Vraie opération ou coup de communication ? Les autorités de la région russe de Belgorod, située à la frontière ukrainienne, ont alerté ce lundi sur une incursion de « saboteurs » venus d’Ukraine sur leur sol. Kiev a affirmé dans la foulée n’avoir « rien à voir » avec cette opération.
Les « saboteurs » ont été repérés dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, qui a déjà été plusieurs fois la cible d’attaques imputées par Moscou à Kiev mais jamais revendiquées par les autorités ukrainiennes. « Un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne est entré dans le district de Graïvoron », frontalier de l’Ukraine et situé à environ 65 km à l’ouest de la ville de Belgorod, a indiqué le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov, qui a fait état de huit blessés.
Selon le responsable russe, deux personnes ont été blessées dans le bombardement du village de Glotovo, trois autres dans le district de Graïvoron et une dernière dans le village de Zamostié. Toutes ces localités sont situées près de la frontière ukrainienne et dans la zone où l’incursion de combattants est en cours, selon les autorités russes.
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L’opération a été revendiquée sur une chaîne Telegram qui se présente comme appartenant à la « Légion liberté pour la Russie », un groupe de Russes combattant côté ukrainien, qui avait déjà assuré être à l’origine d’incursions précédentes dans la même région. « Il est venu le temps de mettre fin à la dictature du Kremlin », affirme dans une vidéo diffusée par cette chaîne un homme armé habillé en treillis, devant des compagnons d’arme. Cet homme se ferait appeler « Caesar » et serait un porte-parole de cette unité composée essentiellement de transfuges de l’armée russe et qui combat dans le Donbass. […]
Selon la chaîne, la « Légion liberté pour la Russie » aurait « complètement libéré » un village de la région de Belgorod et attaqué une deuxième localité. Le groupe précise sur Telegram agir de concert avec le « RDK », un autre groupe de volontaires russes combattant côté ukrainien, formé en 2022 par un ex-hooligan néonazi. […]
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