
pour le « oui » à l’Union européenne. Et à l’époque
d’ailleurs, il y avait le PC et le FN qui étaient pour le « non ».
Pas Mélenchon, pas le PS, pas le NPA, etc., etc., enfin, les
trotskystes, etc.
Donc, maintenant tous les
économistes sérieux, pour rester crédibles par rapport aux gens
qui écoutent leurs expertises pour investir et faire du pognon,
admettent ce que les gens honnêtes disaient depuis très longtemps :
moi, mais des tas d’autres, Jovanovic, etc. C’est que
tout ça va s’effondrer parce que c’était dès le départ un
montage foireux et absurde, comme je l’ai démontré, comme
d’autres le démontrent. Je l’ai même démontré par la
topologie pour m’amuser, à un moment donné, etc.
On a même Giscard d’Estaing
qui dit que tout ça est une manipulation américaine de Wall
Street et que les agences de notation triple A est une escroquerie
des banques qui marchent main dans la main. C’est-à-dire que même
Giscard d’Estaing, parce qu’il va bientôt mourir et que le
château va s’effondrer, veut faire le prophète, le petit
prophète, c’est-à-dire : oui, tout ça est une grosse arnaque.
Parce qu’effectivement, l’arnaque va être éventée demain. Ils
ont contribué, collaboré et aidé par leurs trahisons, à amener
cette arnaque pendant trente ans de leur vie. C’est ça qui est
incroyable.
Donc, si ces gens-là le disent,
quelque part, ça veut vraiment dire maintenant qu’il n’y a plus
de doute.
Alors, après la question. Parce que
là je fais référence à une vidéo, enfin une intervention
toujours excellente d’Emmanuel Todd, parce qu’il est
toujours très bon.
Alors le problème d’Emmanuel
Todd, c’est comme Michéa : c’est qu’il est
très bon, mais il ne va jamais au-delà d’une certaine grille et
d’une certaine limite. Là, par exemple, il est sur : voilà,
l’Union européenne a servi les intérêts allemands, et l’euro a
été le moyen de mettre à genou, dans la compétition
intra-européenne, les autres pays pour faire de l’Allemagne le
super-pays dominant de l’Europe, etc.
Ça renvoie après aux sorties de
Montebourg sur voilà : on retourne à Bismarck,
l’Allemagne, sa volonté hégémonique, etc. Et on montre du doigt
la « méchante Allemagne ». Et moi, ce qui me fait
marrer, c’est que ces gens-là ne vont jamais jusqu’à dire qu’en
fait, même si l’Allemagne joue ce jeu-là, les gens que le blocage
et que la stratégie de Merkel a permis de mettre en place à
la place de Berlusconi, en Grèce, etc., c’est pas des
Allemands : c’est des cadres de Goldman Sachs,
c’est-à-dire de la Banque, de Wall Street, dont la patron est
Lloyd
Blankfein
qui dit bien : « Je suis un banquier qui accomplit le
projet de Dieu ».
Et là je me dis : le problème
de tous ces analyses économiques, c’est soit parce que leur grille
de lecture – un peu comme si je faisais un parallèle, comme [Jean]
Bricmont – étant des matérialistes et des positivistes,
ils n’arrivent pas à aller au-delà parce que leur vision du monde
ne leur permet pas, ou alors c’est parce qu’ils n’ont pas le
courage, ils ont la trouille. Ils sont toujours sur leur logiciel,
effectivement, matérialiste, économiste, etc.
Or, moi, je prétends qu’il y a
une porte qu’on peut ouvrir et qui va bien au-delà. C’est que ce
chaos économique qu’on nous présente comme « l’incompétence
de nos élites » et leur « stupidité », je dis que
c’est faux. Il y a l’incompétence de nos élites au niveau de
Jacques Delors, c’est-à-dire du crétin exécutant, Jacques
Delors étant un peu le Louis Aliot de l’Union européenne.
Mais au dessus, il y a des gens qui
avaient un projet. Et ce projet est explicite. Il est explicite,
déjà, chez les Rothschild. Il est explicite aujourd’hui
dans les conférences de Attali et de Adler. Adler qui
dit : « Nous y sommes presque. »
Il est explicite quand on voit
effectivement le lien religieux qu’il y a entre la haute finance
judéo-sioniste et leur vision eschatologique et leur vision
religieuse. Et que ce sont des religieux.
Et là, moi je dis : il y a une
lecture kabbaliste qu’il faut faire. Et ce n’est pas moi qui la
fais. Ce sont les maîtres du nouvel ordre mondial qui la font
eux-mêmes et que n’ose pas faire Todd, peut-être parce qu’il a
un grand-père rabbin ou parce qu’il ne veut pas perdre son boulot
et pouvoir continuer à être invité à RMC. Je ne sais pas.
Ou parce que ces catégories de positiviste matérialiste ne lui
permettent pas d’aller au-delà et de voir le monde de façon un
peu plus vaste.
Mais, il est évident, aujourd’hui,
que si on veut aller au-delà de cette analyse qui dit que nos élites
sont idiotes et qu’elles ont fait n’importe quoi, je crois, moi,
que ce n’est pas vrai.
Les super-élites ne sont pas du
tout idiotes, et accomplissent un projet qui est, effectivement, le
projet de gouvernement mondial par une stratégie du chaos, qui est
exactement celle que je décris dans Comprendre l’Empire
et qui, en dernier lieu, est une stratégie kabbaliste.
C’est-à-dire que la Kabbale ne dit
pas « ce que Dieu est », mais « ce que Dieu veut ».
Et qu’est-ce que le Dieu de la Kabbale veut ?
Il veut que son peuple élu
accomplisse un projet de domination mondiale. Et il dit bien qu’il
doit l’accomplir par le Nombre et par le Verbe. Et là, on a
derrière la stratégie de Wall Street, la stratégie du capitalisme
financier mondialisé, la stratégie de la dette organisée, et cette
stratégie effectivement de prise de contrôle du monde par une
communauté qui accomplit le projet que son Dieu a exigé d’elle.
Et ça, cette compréhension
intégrale de ce qui s’accomplit en ce moment, on ne la trouve pas
chez Emmanuel Todd – il s’arrête en cours de route –, on ne la
trouve pas chez Michéa – il s’arrête en cours de route –, on
ne la trouvera chez Louis Aliot – ça c’est sûr –, on ne la
trouve pas dans les critiques de Ramadan.
On la trouve chez Sheikh Imran
Hosein, chez Alain Soral et de l’autre côté, chez
Attali, chez Adler – quand on lit bien ce qu’ils écrivent –,
dans les textes que cosignaient le rabbin Bernheim et
Finkielkraut dans Le Monde il y a
déjà plusieurs années, que moi, j’ai bien lu et identifié à
l’époque. Il faudrait faire le travail pour les retrouver.
Et tout ça nous renvoie au projet
kabbaliste, c’est-à-dire au sommet de l’initiation, de la
compréhension et de l’intelligence de la religion
vétérotestamentaire et de son projet original et final. Et qui fait
que nous sommes réellement proches de la fin des temps.
Et que là, je renvoie effectivement
à ma convergence avec l’islam tel que le conçoit, l’utilise, et
le propage Sheikh Imran Hosein. Je renvoie aussi à ma position,
finalement, de traditionaliste catholique, c’est-à-dire à
l’Apocalypse de Jean, à la lecture qu’en fait Jovanovic, etc.,
etc.
Et là, je pose la question quelque
part aux Emmanuel Todd ou aux Michéa. Est-ce que vous n’avez pas
les moyens d’aller au-delà ou est-ce que vous n’avez pas le
courage d’aller au-delà ?
Mais, ne me dites pas que, moi, je
suis un délirant. C’est que les super-élites mondialistes vont
au-delà : elles le font. Ils sont tous kabbalistes, soit soumis
au kabbalisme, soit kabbalistes. Et ils le disent pratiquement parce
qu’effectivement, par la théorie des sas et des initiations, ils
savent que ça ne sera entendu que par ceux qui ont les oreilles pour
entendre. Mais moi, je l’ai entendu. Et ils l’ont dit. C’est
clair.
Et je dis aujourd’hui : la
clé de compréhension de cette crise qui ne nous dit pas que
cette crise est un chaos qui prouve l’incohérence et la stupidité
de nos élites, mais qui nous dit que nos super-élites sont au
contraire très rigoureuses, très intelligentes dans leur stratégie.
Ce qui nous donne la clé et qui fait que ce monde en réalité a un
sens, n’est pas un chaos, mais finalement un monde qui selon la
Kabbale est une monde où règne les Nombres avec un sens
mystico-ésotérique absolument clair. C’est-à-dire qu’il est tout
sauf chaotique pour ces gens-là. Il s’accomplit impeccablement. Et
cette clé de lecture, c’est la Kabbale.
Donc, intéressez-vous à ce que
dit, ce que veut, comment fonctionne la Kabbale. Il y a des vidéos
sur Internet, allez-y, etc.
Et de ce point de vue-là,
effectivement, je dirais même que j’ai un très grand respect pour
les kabbalistes. Ce sont, en ce moment, les maîtres du monde. Voyez.
Ce sont des apprentis sorciers peut-être, mais qui sont en train
d’arriver à leurs fins dernières. Ce sont les seuls qui y
arrivent, en ce moment. Nous tous sommes des spectateurs, des
victimes ou des idiots, avec nos petites grilles d’analyse, nos
petites consternations, etc. Eux, là où nous voyons un chaos et une
souffrance, voient le projet d’une plénitude, et une harmonie. Ce
sont les seuls en phase avec le monde actuel, il faut bien le
comprendre.
Là, je reprends Emmanuel Todd. Non,
nos élites ne sont pas stupides. Ce n’est pas incohérent, ce
n’est pas n’importe quoi. On ne veut pas t’écouter, Emmanuel.
On ne veut pas t’écouter parce que ce que tu dis est très en
dessous de la réalité de l’analyse qu’il faudrait produire.
Les kabbalistes, eux, regardent
l’avenir avec un sourire et un regard éclairé et lumineux. Je le
sais, je l’ai vu.
Et c’est pour ça qu’en dernière
instance, je dis : je ne suis pas un religieux mais je suis un
mystique. C’est clair parce que je vois ça, je le comprends, je le
ressens, je l’intuitionne, je l’analyse et je le découvre. Et ça
fait longtemps.
Voilà. Pour clore cette partie très
importante sur la vérité de la période actuelle qui se comprend,
en dernière instance, comme cohérence, c’est-à-dire comprendre,
expliquer, c’est-à-dire ce qu’on appelle dans l’épistémologie
génétique, les systèmes explicatifs en inclusion.
Ce que Todd a du mal à comprendre
avec sa grille de lecture positiviste et néopositiviste s’explique,
à un degré supérieur, par les kabbalistes. Qu’il s’intéresse
à la Kabbale.
En parlant de
kabbalistes…
Alain Soral – Ben, il
[Jacques Attali] fait son boulot, comme Bernard-Henri Lévy
fait son boulot. Eux, ils sont bien des pions de cette être
collectif qu’il fait comprendre comme un être collectif,
exactement comme on admettait que la bourgeoisie était une classe et
une logique de classe.
On ne disait pas que c’était une
addition de bourgeois. Le bourgeois individuellement – je vais
reprendre l’exemple de Louis Aliot – est bien trop con
pour comprendre le génie de la bourgeoisie. Mais le génie de la
bourgeoisie s’accomplit historiquement, collectivement.
Exactement comme la fourmi fait
n’importe quoi individuellement. Mais quand tu prends du recul, la
fourmilière, elle, est d’une intelligence implacable. Et cette
intelligence passe par les exécutants fourmis.
Eh ben, c’est pareil. Il y a une
communauté qui est un être collectif et qui accomplit son génie
historique de domination très au-delà de la conscience de ces
individus. Cette conscience d’ailleurs étant progressive selon des
sas hiérarchiques.
C’est-à-dire à la base, il y a
celui qui ne comprend rien, qui en général est à la Ldj. Et puis
en haut, il y a celui qui comprend tout, qui est un kabbaliste plus
ou moins discret, à la Attali ou à la Adler ou
d’autres, ou à la rabbin Bernheim. [Il faut] comprendre les
logiques globales au dessus des individus et qui n’impliquent pas
forcément les individus dans leur conscience. C’est ça qu’il
est important de comprendre.
Moi, de ce point de vue-là, par
exemple, je suis un Français qui accomplit un destin de Français
qui me dépasse. À un moment donné, « il est du choix
individuel et personnel », cette petite vision médiocre
n’existe pas dans la réalité anthropologique que comprend bien
d’ailleurs la tradition ou la sociologie réellement fine. Il
y a des êtres collectifs, il y a des appartenances collectives.
C’est ce qu’essayait d’opposer
d’ailleurs à Freud, Jung, c’est-à-dire
l’inconscient collectif. Ça existe. Et il faut en tenir compte. Et
ça dépasse l’individu. Ce qui veut dire que l’individu n’est
pas responsable, souvent. Ça le dépasse. Mais il n’empêche,
malgré lui, il accomplit cette chose.
Oui, donc, Attali en tant que membre
d’élite d’une communauté organisée qui a un projet, fait son
boulot. Il dit : les peuples doivent payer la dette parce qu’ils
sont responsables, puisqu’ils ont élu démocratiquement des gens.
Donc, ils sont responsables. Il fait son sale boulot d’usurier qui
vient chercher le pognon.
Ça rappelle un peu la situation de
la Pologne de l’époque féodale, voyez.
Et BHL fait son sale boulot quand il
pacifie de manière absurde quelque part selon les critères de Todd
ou des droits-de-l’hommistes, quand il pacifie de manière absurde
la Libye. Il le fait – il l’a bien dit à l’espèce de
cérémonie du Crif qui avance de plus en plus démasquée à mesure
que se rapproche effectivement la promesse kabbaliste –, il dit
bien : j’ai accompli ce projet de mise à mort de Kadhafi et
de destruction de la Libye en tant que Juif et pour Israël. Il
l’a bien dit. Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Ce qui est incroyable quand je
parle, là, malheureusement, d’êtres collectifs, c’est que ce
Juif usurier et ce Juif menteur manipulateur et fauteur de guerres –
parce que c’est la réalité de ce qu’est Bernard-Henri Lévy et
c’est ce qu’est la réalité de la fonction objectivement que
revendique Attali –, sont en train d’incarner des personnages au
cœur même de l’antisémitisme éternel.
Et est-ce que ces gens-là se
rendent compte quand ils font ça des dégâts qu’ils peuvent
provoquer sur la remontée de l’antisémitisme et des incidences
que ça peut avoir sur ce que j’appelle les Juifs du quotidien et
le petit peuple juif qui n’a même pas conscience de tout ça ?
C’est-à-dire que je pense que des
Attali, des Bernard-Henri Lévy, des Adler, etc., en ce moment, font
un énorme travail pour la remontée de l’antisémitisme, car ils
incarnent de manière obscène et incontournable les caricatures
juives telles que les antisémites les ont toujours montrées :
le menteur manipulateur fauteur de guerres et l’usurier.
Et j’aimerais bien que les Juifs
du quotidien, les Juifs qui sont juifs culturellement, par hasard, ou
dans un autre projet, disent bien : nous n’avons rien à voir
avec ces gens-là, et qu’ils ont conscience que ces gens-là, à
terme, les envoient au casse-pipe, que ce sont leurs pires ennemis.
J’aimerais bien que la communauté juive qui nous a donné Karl
Marx, qui nous a appris la réalité des antagonismes de classes
malgré, notamment, les appartenances à un même peuple, intègre
finalement ce concept qu’elle n’a finalement jamais intégré à
cause de son tribalisme, qui est les antagonismes de classes à
l’intérieur d’une même communauté.
Je pense que Attali, Bernard-Henri
Lévy, sont les ennemis, les pires ennemis de la communauté juive de
base. Ce sont leurs pires ennemis.
Malheureusement, la communauté
juive de base ou les élites même d’ailleurs conscientes juives,
comme des Rony Brauman, n’osent pas aller
suffisamment loin dans la critique de ces gens-là en montrant qu’ils
le font par tribalisme et au nom du projet de domination juif, parce
qu’ils n’osent jamais aller jusque-là soit parce qu’ils ont
quand même un reste de solidarité tribale, soit parce qu’ils ont
peur des ce qu’on appelle finalement, les tribunaux rabbiniques,
c’est-à-dire du châtiment que subit un membre de la communauté
qui, finalement, se comporte en honnête homme, c’est-à-dire dit la
vérité au-delà de l’intérêt et de la solidarité tribale.
Et le vrai problème aujourd’hui
est là. Il serait temps – Zemmour le fait un peu, je le reconnais
– que les Juifs intelligents prennent conscience que des
Bernard-Henri Lévy et des Attali, par le travail qu’ils font en ce
moment, sont bien, bien plus que Le Pen, évidemment, et que le Front
national, les agents de la remontée de l’antisémitisme. Et que
ces gens-là, ces élites mondialistes à la Attali et à la BHL,
envoient sans aucun scrupule leur peuple au casse-pipe, exactement
comme les élites bourgeoises française, pour des raisons d’intérêt
du Capital, ont envoyé la paysannerie française au casse-pipe dans
la Guerre de 14, dans les tranchées.
On en est à peu près là.
C’est-à-dire qu’il y a de violents antagonismes de classes à
l’intérieur de la communauté juive qui ne sont pas identifiés,
qui ne sont pas dits, à cause du tribalisme juif qui est quand même
une réalité, et à cause de la trouille de la violence
communautaire qui existe.
Car il ne faut pas oublier qu’un
Juif qui se révolte contre sa communauté et qui dit la vérité, le
bien et l’universel par rapport à l’intérêt tribal bien
compris, est châtié par sa communauté.
Et là, c’est plus qu’un risque
que je prends. Je dis : voilà, il serait temps, effectivement,
que des Juifs universalistes, intelligents et même ayant la
conscience de l’intérêt supérieur de leur communauté comme
masse et non pas des élites communautaires qui envoient au
casse-pipe leur base pour rebondir éternellement – parce que ça,
ça s’est vérifié dans l’Histoire –, disent bien qu’ils
faudrait que Attali arrête d’incarner jusqu’à la lie l’usurier
juif dans toute son obscénité antisémite et que Bernard-Henri Lévy
arrête d’incarner le Juif menteur et fauteur de guerres dans toute
sa caricature et son obscénité antisémite. Parce que
malheureusement, c’est très difficile après de lutter contre la
remontée de l’antisémitisme, évidemment. Et le problème, de ce
point de vue-là, n’est sûrement pas ni Le Pen père ni même
Marine Le Pen.
La cause première de la remontée
réelle de l’antisémitisme aujourd’hui, qui a amené d’ailleurs
la colère d’un Dieudonné, est évidemment à chercher du
côté de Bernard-Henri Lévy, et pas de Jean-Marie Le Pen.
C’est une certitude. C’est honnête de dire ça.
Et c’est une fois de plus une
position Égalité et Réconciliation : c’est la
réconciliation sur le projet national, sur les valeurs universelles,
sur la morale, sur le bien.
On n’est pas obligé d’être
solidaires de salopards de sa communauté. Voyez. Un Allemand n’est
pas obligé d’être solidaire d’Hitler. Un Juif n’est pas
obligé d’être solidaire de Bernard-Henri Lévy ou de Attali.
Et d’ailleurs, l’autre jour
j’entendais un con qui disait que Bobby Fischer était
forcément fou parce qu’il avait critiqué les élites juives
mondiales et qu’il était forcément fou parce qu’il était Juif
lui-même de père et de mère. Eh ben, on peut être Juif de père
et de père et critiquer la stratégie de domination des élites
juives mondiales. Comme on peut être allemand de père et de mère
et critiquer la saloperie national-socialiste d’Hitler. Donc, quand
un Juif fait cette remarque – c’était un Juif qui faisait cette
remarque – ça veut dire qu’en gros, le tribalisme, la solidarité
tribale, est la règle. Un type qui fait passer la vérité et la
morale universelle au-dessus de la solidarité tribale, pour un Juif
moyen, est un fou. Non, ce n’est pas un fou, c’est un honnête
homme.
Il serait temps que ces catégories
soient intégrées par les gens qui prétendent toute la journée
nous donner quand même des leçons de droits de l’homme et de
démocratie, puisque cette communauté, par ailleurs, est très haut
placée dans ces catégories et dans ces instances-là.
Sinon, forcément, il y a une
contradiction violente qui s’exacerbe et qui à un moment donné,
selon la loi hégélienne de l’Histoire, pétera d’une manière
ou d’une autre.
Alors je sais très bien que les
Attali et les BHL le savent. Ils ont déjà trouvé le bouc
émissaire, c’est le musulman. Et ils ont en plus comme allié
là-dedans, la Qatar, l’Arabie saoudite, ceux qu’ils ont mis en
place en Libye, etc.
Cette tragédie et cette complexité
du monde qui fait que malheureusement, les tapins, les idiots utiles,
il y a le Diable et ses diablotins. Et voilà, c’est pour ça que
la situation est complexe, dangereuse et qu’en ce moment,
d’ailleurs, je ne subis aucune attaque des sionistes – je devrais
dire les talmudo-sionistes puisque ces gens-là sont des
talmudo-sionistes –, mais par contre beaucoup d’attaques de
musulmans sur une ligne sunnito-qatarie. Ce n’est pas un hasard. Le
Diable sait me fouetter avec un très long fouet, exactement comme on
doit dîner avec lui qu’avec une très longue cuillère. Mais je ne
suis pas dupe et je pense que mon analyse est vraie. Et ma catégorie
en dernière instance, c’est la vérité.
Je pense que s’il y a une
catégorie que j’essaye d’incarner et qui transcende tout, c’est
le plaisir auquel je sacrifie pratiquement tout de dire la vérité.
Je pense que là, je viens de dire la vérité sur cette question
éminemment dangereuse qui fait péter de trouille tout le monde.
Sauf évidemment Dieudonné, un certain professeur, et Ahmadinejad,
et des gens effectivement, ou Sheikh Imran Hosein, qui ne sont
pas dans la sphère de soumission dans laquelle nous sommes, nous.
Parce que si je ne peux pas dire ça
aujourd’hui, c’est que nous sommes victimes d’une domination,
c’est parce qu’il y a la schlague. Ce n’est pas parce que la
raison ne le permet pas, ou l’Histoire ne le permet pas, ou
l’intelligence ne le permet pas. C’est parce que dire ça, c’est
risquer d’être puni par nos maîtres. Ce qui dit bien, d’ailleurs,
qu’ils sont nos maîtres.
Et pourquoi Marine Le Pen, pour
avoir le droit d’avoir le tampon républicain pour se présenter
aux élections républicaines, doit passer par monsieur Prasquier
et le Crif, qui ne sont quand même pas tout à fait, si on
comprend ce que c’est que la démocratie et l’universalisme
républicain, les gens normalement qui ont le meilleur logiciel et le
meilleur positionnement pour donner, non seulement des leçons, mais
des brevets de républicanisme.
Nous sommes dans un monde totalement
inversé et satanique qui soit est absurde pour Emmanuel Todd s’il
se pose cette question – mais d’ailleurs il préfère l’éviter
et être sur la diabolisation de l’Allemagne ; et ce n’est
pas la première fois finalement qu’on fait porter à l’Allemagne
le masque du diable pour le processus mondialiste –, ou alors si on
trouve ça absurde et qu’on ne veut plus trouver ça absurde –
car je pense que le monde n’est pas absurde – une fois de plus,
je dis : tournez-sous vers la Kabbale et la compréhension
kabbaliste du monde. Et là, j’attends effectivement, les
commentaires d’Emmanuel Todd sur cette question, et qu’il aille
un peu plus loin que sa diabolisation de l’Allemagne en ce moment,
lui d’ailleurs ou – comment il s’appelle là ? – celui
qui monte au Parti socialiste qui n’est pas mauvais par ailleurs.
ERTV – Montebourg ?
Alain Soral – Montebourg,
voilà, oui. Les Allemands ne font jamais que porter la
responsabilité, finalement, pour Goldman Sachs. Et ce n’est
pas la première fois. On est déjà tombé dans le piège. Le
problème est très au-delà de l’Allemagne.
Quel bilan de votre
visite à CasaPound ?
Alain
Soral
– CasaPound a invité un de nos camarades-là,
qui est Zéon, à faire une exposition de ses dessins
politiques, là-bas. Il y a longtemps que je voulais aller rendre
visite à CasaPound parce que c’est un exemple, finalement, de
mouvement social non-gauchiste et anti-gauchiste très intéressant.
Parce qu’ils sont estampillés d’extrême droite par les médias
dominants – ce qui est plutôt bon signe, ça veut dire qu’au
moins, ce sont des dissidents –, mais surtout ils incarnent, eux,
parce que c’est conforme à l’histoire italienne, notamment à la
réalité du fascisme italien, une dimension très populaire et très
sociale, avec en plus une dimension avant-gardiste.
Contrairement à l’extrême droite
française qui est réactionnaire et ringarde, un peu comme Louis
Aliot qui incarne le fond du panier de la bêtise et l’inverse
même du génie français, chez CasaPound, ce qu’on peut appeler
d’ailleurs, c’est vrai ce sont des néofascistes – il faut le
reconnaître –, eux, c’est : très impliqués socialement,
c’est-à-dire qu’ils font de la récupération de locaux vides à
cause de la spéculation immobilière pour y loger des familles
déshérités, etc., et artistiquement d’avant-garde ; ils
font de l’avant-garde esthétique et du social. Et de ce point de
vue-là, ils sont sur la ligne de la République de
Salò.
Il faut lire la Constitution de la République de
Salò.
Il n’y a pas une ligne à changer, sur le plan
du papelard.
J’aimerais bien que Besancenot
nous explique ce qu’il changerait à la Constitution de la
République de
Salò.
Je pense qu’il n’a pas la culture,
d’ailleurs,
pour répondre. Et de toute façon, lui, ça fait partie des connards
que je n’ai pas pu flinguer à l’époque parce que Louis Aliot
est allé finalement à ma place faire l’idiot utile du gauchisme.
Mais
j’avais promis
que je me payerais Besancenot – ça
a mis cinq ans
–
pour ce qu’il avait fait à l’époque. On l’a eu.
Il n’existe plus Besancenot. Il
n’a pas tenu le choc. Donc, la question, on ne peut même plus lui
poser,
parce qu’il ne peut même plus y répondre.
Et
donc, pour revenir à CasaPound,
j’ai rencontré là-bas un vrai mouvement social de jeunesse
avant-gardiste,
antimondialiste,
sur une ligne non-raciale
–
enfin tout le contraire
de Louis Aliot la tanche – et
infiniment respectable.
Et
nous avons participé à une manif à Naples contre le nouveau
président italien qui est bien pire que Berlusconi
puisque c’est directement un agent de Goldman
Sachs
et du FMI. Donc, on voit que la mise au pas s’accélère. Et je
fais plusieurs constats.
Je
dis, pour moi, CasaPound
est un modèle pour l’anti-gauchisme militant français de combat.
C’est bien mieux que tout ce qu’il y a en France. Et puis, c’est
la même ligne qu’Égalité
et Réconciliation
au
niveau du logiciel idéologico-politique.
En
revanche, ce qui me paraît évident, c’est que faire ce qu’ils
font,
eux,
là-bas, est impossible en France. Parce que là-bas, on les laisse
un peu exister. En France, on subirait une telle violence immédiate
si on faisait de la réquisition de locaux sans se réclamer du DAL
ou de ces trucs, pareil, toujours sous contrôle trotsko-gauchiste ;
on
se ferait massacrer immédiatement par la force étatique, la police,
etc.
Donc,
je suis très admiratif de ce que fait CasaPound,
mais
c’est impossible en France
à cause de l’histoire de France et à cause de la toute-puissance
du gauchisme talmudo-trotskyste
qui nous massacrerait si
on essayait de le
faire. Donc,
malheureusement,
nous,
on peut faire de l’Internet, de la pédagogie, mais très peu de
terrain et très peu de social. Malheureusement, c’est un constat.
Et
ce que je remarque quand je dis ça
–
qui était déjà mon analyse
–,
c’est que depuis quelques jours, il s’est passé quelque chose en
Italie :
c’est que Berlusconi a été viré. Et Berlusconi avait une espèce
de sympathie pour CasaPound,
car en fait en tant qu’Italien,
car
il est italien, il respectait cette jeunesse combattante.
Car
il savait qu’elle était le meilleur de l’Italie.
Il
en avait conscience. Donc, il y avait un petit consensus qui laissait
un petit peu CasaPound
exister par le respect qu’a
celui qui n’a plus
le courage d’incarner la grandeur romaine pour
ceux qui l’incarnent
encore. Et malheureusement, avec la mise au pas de l’Italie par ce
nouvel ordre mondial kabbalisto-mammonique dont j’ai parlé tout à
l’heure, maintenant que le pouvoir a changé en Italie, c’est
bien pire.
Et
là, vient de se passer, il y a quelques jours, en Italie, quelque
chose qui
est de
l’ordre des opérations qu’on appelle
les opérations Monarch, comme
on a vu en Norvège.
C’est
un dingo qui avait participé à des tables rondes
en tant qu’auteur de science-fiction
à CasaPound,
c’est-à-dire qui s’était montré à CasaPound
et qui depuis quelque temps était psychiatrique et avait eu une
autorisation de port d’armes,
a tiré dans la foule sur des sans-papiers africains.
C’est-à-dire exactement
ce qu’il faut pour griller le mouvement sur le terrain racial et de
la violence, alors qu’ils sont non-racistes et pas du tout
violents,
mais sur le social. Et ça, comme par hasard, ça arrive
immédiatement après la prise de pouvoir de ce cadre de l’Empire
mondialiste dont je ne veux même pas me souvenir le nom qui vient de
prendre le contrôle de l’Italie.
ERTV
– Mario Monti.
Alain
Soral
– Et qui est une opération, effectivement, typiquement comme on
sait les monter en France et ailleurs,
où on instrumentalise des dingos pour des opérations effectivement
de
déstabilisation, de discrédit. Et là, on dit donc que le mouvement
CasaPound
qui est un mouvement social et
d’avant-garde, de
pédagogie et
de
formation, sérieux, enfin vraiment irréprochable et très
rigoureux, dans lequel d’ailleurs, il y a plusieurs Français.
C’est ça qui est intéressant.
C’est
que finalement,
il y a à CasaPound
des militants qui sachant qu’on ne peut pas le faire en France,
l’ont fait en Italie avec les Italiens. Donc, il y a une dimension
française dans CasaPound
–
ce qui est assez rassurant
–,
une dimension française,
on va dire proudhonienne, sorélienne, etc.
Donc, c’est aussi ça que j’ai vu, c’est qu’il
y avait des Français à CasaPound.
Et
là, la diabolisation en Italie, c’est que CasaPound
est un mouvement d’extrémistes armés qui tire
sur des Noirs [« Le meurtrier de Florence, un néofasciste lié
à CasaPound »,
rfi.fr]. Et
ça, c’est typiquement le genre de trucs pour accroître
la violence de répression de CasaPound,
les discréditer,
et surtout essayer de les détruire parce que c’est des squats en
général, très bien tenus d’ailleurs, avec des écoles pour les
enfants. Enfin, un truc admirable,
je
veux dire.
C’est
autre chose que le NPA. Et c’est malheureusement autre chose que
ce qu’on
ne pourra jamais faire à Égalité
et Réconciliation.
Mais
j’ai peur,
malheureusement, que la mise au pas de l’Italie fasse que même ça
ne puisse plus
exister demain et qu’ils en soient ramenés
à la situation française. Et c’est ce qui est en train d’être
fait, à mon avis, par cette opération très louche d’un type qui
à mon avis a été fabriqué, instrumentalisé et qui s’est
suicidé après, j’ai oublié de le raconter. C’est parfait
quoi ! Il avait participé à deux-trois tables rondes de
CasaPound
où il intervenait
donc pour
qu’on ait les images, dans des débats de littérature. Entre
temps :
psychiatrique,
port d’armées, armé,
tue des Noirs
–
c’est bien volontaire
–
et se suicide après. Donc, c’est le truc parfait qu’on
appelle de type opération Monarch,
qui ne sont pas du tout des choses si délirantes que ça. Il suffit
de s’intéresser. Les films en ont parlé à une époque.
Moi,
je pense que tout ce dont le cinéma
parle, c’est toujours l’écume
de quelque chose qui existe dans la réalité, au niveau des services
et des opérations profondes.
Et
ce qui veut bien dire que l’Italie a basculé récemment, et qu’il
y
a une
ère qui est en train d’être enclenchée encore bien pire que
l’ère Berlusconi.
Exactement
comme ce qui va se passer en Tunisie, en
Égypte,
demain,
sera
bien pire que les ères Ben
Ali
et
Moubarak.
Voyez.
Et je pense que tout ça n’est pas absurde et incohérent si on
renvoie à la lecture mondialiste-kabbaliste des choses.
Et
donc,
je suis allé voir CasaPound.
Et
j’espère que ce mouvement très respectable qui devrait être le
modèle de tous les mouvements d’insoumission néonationalistes ou
alternationalistes –
pour reprendre un excellent terme de Martinez :
je pense que le bon concept ce serait l’alternationalisme qui n’est
ni l’internationalisme ni l’altermondialisme,
mais la solidarité des nations
résistantes
–, ce
mouvement, j’ai peur
que
–
qui
faisait encore partie de la petite exception italienne due à la
situation italienne historique et qui ne peut pas exister en France
–
ne pourra plus exister demain. Et que ça va encore s’aggraver.
Et
que l’aggravation de la situation italienne qui est le vrai
fascisme tel que l’avait compris Pasolini
et
qui lui a sens doute valu sa mise
à mort en 1975, ce fascisme
italien va s’exprimer demain par la destruction et l’interdiction,
peut-être,
de CasaPound.
Ça
sera le triomphe du fascisme que je combats, moi, celui qu’avait
parfaitement identifié, je le redis, Pasolini. Pasolini qui fait
partie
d’ailleurs des lectures des cadres de CasaPound.
C’est pour ça que…
Ce
n’est pas du Louis Aliot. Voyez.
Je
remercie Louis Aliot de me servir de petit bonhomme comme ça, cette
espèce de punching-ball, de défouloir et de crachoir,
assez pratique. Ça fait du bien !
Pour
en revenir à nos élites…
Alors, j’avais montré
effectivement avec Les Fruits de la passion, ce film –
j’avais dit 1985, je crois que c’est 1981, mais enfin ce n’est
pas grave – où on voit Arielle Dombasle se faire prendre en
levrette, qui était pour montrer quand même la réalité de nos
élites. Moi, je n’ai rien contre ça, comme pratique privée. Moi,
j’ai écrit Sociologie du dragueur, Misères du désir.
Je suis quand même dans quelque chose de vérité, j’assume mon
passé, j’assume mon goût pour les femmes, je ne suis pas un
tartuffe et un menteur.
Mais ces élites qui donnent des
leçons de morale, etc. – ce qui est insupportable – et qui se
réclament du prestige, de l’autorité – moi, je suis un punk –,
ce qui est bien, c’est de montrer leur tartufferie, et leur
mensonge, et leur dimension cachée. C’est pédagogique, c’est
moral, c’est politique, et ils le méritent.
Donc, c’est une condamnation au
nom de la vérité, pas au nom d’un déni de sexualité. Car moi,
de ce point de vue-là, effectivement, je ne suis pas très
musulman ; je suis plus grec, on va dire ; la nudité des
corps ne me gène pas, etc.
Mais donc là, on m’a envoyé.
Parce qu’on m’envoie des tas de choses, des tas de gens
m’envoient des tas de choses en sachant que je peux m’en servir.
Et je m’étais accroché avec
Maffesoli qui fait partie de ces élites que j’avais, dans
une sorte de prescience, appelé Mes-fesses-au-lit.
Voyez. Parce qu’il m’était rentré dans la gueule et m’avait
manqué de respect chez Taddeï la dernière fois que j’y
étais invité.
Et effectivement, j’avais dit que
ce type était un maçon, un universitaire de deuxième zone qui
avait été coopté par le politique, et que son titre de gloire
avait été de donner un diplôme de sociologie à Élizabeth
Teissier, ce qui n’est déjà pas terrible pour quelqu’un qui
m’avait méprisé avec sa Légion d’honneur de bourgeois à nœud
papillon, etc.
Et là, on vient de m’envoyer un
lien qui me dit que ce monsieur Maffesoli – et je le dis c’est
son droit, il fait ce qu’il veut – est inscrit sur un site de
rencontre échangiste avec sa femme et que son annonce, c’est qu’il
cherche un jeune homme bi, actif, il cherche la participation d’un
jeune homme bi, actif. Et on voit – on le mettra – la photo de
lui et de sa femme, assez jolie d’ailleurs [« Couple BCBG ch
ardent pour vrai trio »]. C’est-à-dire il faut être clair. Ce
monsieur Maffesoli – qui fait ce qu’il veut – cherche un jeune
bisexuel pour baiser sa femme devant lui et l’enculer après. C’est
ça, voilà. C’est ça qu’on m’a envoyé sur Internet. C’est
vérifiable. C’est un site de rencontre. Il fait ce qu’il veut.
Il peut peut-être m’attaquer parce qu’effectivement, c’est
peut-être une attaque à la vie privée.
Mais comme c’est un cadre de
l’université française et un donneur de leçons dans les médias,
moi, je trouve que c’est bien que les gens qui m’écoutent là,
sachent en gros que quand même – et là ça renvoie tout ça à la
montée du satanisme – qu’on est quand même à une époque où
nos élites donneuses de leçons sont toutes dans des pratiques.
Là on n’atteint même pas la
pédophilie qui est une catastrophe effectivement de nos élites –
j’en parle comme je peux parce que c’est très, très dangereux –
pédocriminelles, etc.
Nous sommes quand même dans une
période où nos élites, pour des raisons historiques qu’il faut
expliquer justement par cette montée du mammonisme et du satanisme,
sont pratiquement tous des gens qui sont à l’inverse de ce qu’on
appelle des élites qui incarneraient des valeurs. C’est des mecs
qui existent parce qu’ils ont couché avec la patronne en
abandonnant leur femme, des types qui finalement, leur vie sexuelle
cachée, c’est de regarder leur femme se faire baiser et de se
faire prendre en levrette après par un jeune homme vigoureux. On
fait ce qu’on veut dans la vie privée. Mais c’est quand même un
signe que globalement. L’autre, sa femme, a commencé par se faire
fourrer dans des films érotico-pornographiques. Enfin voilà. On en
est à un moment donné où nos élites sont toutes totalement
décadentes, sataniques, etc.
Et je pense que c’est important de
le savoir d’un point de vue sociologique. C’est important de le
savoir.
Après, on fait ce qu’on veut,
c’est la vie privée, etc. Mais, je suis comme je le dis, dans un
discours de vérité. Donc, voilà. Ma dernière petite Quenelle,
finalement, après Arielle Dombasle, c’est monsieur Maffesoli.
Alors voilà. Il fait ce qu’il veut. Ça me fait même marrer
quelque part.
Mais c’est intéressant de savoir
quel est finalement la pratique intime – qui est sans doute
révélatrice à un niveau symbolique et psychologique – d’un des
pontes de l’université française qui me donne des leçons en
latin sur les plateaux de télévision, et qui prétend incarner la
morale – c’est ça le problème – et me présenter, moi, comme
quelque part un ignoble individu déviant.
Je n’en suis encore pas là, moi,
au niveau des déviances. Donc, on finit là-dessus.
Comprendre
l’Empire
Ah oui, on va finir après sur mon
bouquin. Donc, ça c’est pour Louis Aliot qui dit que
personne ne m’écoute et que personne ne me lit.
Ce livre Comprendre l’Empire,
boycotté intégralement mais que Marine Le Pen a eu la
gentillesse de mettre sur son bureau – on le remettra –, dont
Jean-Marie Le Pen a fait l’éloge, et qui est très lu au Front
national et ailleurs, très lu, nous le réimprimons, là, cette
semaine, pour la huitième fois. Nous en sommes à trente-deux mille
exemplaires.
J’aimerais bien que monsieur
Aliot, je crois qui a comme formation d’avoir fait vaguement
sport-étude en rugby ou je ne sais pas quoi, essaye un jour d’écrire
un livre – je crois qu’il n’en a jamais écrit – du niveau de
celui-là, et qu’il arrive un jour à avoir plus de trente mille
personnes qui ont acheté le livre en librairie malgré un boycott
total. Et là, il pourra commencer à dire que personne ne m’écoute
et que personne ne me lit.
Donc, je suis très lu et très
écouté.
Je l’invite aussi d’ailleurs à
faire une vidéo sur Internet pour me répandre (sic), me
répondre, se répandre et me répondre, et de voir le compteur,
combien il fera d’audience réelle ; s’il n’était pas
madame Le Pen, combien il ferait par ses qualités intrinsèques dans
l’arène médiatico-intellectuelle. Parce que moi, j’existe tout
seul et contre tous. Dernière petite Quenelle.
Donc, voilà, Comprendre
l’Empire : le livre qui explique tout ce dont je
parle et reparle en permanence, parce que je pense qu’on ne
répètera jamais assez tout ce qui est en train d’arriver. Tout
est dans ce bouquin qui s’appelle Comprendre l’Empire :
demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations,
que j’ai écrit ces trois dernières années, qui est déjà sorti
il y a huit mois, et qui annonçait, disait et expliquait tout ce qui
arrive en ce moment, intégralement.
Et c’est pourquoi ce livre est
entièrement boycotté mais absolument pas attaqué, car il est
inattaquable. C’est ça le problème.
Donc, pour ceux qui ne l’ont pas
encore lu, eh ben tout est dedans.
Et toute ma cohérence aussi –
pour ceux qui se posent des questions sur moi – est dedans :
mon positionnement, mes justifications, ma légitimation, mon
honnêteté, mes combats primaires et secondaires. Car j’ai lu
contrairement à Emmanuel Todd, j’ai lu Carl Schmitt
et j’ai vu que ce n’était pas juste un gros crétin de nazi.
C’est un très grand penseur. Parce que Todd un jour dégueulait
sur Carl Schmitt. Ce qui prouve qu’il a quand même des grosses
lacunes, intellectuellement.
Pour comprendre la hiérarchie de
mes ennemis primaires et secondaires et la hiérarchie de mes alliés
premiers et seconds, et comprendre quelle est ma vision du monde et
d’où je sors tout ça – parce que là je ne fais jamais que
broder sur cette structure –, voilà ce livre qui pourrait
s’appeler Mon combat si le titre n’avait pas déjà été
pris, où il y a tout dedans. Et je pourrais difficilement faire
mieux.
Voilà, c’est Comprendre
l’Empire : demain la gouvernance globale ou la révolte
des Nations. Nous y sommes et nous y sommes chaque jour un peu
plus.
Merci à tous et joyeux Noël.