Quatre ans après les faits, le mystère pourrait avoir été résolu. Selon les conclusions d’une étude menée par un groupe d’experts, la disparition du vol MH370, en mars 2014, serait liée à une manœuvre volontaire de la part du pilote, qui aurait provoqué le crash de l’appareil dans le sud de l’Océan Indien, rapporte Ouest-France, citant des médias australiens.
Acte suicidaire
L’avion, un Boeing de la compagnie Malaysia Airlines, reliait Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord, le 8 mars 2014, lorsqu’il avait subitement disparu des écrans radars, peu après son décollage. Malgré de longues recherches menées dans le sud de l’Océan Indien, sur une surface de 120.000 km², et alors que des débris de l’avion ont été retrouvés près de La Réunion, l’épave n’a jamais été retrouvée.
Étudiant une nouvelle fois la trajectoire empruntée par l’appareil, des experts en ont conclu que le pilote, Zaharie Amad Shah, "« tentait de se suicider et aurait volontairement cras"hé » son avion. Un scénario qui évoque celui du vol 9525 de la Germanwings, que le copilote avait volontairement crashé dans les Alpes du sud, en France, lors d’une liaison entre Barcelone et Düsseldorf.
Échapper aux radars
D’après les analyses de ces experts, le pilote du MH370 aurait volontairement évité les radars dans les dernières minutes du vol, en descendant la frontière entre la Thaïlande et Malaisie. Une manière d’échapper aux radars militaires, puisque l’avion entrait et sortait successivement des espaces aériens de ces deux pays.