Alors que le centre Zahra existe depuis des années, soudain, le pouvoir découvre des « complots » iraniens en France et intervient. Il n’en fallait pas plus pour faire ressortir l’hystérique Haziza de la boite où ses frasques sexuelles impunies l’avaient remisé...
Visiblement, sa mise à l’écart médiatique ne lui a pas servi de leçon : il persiste et signe dans l’agressivité – ce qui n’est pas nouveau –, mais aujourd’hui, il bascule dans la menace, et la menace grave.
Avec un tel appel à la haine, Frédéric Haziza pourrait être tenu pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à Alain Soral et Dieudonné. En mesure-t-il les conséquences ?
On attend avec impatience le communiqué de la DILCRAH, prompte à condamner toutes les formes de haine sur l’Internet.
Le réseau social Twitter ne devrait pas non plus tarder à fermer le compte d’un personnage qui appelle ouvertement à « mettre hors d’état de nuire » des Français.
À la tête du centre #Zahra perquisitionné à Grande-Synthe,le gourou antisémite @YahiaGouasmi patron du #PartiAntisioniste et initiateur avec @AlainSoralOffic @MbalaDieudo de la liste antisioniste aux européennes de 2009.Un trio de la haine antisémite à mettre hors d’état de nuire pic.twitter.com/WrnN0v5Y1J
— Haziza Frédéric (@frhaz) 2 octobre 2018
Grâce à Haziza, un nombre grandissant de Français savent de quel côté est la haine, la vraie.
« Sur le plan procédural, rien ne lie la structure associative [Zahra, NDLR] à l’attentat de Villepinte. Mais les autorités françaises ont décidé de faire coïncider le calendrier de cette opération avec la publication au Journal officiel de deux arrêtés. Le premier gelant pour six mois les avoirs de la direction du ministère du renseignement iranien en France, le second gelant, lui, les avoirs de Zahra France, ceux de quatre associations qu’elle hébergeait dans ses locaux ainsi que ceux de quatre personnes perquisitionnées ce mardi. » (Le Monde du 2 octobre 2018)
Après cet appel à la haine, Hazza s’est empressé de diffuser le communiqué du triple ministère de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Europe, dans lequel figure un gag involontaire : l’attentat, qui n’a pas eu lieu puisqu’il est resté, selon ces mêmes autorités, au niveau de la « tentative », est un « acte d’une extrême gravité » !
Quant aux commanditaires des vrais attentats de France de 2015 et 2016, ils courent encore... Et n’oublions pas Le Monde qui titrait en juillet – probablement dans un accès de fièvre dû à la canicule – que l’ombre du Mossad plane sur Paris... Paris qui a vécu de vrais attentats avec de vrais morts.