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Sauvons le public, spoilons les films de merde

Cette année, le cinéma français n’a pas que coulé, comme d’habitude. Deux productions ont surnagé : le film bien-pensant d’Artus sur les handis, on en a déjà parlé, et la grande fresque historique du comte de Monte-Cristo, en deux volets.

 

Le premier est une bluette feelgood, où l’idéologie progressiste, après les migrants, les homos, les femmes et les juifs, incluent les handis dans la grande famille des minorités souffrantes (pour le coup, certains handis souffrent vraiment, et leur famille avec, donc c’est pas une escroquerie), le second dans la lignée du cinéma français des années Hunnebelle, pour ceux qui ont connu les années 40, celles du Maréchal Nouvoala. D’ailleurs, André a réalisé la première version du roman d’Alexandre Dumas, un quarteron. Se souvenir que la France, c’est pas l’apartheid, malgré les cris des indigénistes de la Crépublique.

 

 

Les rédacteurs du compte non parodique Destination Ciné aiment à déboiter le cinéma français gauchisé, et on les comprend. En réalité, ils ne déboitent rien ni personne, ils constatent juste l’arnaque de cette industrie sponsorisée par le public, et privatisée par une toute petite tribu, la Grande Famille du cinéma français, la GFCF. On n’y entre que par cooptation, ou par héritage. Autrement, tu dégages, comme Dieudonné avec son Code noir. Sauf si c’est Spielberg qui réalise, évidemment.

Le spoiling de Prodigieuses

Prodigieuses est un film inclusif lancé dans la foulée du succès d’Un p’tit truc en plus, avec ses dix millions d’entrées. C’est l’histoire de deux sœurs pianistes, qui, en pleine ascension, se découvrent une maladie génétique qui les prive de l’usage de leurs mains, un peu comme en Arabie saoudite, sauf qu’elles, elles n’ont rien volé .

Heureusement, grâce à la résilience de Cyrulnik, ce faux tout, et à un travail acharné, elles inventent une méthode perso, reprennent le chemin du clavier et du succès. Elles jouent pendant le Téléthon, sur France 2, la chaîne qui aime tout le monde sauf les hommes blancs. En 2003, elles jouent même en live aux Invalides, et c’est pas une blague. Le succès, c’est surtout quand la Banque Populaire mise sur leur histoire. Et enfin, en 2024, le cinéma.

Ce serait marrant que le film figure à la fin du film, dans une mise en abîme qui aurait donné un peu de relief à un projet plat comme la Terre...

 

 

Le spoiling de Toutes pour une : les trois mousquetaires version banlieue

Là on va faire court : trois gonzesses, qui sont quatre en vérité, se battent pour faire avancer la cause féministe et antiraciste. On suppose qu’elles pourfendent de l’homme blanc, celui-là même que Delphine Ernotte vomit. Celle de gauche joue probablement Portos, le costaud.

 

 

Le spoiling des Reines du drame

Le scénario est maigre comme une cervelle de trans qui passe sur France TV : deux gwin qui chantent, l’une réussit, l’autre pas. À un moment donné, grosse scène d’action, l’une lèche le téton piercé de l’autre. Scorsese peut aller se rhabiller. Maintenant, la débande-annonce, avec Bilal Hassani en repoussoir :

 

 

Désolés, erreur 404 break, ça arrive avec les archives numériques et les stagiaires sous-payés. La vraie BA du gwin-movie :

 

 

Voilà pour le cinéma français qui coule. Par égard pour José Garcia, on ne va pas chroniquer Le Panache, l’histoire d’un prof de théâtre qui (re)donne confiance à des lycéens de couleur et à Colin, qui est bègue. Un handi-movie tellement prévisible que le film se spoile tout seul. Uniquement pour les QI compris entre 40 et 60.

 

 

On va terminer ce petit tour de la misère scénaristique avec le coup de colère de Saïd Taghmaoui. L’anniversaire des 25 ans de La Haine ne semble pas très inclusif...

 

@el.cadoristo Saïd Taghmaoui au sujet du film « La Haine ». Credits : Saïd Taghmaoui, ouihustle. #saidtaghmaoui #lahaine #cinema #1990 #pourtoi ♬ Last Hope (Over Slowed + Reverb) - Steve Ralph
 

Devinez qui a tué le cinéma français

 






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92 Commentaires

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  • #3459359
    Le 30 novembre à 08:32 par Cyrus
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Tous les cinéphiles sont consternés par le niveau du cinéma Français, affligeant de bêtises et surtout indigeste sur le plan idéologique. Quand on regarde juste la bande annonce des prodigieuses, on ne peut s’empêcher la comparaison avec le film Whiplash où absolument tout est maîtrisé jusqu’à la distribution de choix et les performances des acteurs. Dans ce qui ressemble être un mauvais "remake", trop de gonzesses à toutes les sauces finira par tuer ce qui reste de la féminité, celle qui fait faire des enfants et qui renouvelle les civilisations. Tout ceci participe à la Grande Chute. - Je suis partisan pour davantage de féminité et l’éradication du féminisme - Inutile de mentionner le navet (rien que sur l’affiche) des 3 ou 4LGBTQ+ mousquetaires non genrées et plus bas que terre. Dire que tout ceci est financé allègrement par le racket des travailleurs Français, c’est vraiment à double humiliation. Prendre le risque de visionner de telles conneries, c’est prendre le risque de se faire "matrixer" pour de bon et d’avaler ainsi toutes les couleuvres qu’on vous propose. Qui peut moins peut plus ! Aujourd"hui, c’est devenu un gavage avec des étalages à tous les coins de rue tellement la pathologie est partout. La majorité se beurre la raie en attendant le bon calibre pour les réveiller, après un niveau de soumission handicapant sur le plan cognitif voire mortel pour un grand nombre, avec toujours en point de mire le doux rêve d’une réussite dans un monde profondément malade, l’illusion d’un changement caste (CSP) dans l’optique de pouvoir faire partie des privilégiés nantis. Ridicule.
    Payer des impôts et taxes en France, c’est financé ses propres adversaires idéologiques, et on le voit désormais comme jamais on l’avait vu auparavant. Autant financer nos camarades Soraliens afin d’aider nos alliés à combattre. Longue vie à E&R, force à vous.

     

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  • #3459395
    Le 30 novembre à 10:03 par line
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    à l’époque de la sortie de "la haine" je m’intéressais de près au cinema (j’ai renoncé depuis pour des raisons qu’il vaut mieux que je n’expose pas). Je me souviens que juste avant était sorti, ou s’apprêtait à sortir, un autre film sur la banlieue, réalisé par des types de banlieue, pas connus. Toute la pub s’est portée sur "la haine" et l’autre film a coulé inconnu. Question de relations.

     

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    • #3459721
      Le 1er décembre à 06:17 par Bref
      Sauvons le public, spoilons les films de merde

      Tu parles de "Raï" avec Sami Nacery et Tabatta Cache...

      L’un faisait à la perfection le camé c’est à dire presque son propre rôle et l’autre à la perfection la beurrette qui taille des pipes... C’est plus ou moins dans le même état d’esprit que " La Haine" (sipadleurfaute onction oin oin branlette beurre beurette)
      Peu après est sortie Ma 6té va cracker , très inspiré de la haine...
      Ensuite Zonzon avec jamel Debouz dans son propre rôle si son cinéma l’en avait pas sauvé,
      Dans l’ensemble, tout ces films ont eu leur succès et leur promo à leur niveau, si ils ont moins fait parlé d’eux c’est uniquement car c’était pas les même claque cinématographique que La Haine, et que effectivement, le jeu d’acteur du Trio principal et quand même au dessus.

      Vous êtes passée à côté de tout ça à l’époque et encore aujourd’hui, fallait mieux faire autre chose de votre vie effectivement.

       
    • #3459837
      Le 1er décembre à 11:12 par Plok
      Sauvons le public, spoilons les films de merde

      Hexagone de Malik Chibane ?

       
  • #3459415
    Le 30 novembre à 10:50 par Gerhum
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Pedoland ne produit que de la merde

     

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  • #3459436
    Le 30 novembre à 11:37 par Kesako
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Les accords Blum-Byrnes – qui permettent la libre pénétration du cinéma américain en France en échange d’importants avantages financiers...

    Une dette éternelle...

     

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  • #3459509
    Le 30 novembre à 14:44 par Sev
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Peu de gens le savent mais dès les années 65, Belmondo et quelques potes avaient tenté d’alerter le public français de la destruction lente du ciné français par le tsunami des scénarii "à l’américaine". Malheureusement, on ne les a pas pris au sérieux.

    Egalement assez peu sait que 90 % des innovations en matière de montages spectaculaires (courses poursuites), de cadrages originaux (la caméra tournante d’un Lelouch), de plans séquences archi esthétiques (cinéma de Pascale Ferran), et autres créations du cinéma français à son âge d’or. Hollywood en était encore à faire ses westerns manichéens en diable.
    Le cinéma italien, suédois, québecois, proposaient aussi des scénarii originaux et captivants. Puis arriva le bulldozer yankee et ses méthodes basées sur l’accaparement des circuits de distribution et de financement. L’étouffement de la production multi origine pouvait commencer.

    La chouette parenthèse des réalisateurs indépendants américains (Cassavettes, Lang, Minelli, Mankiewiek, Kubrick...) fit long feu. Très vite, les budgets délirants allaient balayer les belles œuvres au profit du détestable films "à effets spéciaux".

    Aujourd’hui, en France, il faut être soit un bobo qui s’emmerde soit un jeune gauchiste wokisé pour aller perdre son temps et son pognon dans des hangars qui pue le pop-corn où l’on projette des daubes sans nom.

    J’invite les plus passionnés à lire "MAIN BASSE SUR LE CINEMATROGRAPHE" de Laurent Firode et Bruno Lafourcade (https://www.livres-cinema.info/livr...) qui explique, avec beaucoup d’humour, la réalité du cinéma français et surtout de ses "starlettes" !

     

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  • #3459516
    Le 30 novembre à 15:05 par apostat
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Vu : " Grand Tour " du portugais Gomes : interminable et chiantissime, un cauchemar en noir et blanc tel que je suis sorti - je n’étais pas le seul - avant la fin . J’aurai mieux fait d’aller revoir " Reine des drames ", film foisonnant, démentiel et surtout marrant .

     

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  • #3459578
    Le 30 novembre à 17:35 par Plok
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Hier soir j’ai regardé Le Téléphone Rose avec Pierre Mondy et Mireille Darc : du vrai film français , vraiment bien fait avec en toile de fond des ricains qui rachètent une entreprise familiale française ; étonnant pour un film de 1975...Les acteurs et surtout Mickaël Lonsdale sont géniaux !Comparez ce simple petit film avec ce qui sort aujourd’hui quel abysse !!!

     

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  • #3459640
    Le 30 novembre à 21:10 par Tomax
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Je suis tombé ce midi sur l’emission de Canal qui parle de ciné avec que des intervenant bobos qui parlait de ces films wokes. Mais qui ça intéresse ce ramassis de branlette pour intello bobo woke ? L’ouvrier, le livreur renoi, le rebeu taximan, la femme de ménage ? On nage en plein délire bourgeois vs les gens du réel qui pensent à comment payer le loyer et les courses.

     

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  • #3459751
    Le 1er décembre à 07:55 par MAD MAX
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    @mick, justement Coluche avait déjà tout compris, ce sketch date de 1978, il savait que le cinéma français allait vers sa décadence.

     

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  • #3459797
    Le 1er décembre à 09:39 par JLD
    Sauvons le public, spoilons les films de merde

    Je viens de voir la vidéo de Saïd Taghmaoui, ça fait du bien d’entendre un reubeu qui ne s’exprime pas avec "l’accent reubeu" des banlieues de nos mégalopoles. De plus c’est clair et argumenté.

     

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