Voies sur berge : le rapport qui dénonce
l’explosion des embouteillages à Paris
Révélé par Le Figaro, le rapport commandé par Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, sur les effets de la fermeture des voies sur berge est accablant pour la Mairie de Paris.
C’est désormais la grande pagaille dans la capitale mais aussi en banlieue. La piétonnisation des voies sur berge rive droite, qui a indiscutablement aggravé la circulation dans Paris, provoque, en effet, de sérieux ralentissements bien au-delà de ses murs. Le trafic est désormais plus dense sur un périphérique déjà saturé et les temps de parcours se sont aggravés sur la rocade plus éloignée de l’A86.
Tels sont les nouveaux enseignements tirés du deuxième rapport d’étape commandé par la région Île-de-France et que révèle Le Figaro. Valérie Pécresse, présidente LR du conseil régional, a en effet décidé de confier à un comité d’experts indépendant le suivi de l’évolution du trafic depuis la fermeture très controversée de la berge aux automobilistes, depuis septembre dernier, et d’en publier chaque mois les résultats. Pour cet observatoire que préside Pierre Carli, médecin-chef du Samu de Paris, de nombreux organismes sont rassemblés. Parmi eux Airparif, Bruitparif ou encore l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Île-de-France. Par l’intermédiaire de ces spécialistes, il s’agira donc aussi d’analyser les conséquences en matière de pollution de l’air et de bruit. Tels sont les objectifs de la région, qui entend ainsi jouer un rôle dans les discussions à venir autour des conséquences de cette piétonnisation et pour laquelle trois autres observatoires ont été mis en place. À côté de celui de la Ville, se trouvent celui de la préfecture de Paris et celui de la Métropole du Grand Paris.
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Il faudra 1,2 million d’euros pour colmater la Canopée des Halles
[...] Plus d’un million d’euros pour colmater des fuites qui n’existent pas, voilà une sacrée facture. C’est pourtant bien celle que s’apprête à payer la Ville de Paris qui vient de lancer un appel à projets pour éviter que la toiture de la Canopée ne laisse passer autant d’eau de pluie. Une décision qui fait suite au mécontentement des commerçants et des usagers du lieu.
Tout est affaire de vocabulaire. « Il ne s’agit pas de fuites », tient à préciser la Ville en rappelant que « le plan initial a été respecté », plan qui ne « s’était pas engagé à l’étanchéité ». Il n’empêche, toutes ces flaques et cette eau stagnante, ce n’est pas bon ni pour le commerce, ni pour les passants. [...]
Les travaux ne modifieront pas l’aspect du toit, ajoute la Ville, qui devra également remédier à un autre problème, celui des pigeons qui nichent dans certains secteurs du toit et créent des nuisances et des salissures.