Ukraine : Vladimir Poutine dénonce un "acte terroriste" sur le pont de Crimée pic.twitter.com/EFcIQAnBtZ
— BFMTV (@BFMTV) October 10, 2022
La presse mainstream française venait à peine de se réjouir de la destruction du pont de Crimée (qui a été remis en état pour le transport ferroviaire), en clamant que Poutine était « humilié », que la réponse russe fusait : Kiev est aujourd’hui sous le tir des missiles russes, qui visent des bâtiments stratégiques. Le Point a vite rebouché sa bouteille de champagne.
Même l’académicienne Carrère d’Encausse, qui est plutôt pro-russe, ou disons moins antirusse que la moyenne des intervenants des médias français, a nagé avec le courant.
Dans cette escalade qui n’est bonne ni pour la Russie ni pour l’Ukraine, deux pays frères qui ont été poussés l’un contre l’autre par l’Empire depuis 2013, chaque partie accuse l’autre de « terrorisme ». Et dans le camp occidental, la plupart des vassaux de l’Amérique jettent de l’huile sur le feu, un feu conventionnel qui pourrait se transformer en feu nucléaire. La France, bonne dernière dans l’échelle d’indépendance, ne déroge pas à la règle :
Selon le général Olivier Kempf, " tout ce qui était disponible a déjà été donné ". L'Armée française se retrouve donc à l'os ! #Macron multiplie les rodomontades contre la Russie... https://t.co/bHyTyEwfzv
— Europhobe (@Europhobe) October 9, 2022
Il est un homme, pourtant, dans le camp occidental, qui résiste à la folie ambiante : c’est le président américain Donald Trump – dont la réélection a été volée par le camp démocrate pro-Guerre en 2020 – qui ose parler de « paix », un concept inconnu au Pentagone.
C'EST TRUMP QUI MÉRITAIT LE PRIX NOBEL DE LA PAIX !
L'ancien président vient de faire sensation en déclarant publiquement :
« Nous devons demander la négociation immédiate d'une fin pacifique de la guerre en Ukraine, sinon cela va se terminer en 3e Guerre mondiale.... » https://t.co/dyO57ThSpd— François Asselineau (@UPR_Asselineau) October 9, 2022
L’Europe, qui est en train d’exploser au sens figuré – mais le sens propre se rapproche – en deux camps, les anti-Russes (France, Pologne) et les non-anti-Russes (Allemagne, Hongrie), n’a strictement rien à gagner dans ce conflit, qu’elle alimente pourtant par sa pseudo-présidente, jamais élue, la corrompue Leyen, totalement soumise aux intérêts américains.
Le grand patronat allemand rechigne, alors que de grands groupes productifs français acceptent leur affaiblissement – ou leur autodestruction – programmé. Une programmation qui n’a rien à voir avec le conflit ukrainien mais avec l’agenda néolibéral.
Le SBU visé par un missile russe
Quatre explosions a l’instant dans le centre de Kiev. Un conseiller du Ministère de l’intérieur, Gerashchenko , a dit qu’un des missiles est tombé rue Volodymyrska , lieu du bureau du SBU à deux pas du bureau de Zelensky. pic.twitter.com/2ycrdjTIx1
— Michel Rosenzweig (@laancelot) October 10, 2022
Pluie de missiles sur les villes ukrainiennes
On en serait à 47 explosions vers Nikolaev, 60 comptées à Kiev, 15 à Lvov, 27 dans la région de Vinnitsa, 20 à Kharkov, 15 vers Odessa... et ce n'est pas fini...
— Jean-Michel Chatain (@JeanMichChatain) October 10, 2022