Un feu massif a pris le 24 juillet à Izmir dans l’ouest de la Turquie. Le brasier se situe à côté d’une base des forces terrestres de l’OTAN qu’il menace désormais. Des forces françaises y sont présentes. Les autorités soupçonnent un sabotage.
Des images impressionnantes : un terrible incendie s’est déclenché dans la soirée du 24 juillet dans les environs des districts de Sahintepe et Mevkiinde à Izmir, la troisième agglomération de Turquie par sa population.
Le feu a brûlé une grande partie d’une zone boisée et se dirige maintenant vers une base des forces terrestres de l’OTAN. L’établissement, situé à Sirinyer dans le district de Buca, est occupé par le LANDCOM, une structure chargée de coordonner la réaction des forces terrestres de l’OTAN en cas de crise internationale.
İzmir Buca'da ki yangın nihayet kontrol altına alındı şimdilik çok şükür pic.twitter.com/8V29LoHc6r
— TC Aysun (@ve_Laiklik) 24 juillet 2016
Des soldats de multiples nationalités sont présents au sein de cette structure ; y compris des Français.
Selon CNN Turk, en plus de la base de l’Alliance atlantique, le brasier met en danger plusieurs zones d’habitation. Une maison a déjà été touchée.
İzmir Buca'da ki Yangın Kontrol Altına Alınamıyor !
İhmal+Sabotaj :İzmir Yanıyor ! pic.twitter.com/9byk2Onamn
— Göztepe Life (@GoztepeLife) 24 juillet 2016
Des troupes de l’OTAN tentent activement de ralentir la progression du feu. Mais les vents forts compliquent leur travail. T24 News rapporte qu’il s’approche dangereusement de l’arsenal de la base. Les autorités n’hésitent pas à évoquer un acte de « sabotage ».
İzmir buca'da saat 8 deki durum bu pic.twitter.com/csLIBNWxqX
— Okan Parimli (@OkanParimli) 24 juillet 2016
Washington dispose d’une cinquantaine d’armes nucléaires en Turquie, mais elles sont stockées à la base de Incirlik et non à Izmir.
İzmir Buca'da ki yangın nihayet kontrol altına alındı şimdilik çok şükür pic.twitter.com/8V29LoHc6r
— TC Aysun (@ve_Laiklik) 24 juillet 2016
Des hélicoptères et avions luttent contre l’incendie depuis des heures et à 9h30 (heure française), ce dernier n’avait toujours pas été circonscrit.