Je corrige ici un propos erroné de ma part dans mon message ci-dessus.
J’ai écrit ceci, adressé à Gopfdami : « ton message [...] n’est pas pertinent relativement aux récriminations qui sont faites à Didier Raoult pour occultation des effets indésirables de la pseudo-vaccination génique expérimentale, et même pour affirmation, cette fois, de leur absence dans le cas de femmes ayant un désir de grossesse ».
J’ai fait là une inférence abusive en parlant d’affirmation, de la part de Didier Raoult, d’absence d’effets indésirables de la pseudo-vaccination, puisqu’en toute rigueur, comme je l’ai rapporté plus bas dans le même message, il affirme l’absence d’inconnue relativement au vaccin (donc notamment en terme d’effets indésirables) en déclarant « Le dang... Le vaccin représente strictement aucune inconnue... jusqu’à présent... ». L’absence d’inconnue n’est pas l’absence d’effets indésirables. Il est vrai qu’il y a des effets indésirables qui sont maintenant documentés, au moins partiellement puisque la pharmaco-vigilence est de qualité relativement médiocre par rapport aux cas réels. Cette connaissance basée sur des cas réels aboutit notamment à une estimation statistique du risque, ce qui implique une inconnue quant aux effets réels pour toute personne nouvellement vaccinée.
Ainsi, d’une part Didier Raoult tend à minimiser la gravité des effets indésirables, s’abstenant de rendre publique un chiffrage du ratio bénéfices/risques (particulièrement par classe d’âge et par facteurs de comorbidités), or j’imagine que de tels ratios ont été établis en interne à son IHU (il faudrait le solliciter directement sur ce point, plutôt que d’en rester à des supputations), et ce 9 novembre, il s’est permis d’affirmer l’absence d’inconnue en terme d’effets indésirables du pseudo-vaccin, en parlant des femmes ayant un désir d’enfant, que ce soit une quelconque inconnue statistique (comme si la pharmaco-vigilence était fiable) ou que ce soit une inconnue au cas par cas.
Que les femmes enceintes aient un risque accru de faire une forme grave du COVID par rapport aux femmes non enceintes, je veux bien le croire, encore faut-il chiffrer ce risque, pour conclure sur le chiffrage du bénéfice de la vaccination en terme de réduction du risque pour les femmes voulant enfanter (ça c’est pour le numérateur du ratio bénéfices / risques du pseudo-vaccin), et il faut aussi chiffrer le risque d’effets indésirables de la vaccination (ça c’est pour le dénominateur).