Les élections européennes qui se sont déroulées autour de cette fin de semaine (et ce dimanche 25 mai en France) montrent un véritable soulèvement contre les politiques menées en Europe.
Ce soulèvement est évident en France, en Grande-Bretagne, mais aussi en Italie où le M5S et la Ligue du Nord font l’équivalent du parti de centre-gauche (33%), tandis que les restes du Berlusconisme (Forza Italia) virent de plus en plus anti-UE.
Ce soulèvement est aussi clair en Grèce, où Syriza remporte haut la main ces élections, mais aussi dans l’Est de l’Europe où des partis à tout le moins eurosceptiques dominent.
Elles confirment en même temps l’absence de synchronie des espaces politiques que sont les différentes nations,, car ce soulèvement prend des formes très différentes.
Ce soulèvement a donc pris des formes marquées par le cadre historique de la formation de la vie politique, de la démocratie en quelque sorte, qui s’appelle la Nation.
Cette absence de synchronie, si dans l’immédiat elle va permettre aux conservateurs du PPE de garder une majorité relative, signe la fin des espoirs de certains de voir émerger un « peuple » européen.
Si un rejet global s’est exprimé, il l’a fait dans un cadre national qui lui donne se spécificité.