Je ne sais pas si il y vraiment une volonté ou une réelle prise de position des boomers et autres classes sociales aisées (un égoïsme),
elles continuent juste "comme avant",
puisque les changements systémiques en cours ne les ont pas encore touchés.
Il est légitime de vouloir maintenir le système, de ce point de vue :
Pourquoi changer quelquechose qui en apparence fonctionne ?
On peut continuer à penser en terme de dépenses/recettes ,
(comme si c’était là le problème) et c’est confortable.
C’est très contradictoire, les gens qui veulent conserver le statu quo votent en fait pour le "progressisme" le plus débridé.
Ils n’ont pas compris les mutations en cours, ni les enjeux, visiblement.
Mais en face il n’y aucune proposition, ou opposition crédible, ce qui explique le désintéressement du reste de la population.
Ce clivage politique illustre assez bien le questionnement et
les incertitudes de l’époque.
On pourrait même pousser à dire que la démocratie fonctionne !
On peut se plaindre et critiquer, mais le fait est que la population active
(les forçes vives) n’a aucun projet de société pour le futur.
A part la critique et l’opposition, rien n’émerge, aucune idée ni aucun plan.
Ce ne sont pas les zouaves de gauche et de droite qui font avancer les choses, même leurs idées "neuves" ont déjà 30 ou 40 ans...
On voit bien que l’écologie et la science ne résoudront qu’une partie du problème (si elles y arrivent).
Il y a toute une dimension psychologique et sociale de la société à venir
qui n’existe même pas sous simple forme de questionnement, alors que c’est là, la question...
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