Alors là on tient quelque chose de flamboyant. Sophie, qui est visiblement de gauche, et peut-être d’extrême gauche puisqu’elle fait de la moindre phrase sur l’immigration un casus belli ou une occasion de piquer une crise de nerfs humanitaire, s’est fait pincer parce qu’elle a écrit une diatribe contre le président.
Sophie est prof et ça ne se fait pas, il y a une sorte de devoir de réserve mais moins rigide que dans l’armée. Elle a pris le risque de sanctions disciplinaires parce qu’un prof ne doit pas faire montre de ses opinions. Ce qui fait doucement rigoler parce que la majorité des profs est de gauche, beaucoup sont de purs gauchistes et les programmes sentent le gauchisme à des kilomètres.
Dans les livres d’histoire par exemple, la niaiserie gauchiste donne la nausée. Cela va même jusqu’à la fake news assumée, un retournement de la vérité selon les nouvelles valeurs mondialistes dont voici la liste : féminisme, LGBTisme, sionisme, immigrationnisme, antichristianisme, antiracisme.
« Emmanuel Macron est terne, Emmanuel Macron est vieux, Emmanuel Macron n’est pas un président. Emmanuel Macron est un commercial arrivé au pouvoir par le pouvoir des urnes funéraires. » Cette attaque en règle contre le chef de l’État vaut à son auteur, Sophie Carrouge, un professeur du lycée Le Castel de Dijon (Côte-d’Or), d’être convoquée par son rectorat, jeudi 20 décembre. C’est ce qu’a appris franceinfo auprès de l’académie.
Dans cette tribune publiée sur le site dijoncter.info mercredi 12 décembre, deux jours après l’allocution du président de la République, le professeur de lettres ironise sur la forme du discours présidentiel :
« Hugh grand chef blanc, tu as bien parlé et tu as restauré l’autorité du conseil des anciens, tous ces chauves à grandes bouches qui parlent, parlent et comprennent qu’un bon indien est un indien mort ou grabataire. »
Sophie Carrouge, qui milite pour la défense des lycéens sans-papiers, explique à franceinfo avoir réagi, « ivre de rage », « au mot “immigration” lâché par Emmanuel Macron » dans son discours.
« L’angle d’attaque possible, c’est le droit de réserve »
« Je me doute que l’angle d’attaque possible, c’est le droit de réserve », déclare Sophie Carrouge, qui fait valoir sa liberté d’expression. « Ils vont sans doute m’attaquer sur le fait que je mentionne ma profession et mon établissement. » « Mais chez les enseignants, ce droit de réserve n’est pas le même que dans la police par exemple, il est jurisprudentiel », affirme-t-elle.
Et le professeur de dénoncer « un contexte très inquiétant ». Selon elle, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, « serre la vis de manière très spectaculaire ». L’enseignante dénonce le projet de loi sur l’école en préparation et les sanctions disciplinaires qu’il prévoit à l’encontre des enseignants qui dénigreraient l’institution. « L’État est en train de bétonner le système pour restreindre la liberté d’expression de chaque fonctionnaire », fustige ainsi la professeure.
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Pas de sanction mais un rappel
La convocation s’est soldée par « un rappel au devoir de réserve », indique à franceinfo Isabelle Cheviet, secrétaire départementale du Snes-FSU de Côte d’Or.
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« Je peux continuer à écrire mais je n’écrirai plus : “Je suis enseignante” », commente le professeur. Le rectorat a rappelé qu’ « un fonctionnaire ne doit pas critiquer sa hiérarchie et l’Etat employeur », confirme la syndicaliste. Mais de conclure : « Si elle avait seulement signé de son nom, sans mentionner sa profession et son établissement, ça passait. »