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Zidane, sauveur des Bleus ?

On a eu une période faste, la parenthèse enchantée 1998-2022, avec des titres et des finales, trois en Mondial et deux en Euro. Il semble aujourd’hui que les Bleus replongent dans le noir.

 

Si l’équipe de France a été portée par deux génies du ballon rond, Platini dans la décennie 1976-1987 et Zidane dans la décennie 1995-2006, le talent de Mbappé ne suffit plus à jouer les premiers rôles : sans plan de jeu, Deschamps ne peut plus insuffler à ses Bleus le goût de la victoire.

Pourtant, les individualités sont là, mais la médiatisation et les réseaux sociaux sont passés par là. Et les sorties du duo d’abrutis Mbappé-Thuram Jr pendant les législatives 2024 ont été meurtrières : la partie non macroniste du public des Bleus a décroché.

Il y a en foot comme dans la vie deux sortes de personnalités : les personnalités individualistes et les personnalités collectives (on n’a pas mis collectivistes, ça change le sens). Mbappé appartient à la première catégorie, Griezmann à la seconde.

Grizou prend sa retraite, et c’est tout un symbole : pour les uns, c’est le dernier Blanc des Francs-Moisins, pour les autres, c’est le dernier toucheur de ballon sans physique de déménageur qui tire sa révérence.

 

Si Mbappé est rapide dans la moitié de terrain adverse et habile devant le but, enfin, quand il ne pense pas à négocier 150 millions de primes avec le PSG ou qu’il ne rêve pas de vacances avec ses potes trans sur un yacht, il n’a pas la trempe d’un taulier et encore moins d’un meneur de jeu. Sauf s’il vieillit bien, sur le modèle de Griezmann, qui a accepté de redescendre au milieu, comme on dit dans le foot.

Donner de bons ballons est aussi valorisant que de marquer, mais tout le monde ne pense pas collectif. C’est la petite leçon que Luis Enrique a infligée à Kiki, avant qu’il ne s’enfuit au ReaL Où il est déjà « blessé », tiens, pendant deux matchs importants des Bleus à l’Euro 2025 : la Belgique et Israël (attention aux attentats sous faux drapeau, surtout en ce moment). Mais ce que le Real veut...

 

 

On ne voit pas dans ces conditions qui peut sauver la baraque bleue, puisque Deschamps n’arrive plus à transfigurer cette équipe solide mais sans âme. Pourtant, les joueurs sont excellents sur le papier, et un Barcola incarne l’espoir national en meneur de jeu. Alors, qu’est-ce qu’il manque ? Juste le souffle de Dieu, celui qui redonne vie.

 

 

Depuis des années, à chaque remise en question du Dédé, Zizou est pressenti pour reprendre le flambeau et le drapeau. N’oublions pas que le Marseillais a sauvé le Real dans ses années noires et l’a hissé à nouveau sur le toit de l’Europe à partir de 2016... Considéré comme moins technicien que ses confrères, il se rattrape en étant un meneur d’hommes hors pair. Et avec les ego actuels, où les grands joueurs sont tous des multimillionnaires avec un âge mental de 8 ans, ce n’est pas anecdotique.

Plus largement, c’est peut-être aussi ce qu’il faut à la France, quelqu’un qui donne un souffle, et qui soit un modèle, non pas de vertu, mais d’efficacité... Parce que Macron, c’est le vice, et l’inefficacité.

 

Le foot, c’est politique

 






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21 Commentaires

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  • #3433121
    Le 4 octobre à 18:08 par Anonyme
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Zidane a été lancé, je crois par Aimé Jacquet qui a fait partie de la dernière génération des footballeurs travailleurs : il alternait avec son métier d’ouvrier à l’usine et de footballeur.

     

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  • #3433124
    Le 4 octobre à 18:27 par berla
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Je ne regarde plus les "bleus" depuis des années. Je me sens tellement libre. Je scrute seulement le score dans l’espoir qu’ils soient éliminés. J’ai arrêté le foot mais toi aussi tu peux y arriver. C’est dur mais on peut s’en sortir. Courage.

     

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  • #3433126
    Le 4 octobre à 18:33 par Alençon
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    après l’ annonce de Griezmann , quelqu’ un a dit "..avec les départs de Lioris et Giroux , il a trouvé que l’ équipe de France ne lui ressemblait plus.." ,
    ce n’ était pas pensé au sens racial , ce qui est d’ autant plus drôle : )

    bien sûr que Dédé est touché par le syndrome des "gens qui ne savent pas partir".. les événements lui commandaient de terminer ce superbe parcours après la victoire de 2018 , il s’ est accroché pour le plus grand malheur de cette sélection nationale qui n’ a plus de France que la couleur du maillot..
    la déroute totale de son jeu , plus que de ses résultats , résume bien l’ assassinat des talents français par l’ idéal cosmopolite du régime .

     

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  • #3433127
    Le 4 octobre à 18:35 par ZAPZAP
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Zidane devrait avoir la lucidité patiente de laisser Deschamps "couler" un peu plus SON équipe de France. Ou alors d’attendre que Deschamps démissionne (avec cette moule faut pas rêver..) Sinon il devrait éviter de se laisser embarquer dans ce qui sera bientôt une sorte de "Radeau de la Méduse" avec en plus un effectif de "bourrins" comme équipage....

     

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  • #3433132
    Le 4 octobre à 18:51 par Snayche
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Très bon article dont "équipe solide mais sans âme", surtout qu’elle n’est pas prête d’en retrouver une avec un capitaine représentant plus les trans, les très riches, les macroniens et donc l"anti-France, surtout si lié en plus à un antiracisme divisant...
    Vivement Zizou si çà dure... Ce qui va vite arriver si il n’y a pas un meilleur esprit d’équipe et national...

     

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  • #3433147
    Le 4 octobre à 19:19 par leperigourdin est un tocard
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    vivement que le rap et le foot disparaissent du paysage français, les 2 mamelles de la culture cage d’escalier

     

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    • #3433195
      Le 4 octobre à 21:06 par miles davis
      Zidane, sauveur des Bleus ?

      Vous êtes en plein rêve. A l’école ils vont étudier Aya Nakamachin je cite :
      "Une journée d’études sur Aya Nakamaura est au programme ce mercredi 2 octobre à l’université Rennes 2 dont le thème de la conférence sera intitulé "Aya Nakamura : le minoritaire et le majoritaire"
      Les conférences réuniront des universitaires français et québécois, ainsi que des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
      Plusieurs experts vont débattre et étudier le phénomène Nakamura décortiquant ainsi la musique, le personnage, l’argot et l’influence de l’artiste française la plus écoutée dans le monde.".
      Moi je te résume ce "phénomène" en 1 phrase, la même que Lemmy à propos de Warhole, c’est de la merde...

       
  • #3433158
    Le 4 octobre à 19:28 par DoB
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Le vrai foot, au sens noble du terme, est mort au coup de sifflet final de Brésil - Italie (4-1) au Mexique en 1970....après, ce n’est plus que du fric et des magouilles...

     

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  • #3433167
    Le 4 octobre à 19:41 par loracle
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Zidane, sauveur des Bleus ? lol moi je le vois surtout en opportuniste comme avec le real, si il était vraiment compétant, j’aurais aimé le voir gagner une coupe du monde avec l’Algérie, mais bon on est dans une époque de fourbe, normal que des énergumènes comme ça ont le vent en poupe !!

     

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  • #3433193
    Le 4 octobre à 21:01 par miles davis
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    Punaise il n’y aura plus de "white", les argentins vont apprécier.

     

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  • #3433204
    Le 4 octobre à 21:54 par Koussikoussa aime football
    Zidane, sauveur des Bleus ?

    L’histoire de Griezmann est marquée par un rejet initial dans son propre pays, suivi d’une adoption et d’une éclosion en Espagne, où il est devenu l’un des plus grands joueurs de sa génération. Cette dualité entre la France et l’Espagne reflète non seulement la résilience personnelle du joueur, mais aussi les dynamiques contrastées des systèmes de formation footballistiques des deux nations.

    Antoine Griezmann, né en 1991 à Mâcon, débute sa carrière en France où il tente de rejoindre les centres de formation de plusieurs clubs prestigieux comme l’Olympique Lyonnais ou l’AS Saint-Étienne. Cependant, en raison de sa petite taille et de son gabarit jugé insuffisant, il est rejeté à plusieurs reprises par les recruteurs. Le football français, bien qu’en pleine mutation à l’époque, restait encore attaché à une conception physique du jeu, où la taille et la puissance étaient perçues comme des attributs essentiels pour les jeunes aspirants professionnels.

    Griezmann, malgré un talent technique évident, n’entrait pas dans les standards physiques attendus. Ce rejet, ressenti dès son plus jeune âge, marque un tournant dans sa carrière, mais aussi un révélateur des limites du système français, souvent critiqué pour sa rigidité et son incapacité à repérer et à développer des profils de joueurs atypiques. Pour Griezmann, la France représente ainsi un premier échec, un territoire où son talent n’a pas été reconnu ni exploité à sa juste valeur.

    Face aux refus successifs des clubs français, Griezmann tente sa chance à l’étranger. C’est en Espagne, à l’âge de 13 ans, qu’il est repéré par les recruteurs de la Real Sociedad, un club basque évoluant en Liga. Cet accueil contraste profondément avec l’expérience vécue en France. En Espagne, Griezmann trouve un environnement favorable à l’expression de ses qualités techniques, sa vision du jeu et son intelligence tactique.

     

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