De multiples études révèlent que le nombre des « mariages » homosexuels ne cesse de diminuer, et qu’en outre ils cassent plus vite et sont plus conflictuels. C’est ce que permet de constater l’examen de plusieurs d’entre elles, recueillis par Tomasso Scandroglio dans un reportage paru dans La Nuova Bussola Quotidiana.
Une synthèse publiée par l’Office central des statistiques des Pays-Bas a déjà été évoquée dans nos colonnes. Tomasso Scandroglio la met en regard d’une autre étude portant sur la promiscuité des hommes homosexuels actifs. Déjà ancienne, elle remonte à 1997 ; elle est néanmoins toujours d’actualité au vu de l’importance de son échantillon : 2 583 hommes d’âge déjà avancé. Entre 10,2 et 15,7 % de ces homosexuels avouent avoir eu dans leur vie entre 501 et 1 000 partenaires sexuels. A peu près la même proportion de ces hommes dits gays affirment avoir eu plus de 1 000 partenaires. L’homosexualité étant alors considérée comme moins « normale » qu’elle ne l’est aujourd’hui, on peut supposer qu’il était pour ces hommes plus difficile de trouver un partenaire.
Les « mariages » gays marqués par les divorces et les violences
Ce qui en ressort, c’est que les personnes homosexuelles ne recherchent pas un lien fort avec une seule personne, ce qui ne les pousse pas à vouloir se marier : elles veulent vivre leur sexualité de manière « ouverte et liquide », souligne le quotidien italien.
Pour ce qui est de la forte proportion de divorces parmi les paires de lesbiennes, celle constatée aux Pays-Bas dans l’étude précitée se retrouve dans des statistiques déjà plus anciennes publiées par Demography en 2006 à propos de la Norvège et de la Suède. En Suède, 30 % des « mariages » des lesbiennes se sont soldés par un divorce moins de six ans plus tard, contre 20 % des « mariages » gays masculins et 13 % des mariages entre un homme et une femme.
La promiscuité semble n’être pas seule en cause. Ces unions seraient aussi plus conflictuelles. Une étude publiée en 1997 par la revue Violence and Victims permet de constater que sur un échantillon de 283 personnes homosexuelles, 47,5 % des lesbiennes et 29,7 % des hommes gays avaient été victimes d’actions violentes de la part d’un de leurs partenaires du même sexe.