L’information est tombée jeudi 23 mars 2017 vers 19 heures, et en a choqué plus d’un : le Grand Maître du GODF en personne, Christophe Habas, a été agressé la veille à 23h20 en pleine rue (Cadet, pour ne pas la citer) alors qu’il sortait de son obédience ! D’après la presse, il n’était pas en tenue d’apparat, vous savez, la grande robe, les masques pointus et toute la déco avec les signes cabalistiques incrompréhensibles. Cela n’a pas empêché une femme de courir vers lui et de l’attaquer avec ce qui ressemble à un marteau. C’est elle qui était marteau, ha ha ha !
Le Grand Maître (en franc-maçonnerie, pas en échecs) a aussitôt porté plainte, et c’est ce qu’il faut faire : ne jamais attendre dans son coin, en pleurnichant, en se victimisant, et en souffrant d’inhibition de l’action. Christophe a donc bien fait d’aller voir les autorités pour raconter son drame. Aussitôt, car il s’agit d’un des deux ou trois personnages les plus importants de l’État, après le président du CRIF, celui de la LICRA et le/la chef/fe de la tribu LGBT, une enquête pour « violences volontaires » a été déclenchée et confiée à la Sûreté territoriale de Paris, selon Le Figaro.
- Christophe Habas (à droite sur la photo), au milieu de son bureau en or massif, reçoit son valet François Hollande qui s’occupe des affaires courantes
Il faut vous dire que la justice et la police, ça fonctionne selon un principe tout simple : si on est riche et puissant, ça va très vite. On dispose des meilleurs enquêteurs, des plus fins limiers, des juges les plus complaisants, aimables, souriants, prêts à obtenir « justice » dans les meilleurs délais. En revanche, si on est pauvre, on peut attendre très longtemps et une enquête, et une justice. Et quand on est chez E&R, même quand on est agressé, on est immédiatement changé en agresseur. Voilà, c’était le tableau de la justice française.
Mais revenons aux événements, qui ne sont pas encore qualifiés de terroristes, rapportés par Le Figaro :
Une femme « armée d’un marteau » s’est « précipitée sur moi », a raconté Christophe Habas, qui a pu « la maîtriser avec l’aide de passants ». La femme a ensuite pris la fuite, et le grand maître du GODF, médecin de profession, s’en est sorti « avec quelques égratignures ».
Cependant, le pire est à venir, et nous demandons aux lecteurs sensibles de ne pas poursuivre la lecture.
La femme « a tenu un propos antisémite », selon la victime. « Je pense que c’était aussi antimaçonnique », a ajouté Christophe Habas, pour qui le profil de l’auteur « semble coïncider » avec celui d’une femme aperçue récemment en train d’inscrire des propos hostiles aux francs-maçons sur le bitume de la rue Cadet. Selon Christophe Habas, par ailleurs chef du service de neuro-imagerie à l’hôpital des Quinze-Vingts à Paris, il s’agit probablement d’« une malade mentale qui, dans un accès paranoïaque, a donné libre cours à son délire dans le complotisme antimaçonnique, l’antisémitisme ».
- Le lancer de marteau féminin va-t-il être interdit ?
Oui, beau diagnostic malgré le choc traumatique, il s’agit sûrement d’un de ces cerveaux malades dont parlait Patrick Liste Noire Cohen. D’ailleurs, à l’image de la femme au marteau, ou de la femme marteau, désormais tristement célèbre, ne devrait-on pas enfermer tous les cerveaux malades qui tiennent des propos antisémites ou antimaçonniques ? La France irait bien mieux, et nos Maîtres seraient plus en sécurité !
Le grand maître du GODF (plus de 50 000 frères et sœurs) s’inquiète d’une éventuelle résurgence de l’antimaçonnisme « surtout à l’époque actuelle, dans une période électorale, avec les réseaux sociaux qui s’embrasent en propageant tout et n’importe quoi ».
Mais il y a un hic : si les « frères et sœurs » sont 50 000, les réseaux sociaux rassemblent aujourd’hui des millions de Français qui ne sont plus d’accord avec la parole dominante. Faudra-t-il les enfermer tous ?