L’avertissement de la Rédaction : sujet tout tchi !
On va parler origines et ethnies, en tout cas pas races, car c’est interdit, mais on a le droit de dire couleur de peau, et surtout, cultures. Culture, c’est pratique, c’est là où se réfugient les concepts interdits aujourd’hui !
Do you know that :
14 players in France's Euro 2024 squad are of African descent.
• Brice Samba - DR Congo ????????
• Ferland Mendy - ???????? Senegal & Guinea-Bissau ????????
• Dayot Upamecano - Guinea-Bissau ????????
• Jules Koundé - Benin ????????
• William Saliba - Cameroon ????????
— Micky Jnr (@MickyJnr__) June 12, 2024
Lionel, notre spécialiste du foot gaulois, ne voit pas d’un bon œil l’africanisation de l’équipe de France, mais pas pour des raisons de racisme. Nous, on est plus pragmatiques, ou plus hypocrites : si on gagne, on s’en fout que ce soit une équipe de blacks ou de trans, de chèvres ou même de gonzesses.
On est pour l’efficacité, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le Dédé, même si son équipe joue pas très bien, eh bien elle gagne, et elle fait peur au monde entier. Il a quand même frôlé le duo de Coupes du monde.
Si cette andouille de Mbappé doublé de la grosse chèvre Thuram n’avait pas joué au front républicain avant le tournoi, il ne se serait probablement pas cassé le nez, oh la belle réponse psychosomatique, et il aurait marqué les immanquables (voir son tir honteusement non cadré contre l’Espagne), on aurait battu les Espagnols en demi et les Anglais en finale, comme toujours, sans forcément forcer.
Sur le live Instagram de Enzo Fernandez, les joueurs argentins chantaient un chant « raciste »
"Ils jouent pour la France ???????? , mais ils viennent d'Angola ????????
Leur mère est nigériane ????????
Leur père est camerounais ????????
Mais dans le passeport : français." pic.twitter.com/wjFynP2o7A— Actu Secret Story Afrique (@messagedamour13) July 17, 2024
Les Argentins continuent à chambrer les Bleus deux ans après la finale, ça veut dire qu’ils ont eu les méga pétoches de jouer contre nous. Leur sort est réglé, parce qu’avec Mileï, c’est-à-dire le FMI, le pays va s’enfoncer dans la crise. On a les karma qu’on peut.
Maintenant, place à Lionel et son texte, écrit avant la finale.
On peut déjà tirer un bilan du Championnat d’Europe des nations 2024 avant la finale.
L’arrêt Bosman, de 1992, changea totalement le football. Les joueurs seront une marchandise comme une autre. Limités à trois par équipe auparavant, seul le marché fera loi. L’arrêt Bosman fut une révolution semblable à celle des physiocrates lors de la Grande révolution dont parle Mélenchon, libéralisant la vente des grains au plus offrant, alors que la taxation royale protégeait la vente de nourriture, assurant au peuple la nourriture et interdisant la spéculation.
Deux siècles plus tard, cette dérégulation eut le même résultat : une multiplication à l’infini des salaires, alors raisonnables, et un changement de la composition ethnique des équipes locales puis nationales (par la voie de la naturalisation).
Le spectateur qui accepte toujours tout tant que c’est divertissant, accepta. Il idolâtra le club londonien de Chelsea sans savoir que c’était un club moyen racheté par un milliardaire khazar qui se choisit un jouet lors d’un tour en hélicoptère. Ou le Barcelone de Messi, enchanteur certes, mais ignorant la réalité centenaire de l’opposition trotskyste avec le club royaliste du Real Madrid. Le pauvre Bosman, qui n’était pas une star, fut la première victime de sa rébellion : il termina alcoolique puis ouvrier.
Le football ne fait que suivre la société décrite par la parabole de Rousseau, celle de l’âge d’or, tiré d’Hésiode, Les Travaux et les Jours, qui est en fait l’âge d’argent chez Jean-Jacques, celui où un peu de culture accommode la nature sans la détruire. Le football européen d’avant les années 1960 était assez terne en terme de quantité de grandes rencontres. La rareté en faisait le prix. Ils étaient beaux, en fait, les championnats nationaux.
La Coupe des clubs champions date de 1956, et, hors exception – Raymond Kopa –, on ne jouait pas plus loin que pour son équipe locale. Serge Chiesa resta à Lyon et refusa même les sélections en équipe de France, Francesco Totti ne quitta jamais sa ville – Rome, quand même – pendant vingt ans. Le sport se développa, et pour simplifier, on peut dire que le football fut agréable des années 1970 – les équipes de Cruyff-Pelé-Beckenbauer-Maradona – jusqu’à 1998, l’équipe de Zidane marquant l’arrivée de la « brutalité » pure dans le football, bien masquée par le génie berbère aux yeux bleus.
Il y eut un soubresaut avec l’Espagne qui produisit encore un jeu enchanteur entre 2008 et 2012, dans le règne de la qualité. Depuis, l’équipe de Deschamps de 2012 à 2024 écrase tout en terme de quantité.
La France entière se demande s’il faut garder Deschamps qui a un palmarès presque imbattable depuis une éternité de douze ans, aucune défaite avant les quarts de finale en six grands championnats. Riolo dit qu’il est jaloux de Zidane depuis toujours, et voudrait être plus aimé.
Il faut bien toujours occuper le micro, mais sans jamais évoquer la question centrale, qui est comme l’éléphant au milieu de la pièce : une équipe composée de 92 % d’africains, soit 10 sur 11, peut-elle s’appeler équipe des Francs, ou équipe des Angles, des Germains, des Belges, des Helvètes ?
Deschamps est-il le pourfendeur du beau jeu français, ou fait-il ce qu’il peut avec ce qu’il a, avec son matériel humain ? On ne demande à un sélectionneur que de gagner des matchs, et Maradona aujourd’hui ne serait pas plus qu’un vulgaire Neymar, défense de fer oblige, le moindre écart dans un système de jeu rigoriste n’étant pas pardonné.
Doit-on revenir à un championnat européen où seuls les composants dits blancs seront acceptés ? Ou plutôt opter pour un système américain, qui a le mérite de ne pas souffrir l’hypocrisie en laissant l’offre et la demande réguler le marché ? Dans ce cas, ne faut-il pas cesser de les appeler équipes nationales mais les remplacer par des noms d’entreprise, comme pour le Tour de France : Castorama France contre Cofidis Espagne ?
Quoi qu’il en soit, il faut se poser la question de l’identité des peuples d’Europe. Le pauvre Deschamps n’y est pas pour grand-chose. Il est presque impossible à un Européen maturant trois à cinq ans plus tard physiquement de faire le poids à treize ans face à un Africain, et les consignes ont été données de privilégier les joueurs physiques. Il y a bien sûr des exceptions, on pense à un Griezman, qui a explosé sur le tard. Mais il a été repêché et élevé en Espagne !
Les peuples ne fonctionnent pas tous de la même façon et, on doit se poser la question de la pertinence de vouloir les mélanger à tout prix. Les maturations physique et intellectuelle d’un Africain et d’un Caucasien sont totalement différentes. C’est sûrement le seul secret, le seul sujet, impossible à traiter. Il est plus facile de titrer haro sur le Didier, qui pouvait bien faire encore un doublé Coupe du Monde – Championnat d’Europe 2022–2024. Le grotesque aurait peut-être amené ce débat naturellement ?
Un Grenelle du football est-il possible ?
Peut-on imaginer une appellation zone France ? Pardonnera-t-on au bon laboureur des champs le fait de cultiver un sol inculte ? Veut-on revenir à des confrontations entre peuples différents ou rester dans une simple activité commerciale déguisée en spectacle national ? Est-il normal de gagner mille fois plus – pour les meilleurs joueurs – qu’un ouvrier faisant les trois-huit à Roubaix ? Le sublime Jean Raspail qui a vu les peuple autochtones d’Argentine mourir dans l’indifférence devant lui – les Osaf – en tira des textes incroyables, trop méconnus, et de là lui vint en 1973 ses prévisions pour l’Europe et sa disparition.
Le football n’est que le révélateur d’une époque. Un débat doit avoir lieu, un référendum au minimum, pour savoir s’il faut valider la situation actuelle. Voulez-vous payer des impôts par milliards pour former des joueurs africains représentants la France ? Voulez-vous disparaître ? Que les choses soit dites et validées.
France 496 - 20— ?