On s’étonne des précautions prises par la NASA pour envoyer des hommes sur la Lune quand il s’agit d’un savoir-faire censé avoir plus de 50 ans (1969) ! C’est notre esprit taquin qui parle, les technologies ont beaucoup évolué et puis la navette Challenger a explosé en plein vol en 1986, tuant tous ses passagers en direct devant des Américains [1]. Tout ceci, et probablement d’autres choses, explique peut-être donc cela.
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Artémis 1 deviendra la fusée la plus puissante au monde à décoller. Cette première sortie s’effectuera sans équipage et elle durera 42 jours au total.
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Artémis 1 se fera sans astronautes à bord, car son but est de tester la fusée et la capsule à son sommet afin de s’assurer qu’elles pourront bien transporter un équipage en toute sécurité vers la Lune, dès 2024.
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La capsule Orion va être propulsée jusqu’à la Lune, et même 64 000 km au-delà, s’aventurant plus loin que tout autre vaisseau spatial habitable avant elle. À son retour dans l’atmosphère terrestre, le bouclier thermique devra supporter une vitesse de près de 40 000 km/h et une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil.
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En 2024, la mission Artémis 2 emportera des astronautes jusqu’en orbite autour de la Lune, sans y atterrir. Cet honneur sera réservé à l’équipage d’Artémis 3, mission prévue au plus tôt en 2025. La dernière fois que des hommes se sont rendus sur la Lune remonte à Apollo 17, en 1972. Alors que le programme Apollo n’avait permis qu’à des hommes blancs de marcher sur la Lune, le programme Artémis compte lui y envoyer la première femme et la première personne de couleur [il manque un transsexuel et une personne à mobilité réduite – NDLR E&R].
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