Ou comment créer un trouble à l’ordre public – comme pour les spectacles de Dieudonné – afin de prouver que Marine Le Pen n’est pas la candidate de la France apaisée...
Le maire de Reims reproche donc à Marine Le Pen son agression par des militants anti-FN https://t.co/39tlFF9yb9
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) 5 mai 2017
Michel Houellebecq avait raison : la démocratie véritable, à la Suisse, basée sur le référendum (l’écrivain ne vote qu’à ces rares occasions) n’est possible qu’à partir d’un niveau de conscience politique supérieur dans la population.
Visiblement, les Français ne sont pas prêts à s’arracher à la domination oligarchique. Tant qu’ils en seront les jouets, ils souffriront.
La candidate s’est rendue en compagnie de Nicolas Dupont-Aignan dans la cathédrale où étaient traditionnellement sacrés les rois de France. Attendue par des militants hostiles, elle en est repartie en catimini.
Pour cette dernière journée de campagne, les finalistes de la présidentielle se sont offert un duel de cathédrales. Après avoir visité Albi, Emmanuel Macron était ce vendredi matin à Rodez, sur des terres où il a réalisé un score conséquent. De son côté, Marine Le Pen a choisi la très symbolique cathédrale de Reims, celle-là même où les rois de France recevaient l’onction sacrée qui légitimait leur accession au trône. Une visite en fin de matinée tenue secrète jusqu’à la dernière minute par les équipes de la candidate afin d’éviter les comités d’accueil hostile à son arrivée, comme jeudi, lors de sa visite d’une entreprise de transports à Dol-de-Bretagne, au cours de laquelle la candidate a été accueillie avec des jets d’œufs.
Mais le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, qui semble avoir été informé avant l’heure, a vendu la mèche sur Twitter avant son arrivée : « Reims, ville de la réconciliation franco-allemande, cité tournée vers l’Europe, ville de la Paix : Marine Le Pen ne perdez pas votre temps ! »
Reims:ville de la réconciliation franco-allemande,cité tournée vers l'Europe,ville de la Paix : @MLP_officiel ne perdez pas votre temps !
— Arnaud Robinet (@ArnaudRobinet) 5 mai 2017
Sur place, la candidate, accompagnée par son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, a de nouveau dû faire face aux jets d’œufs, malgré un dispositif policier qui barrait l’accès à la cathédrale. Les visiteurs du monument sont ressortis éberlués de le découvrir en état de siège, ceinturé par 2 à 300 militants de la France Insoumise, d’En marche ! et du Parti socialiste, qui scandaient leur hostilité au Front national. Des « Mélenchon président ! » et des « Marine, rends l’argent » ont résonné au pied du bâtiment. Côté FN, Jean-Claude Philipot, candidat aux municipales de 2014, était venu accueillir sa championne, accompagné de quelques soutiens locaux, dépassés en nombre.
Manif anti Marine Le Pen devant la cathédrale de #Reims pic.twitter.com/OcVvp2q5yz
— BleuChampagneArdenne (@fbleuchampagne) 5 mai 2017
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Le tour de France des fausses manifestations « populaires » anti-FN
Cependant, il n’y en a pas que pour Marine Le Pen, Florian Philippot a lui aussi eu droit à sa dose d’antifascisme oligarchique de la part des manipulés de service à reims :