Sur CNN, la candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine, elle-même récemment accusée d’avoir pratiqué une politique ayant contribué à créer l’État islamque, a rejeté la faute sur Assad, la Russie et l’Iran.
Hillary Clinton qui a subi une série de défaites dans les dernières primaires mais conserve une avance confortable sur son concurrent Bernie Sanders, a réagi aux propos du directeur de campagne de ce dernier, Jeff Weaver, qui a déclaré qu’elle aurait soutenu une politique étrangère qui a donné naissance à l’État islamique.
« C’est pas moi, c’est eux »
« Cela dépasse tout entendement », a déclaré Hillary Clinton. « Ils disent beaucoup de choses ces jours-ci et je ne vais pas le leur interdire. Mais la création de l’État islamique est principalement et avant tout le résultat d’une situation désastreuse en Syrie causée par Bachar el-Assad qui est appuyé et encouragé par l’Iran et la Russie », a martelé la candidate démocrate.
Après les attentats de Bruxelles, l’ancien maire de New-York Rudolph Giuliani avait également accusé l’administration de Barack Obama, et notamment Hillary Clinton, d’être responsable des échecs rencontrés face à Daech.
« Elle [Hillary Clinton] avait l’occasion de rassembler contre Daech. Mais elle a aidé à créer Daech. Hillary Clinton pourrait être considérée comme l’un de membres fondateurs de Daech », a-t-il déclaré.
Un soutien réaffirmé à la politique israélienne
Par ailleurs, Hillary Clinton a également fustigé son concurrent pour un commentaire lâché dans une interview à CNN sur la réponse d’Israël aux tirs de roquettes palestiniens de la bande de Gaza qu’il avait qualifiée de « disproportionnée ».
Hillary Clinton a précisé qu’à ses yeux, Israël avait un « droit à la légitime défense » face aux provocations du Hamas qui se fond dans la population et qui ne permet pas à Tsahal de cibler directement les combattants.
« Quand vous êtes attaqués de toutes part et que les roquettes pleuvent sur votre peuple et vos soldats, il est de votre devoir de répondre », a déclaré Hillary Clinton.