Pas un article de presse qui n’accole « controversé » à « Didier Raoult », avec l’objectivité toute habituelle de la part de la corporation la plus détestée des Français : les journalistes. « L’humoriste controversé Dieudonné », « l’essayiste controversé Alain Soral », et encore, ça, c’était avant. Maintenant ce sont plutôt « le multi-condamné Dieudonné » ou autres « l’antisémite Alain Soral », etc. Bref, Didier Raoult n’en est qu’à la première phase de la diabolisation. Il ne devrait pas trop en bouger car il connaît les limites et se garde de les franchir, là où d’ailleurs un Pr Perronne n’hésite pas à aller plus loin.
Ainsi, donc, le controversé Pr Didier Raoult paraissait devant ses pairs lors d’une audience disciplinaire, accusé d’avoir enfreint le code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. Accusé, en somme, d’avoir d’une part voulu soigner ses patients et d’autre part d’avoir été « rassuriste », selon le nouveau vocable totalement inversé de notre ère diabolique.
De nombreux manifestants étaient venus afficher leur soutien à l’extérieur, pendant qu’on accusait le professeur d’avoir fait la promotion de la chloroquine « sans données scientifiques établies », s’apparentant à du « charlatanisme », d’avoir pris des « risques inconsidérés » en soignant des patients avec ce traitement « non éprouvé par la science » et d’avoir « manqué à son devoir de confraternité » envers d’autres médecins. Pas moins !