Non il n’y a pas de "quête du bonheur" : vous êtes heureux ou vous n’êtes pas.
C’est la société de consommation qui nous a imposé cette manière de se projeter dans « l’avoir qui rend heureux », achetez ça et vous irez mieux.
Le bonheur est d’abord un état d’être du corps et de l’esprit, dans l’action présente, l’ici-et-maintenant, en anglais on dirait "timing". Faire ce que l’on doit au moment où l’on doit nous libère de toute préoccupation, c’est ça le bonheur : ce qui vient à point nommé, à la bonne heure.
Le malheur est donc tout ce qui n’est pas vécu intensément maintenant, mais remis à plus tard et relève donc de l’illusion (principe de Satan) et nourrit l’ego d’images, induites (publicité, propagande...) ou rêvées.
D’où le gonflement de la personnalité, l’égocentrisme stérile actuel, "ce qui n’a rien à voir avec ce que j’appelle : le caractère !" comme dit Havey Keitel à la fin de Pulp Fiction avant de s’envoler dans son bolide, et c’est parfaitement vrai.
Lisez Krishnamurti. Dans le symbole du Yin et du Yang, ce n’est ni le noir ni le blanc qui l’emportent mais la fusion ou la ligne fine entre les deux - les individus ne cesse de vivre qu’il fasse jour ou nuit, la vie est mouvement ininterrompu.
Le problème est que toute cette "quête du bonheur" marchande est relayée par le psychologisme féminin qui sied bien à leur nature basée sur l’Attente (du prince charmant, du grand amour) et non sur l’Action (conquête de l’amour), domaine de l’homme, du vir-, de ce qui est viril.
Le boxeur ou combattant ne fait pas de concession (et ne doit pas en faire sinon il morfle), alors que la femme au contraire concède davantage à tout genre d’idée qu’on lui transmet, alors oui son bonheur sans homme est une "quête" ou attente (de l’amour parfait ?) car toujours indéfini, flou, c’est-à-dire toujours insatisfait, vide, elle tourne en rond !
Voilà le pourquoi de cette profusion de chaînes de bien-être, de magazines psy-cul : parce que l’homme viril a déserté, il laisse un grand vide !... Donc son bonheur passe par la conquête, celui de la Femme par la soumission ou plutôt ’servitude volontaire’ par amour.