En ces temps obscurs, on s’émerveille d’un rien. C’est au moins une vertu que l’on ne boudera pas, car peut-être la seule. Qu’un député, ou un sénateur, s’interroge sur la politique sanitaire et se fasse l’écho de l’opinion d’une grosse partie de la population, quoi d’étonnant ? Et pourtant, on ne les entend pas ces représentants, qu’ils soient fantoches ou croupions, ou tellement attachés à leur confortable maroquin qu’ils n’oseront jamais prendre le moindre risque à l’ouvrir. Alors quand un sénateur (encore d’extrêmeee-drouate – on aimerait entendre la gauche sur ce sujet, autrement que pour exiger la gratuité des vaccins pour les pauvres ou autres débilités gauchistes sans hauteur de vue), quand un sénateur, donc, balance deux ou trois vérités, on s’émerveille.