Le document rendu public ce lundi confirme une aggravation des embouteillages dans la capitale et autour de Paris. Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-Président de la région en charge de l’environnement et du développement durable, répond au Figaro.
Décriée, la piétonisation des voies sur berge à Paris avait donné lieu dès le début à un suivi confié à un comité présidé par Pierre Carli, médecin-chef du SAMU de Paris. Une initiative voulue par Valérie Pécresse, présidente LR de la région. Les conclusions du suivi réalisé entre septembre 2016 et septembre 2017 rendues publiques ce lundi sont sans appel et confirment une aggravation des embouteillages dans la capitale et autour de Paris. La fermeture à la voiture de cet axe a entraîné d’importants reports de circulation.
Que dit ce rapport ?
Les embouteillages, comme on l’avait constaté, se sont considérablement aggravés et ont entraîné des temps de parcours bien plus longs. Ainsi et à titre d’exemple, le temps de parcours a augmenté de 54 % sur les quais hauts, de 28% boulevard Saint-Germain où le trafic s’est reporté. Les conséquences de cette piétonisation ont rejailli aussi autour de la capitale. Le temps de parcours est en hausse de 47 % sur l’A86 dans le sud de Paris, de 21 % à l’est de Paris sur la même rocade. Ces chiffres confirment les données déjà communiquées dans des rapports d’étape précédents. Ils révèlent que la situation ne s’est pas améliorée.