Faudra-t-il bombarder la Hongrie au plomb durci, aux phosphores enchanteurs et à l’uranium paupérisé ?
Puis décharger sur sa population qui n’en peut mais, un surcroît de croyancieux précieux qui vont les apprêter au nom du Sabbaoth des Sept Cieux ; les équarrir et les éviscérer tout vif, puis les assaisonner à l’harissa… tout en restant en ligne directe avec le Cosmocrator : « Allo Alli - t’es Où ? A Quebar ? » par insup-portables interposés.
On a déjà vu ça, n’est-ce pas ? Les tripes à l’air en Tripolitaine, où l’OTAN en emportait des vans.
Particulièrement il faudrait livrer le nouveau Premier ministre Hongrois Viktor Orban aux bons soins de ces redresseurs de tort de l’Al Qayera locale ; qui vont le dépêcher dans l’autre monde à la manière d’un vulgaire Kadhafi des familles, en lui enfonçant un pieu dans le rectum afin qu’il se tint à l’Etat de Droit.
C’est-ce qui lui pend par Le Nez, à ce fasciste.
C’est-ce que monsieur Juppé, la jupette à Henri, a laissé clairement entendre. Qui n’attend plus que les ordres de son mentor le Botul dit le « Levy-en-tant-que-juif », pour intervenir.
And why that ? comme on dit sur Radio-Courtoisie.
« Car la nouvelle constitution hongroise, votée en 2011 et entrée en vigueur ce lundi, pose de sérieuses questions. Le texte prévoit par exemple que l’embryon sera considéré comme un être vivant, ce qui alimente les doutes quand aux possibilités des Hongroises de se faire avorter à l’avenir. » ai-je lu ici même.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’éprouve un frémissement tout particulier à la lecture de telles phrases. Dans lesquelles le dévoiement de la raison se conjugue avec le salmigondis inepte de l’expression, la confusion de l’esprit avec la laideur morale de l’écriture insane.
Le penser faux avec le parler bas.
Cet « alimente » si près d’un « embryon » encore tout vif, et cet « à l’ avenir » mis juste après « avorter », voilà des tournures que spontanément je n’emploierai jamais. Elles respirent la vulgarité, sentent des pieds, pour ne pas dire autre chose.
On dirait qu’on va servir de l’embryon comme aliment afin de faire avorter l’avenir.
N’est-ce pas d’ailleurs, tout à fait cela ?
Traduisons : « Ce texte qui reconnait à l’embryon humain la dignité d’être vivant ne risque-t-il pas de rendre plus difficile la réalisation de cet acte chirurgical mortifère, l’avortement, et ainsi de baisser son quota minimum de 250 000 annuel pour la seule Hongrie ? »
Telle est le contenu latent de cette pensée exprimée abjectement. Ne plus être rassasiées de chérubins morts. Ne pas avoir sa suffisance de glaires sanguinolents.
Que l’embryon, le germe, le commencement de l’être dit humain, soit un être vivant, est-ce discutable ? Serait-ce un objet peut-être ?
Dans l’idéologie féministe la plus obtuse, où le petit enfant à naître n’est vu que comme excroissance du Corps de la Fâme, il reste malgré tout une excroissance cellulaire vivante. Et non pas une pierre dans leur jardin vulvaire, une ulve accrochée à leur flanc souverain…ou d’autres choses ejusdem farinae…
« C’est quôa là qui est vivant ? » écrirait l’Angot l’immense écrivainE qu’il fallait offrir à Noël.
L’argument de ceux-là qui refusent de considérer l’embryon comme « un être humain à part entière », à la rigueur, pourrait être examiné. Débattu. Sujet d’une controverse.
Le premier gouvernement à avoir légalisé l’avortement comme un « droit » pour les femmes, est le gouvernement des soviets en 1917. Il l’a fait en ces termes : « Le plus triste de tous les droits » (Léon Trotski). Soit un mal nécessaire, mais un mal. Nécessaire de leur point du vue, qui était de vouloir extirper la paysanne pauvre de la gangue où parait-il elle croupissait. (Afin de « la libérer » la pauvre, du pénible devoir d’enfanter l’humanité souffrante, et l’ « éduquer », puis la mettre à l’usine ou au kolkhoze, et même à la caserne, en faire une citoyenne émancipée de la libre République des Soviets.)
Je ne veux pas discuter du bien fondé de cette politique, ça ne m’intéresse pas. Ou plus.
Le monde s’est transformé.
La quantité est devenue qualité : l’avortement artisanal des commencements s’est transformé en avortement industriel. Les grands avortoirs modernes ont supplanté les manufactures des planning anti-familial.
Hier, vouloir sacrifier des vies encore embryonnaires, arracher le vouloir-vivre à la racine dans le but de fortifier la bractée, d’améliorer l’involucre foisonnant des gueules, c’était une politique. C’était peut-être aussi une mystique. Mais c’était une politique. Et un décret socialiste.
Et qui pouvait se justifier. « Le plus triste de tous les droits ».
On tuait l’embryon, on ne se dissimulait pas que c’était un meurtre chirurgical, parce qu’on croyait, je pense, réaliser une amélioration eugéniste de la condition humaine.
De la même manière qu’on tuait des prolétaires à la tâche dans les usines pour développer l’Industrie et les forces productives.
Aujourd’hui tout a rebroussé chemin. L’avortement est un décret, un impératif capitaliste.
On ferme les usines, on désindustrialise afin de détruire la force productive, et au premier chef, la classe ouvrière. La classe qui œuvre. Qui est remplacée par des esclaves, des prolifiques dans la Fourmilière asiate.
Dans le même temps qu’on remplace les petits bébés européens dans les maternités.
On extermine par millions, annuellement, des bébés intra-utéro dans l‘« Europe » du capital pour génocider les blancs.
Avortement génocidaire, pilule et pollution ostéogéniques, gynécocratie, pornocratie, uranisme et gougnotterie, décomposition morale, métissage, tout est lié.
La nécessaire Réaction est elle en marche en Europe ?
La Hongrie semble montrer la voie.
Félix Niesche