C’est la réplique du siècle, enfin, ça aurait presque pu. Le jour de l’inauguration de la cathédrale cramée par les forces du mal en avril 2019, du moins celui de la visite dans la nef reconstituée, Macron a serré les louches des personnalités présentes qui sont censées incarner l’État et l’Église, l’autorité terrestre et l’autorité céleste.

Comme de bien entendu, il n’en avait rien à péter, étant là par obligation, pour faire croire qu’il respectait le lieu et les croyants, alors qu’il est de l’autre côté de la barrière, à la fois sociale et spirituelle.

La place avait été nettoyée de tous les manants et croquants grouillants, mais ces chenapans sont revenus par la fenêtre du Net. Tout le monde en a pris pour son grade :

« La galerie des monstres, le parasite et sa bonne-femme, la Pécresse, la Dati et l’âne Hidalgo ! »

« Oui absolument rien ne va, si ce n’est ce manque de respect de M. Macron envers la personne qui doit présenter et commenter les travaux, il est bien seul devant l’indifférence que M. Macron lui témoigne et ça c’est du vrai...c’est du Macron ! »

« Toujours aussi méprisant... le Mr lui présente le parvis et lui, ne l’écoute , ne le regarde même pas... INCROYABLE...et "en même temps" (comme il dirait), plus rien n’est surprenant de sa part... »

« Mais c’est quoi cette "diablerie" ?? c’est d’un malaisant stratosphérique , cela n’aurait jamais dut avoir lieu , malsain et bizarre , tout sonne faux , on se croirait dans une "autre dimension" ce monde ne peux pas exister !!! »

« quelle horreur. notre dame est devenu un temple maçonnique satanique »

« Et sinon, tjs pas d’enquête sur ceux qui ont badigeonner les poutres qq jours avant l’incendie, avec du soit disant "produit antifongique" ? Quelle mascarade »

 

« Hypocrite sataniste, ne jamais oublier leur fou rire en arrivant sur les lieux. »

 

« C’est tout ce qu’il lui reste le pauvre, les inaugurations les match de foot, les chrysanthèmes, les receptions mondaines »

Les vilains ont rebaptisé le chef de l’État flanqué de sa femme « le parasite et sa bonne-femme », le « lutin égocentrique » et « Jean-Michel », et autres joyeusetés. Les commentaires sont aussi durs que la scène est lugubre, dans tous les sens du terme.

C’est (le) frère Capuçon qui a accompagné ce moment historique au violoncelle, dans une fort festive ambiance « ghetto de Varsovie » fin 42.

L’employé de la Banque, qui n’est pas très nostradamo-compatible, a fait semblant de s’extasier en douceur – on baisse la voix devant Dieu, qui est là – devant le travail magnifique des architectes et autres corps de métier qui ont rebâti la Dame en 5 ans.

Si la grande mosquée de Paris ou la synagogue de la Victoire prenait feu – Dieu nous en préserve ! – il nous semble que ce président serait moins égrillard, moins badin.

Macron raccord avec une cathédrale déchristianisée