C’est la question fondamentale que l’on se pose instantanément à chaque fois qu’un agent de la propagande sort une connerie : malhonnêteté ou idiotie ?
En réalité, c’est un mélange des deux dans une proportion qui n’appartient qu’à la personne. Il y a dans la malhonnêteté un fond d’ignorance, plus ou moins volontaire, puisqu’on se fonde sur elle, et dans l’idiotie un petit fond de malhonnêteté, plus ou moins volontaire, puisqu’on refuse d’apprendre, de reconnaître des évidences.
En ce qui concerne Olivier Truchot, des Grandes Gueules, on dira 80-20 pour la proportion de malhonnêteté-idiotie, l’idiotie consistant à croire en sa malhonnêteté, ou la malhonnêteté à croire (ou à faire croire) en son idiotie. Alors qu’il suffirait d’ouvrir une simple page d’histoire de la Palestine sur Wikipédia – ne parlons même pas du Comprendre de Youssef Hindi – pour que la question du monsieur devienne impossible à poser.
Normalement, un journaliste devrait être armé de ce minimum de culture qui permet de ne pas poser de question idiote ou malhonnête, ce qui biaise dès le départ l’échange. L’interviewé doit alors rappeler les bases, comme à un enfant ou à un crétin. Si l’on voulait être vicieux, on dirait qu’il s’agit d’une technique d’écrasement du débat ou de la parole de l’autre, qui doit se justifier en permanence devant des contre-vérités : ramener le débat à zéro, pour qu’il n’ait pas lieu.
Le problème, c’est que le Système impose généralement une version des choses qui ne colle pas avec le réel (les intérêts de l’oligarchie sont antinomiques avec ceux du peuple), obligeant les agents de la propagande à passer pour des cons ou des escrocs, tout ça pour une histoire de CDI à 10 000 ou 20 000 euros par mois.
On comprend qu’à partir d’un certain tarif, on puisse déplacer un peu le curseur de sa morale. Certains parlent de prostitution, nous parlerons de faiblesse humaine, trop humaine. Il y a quand même un prix à payer pour cet indigne salaire, c’est le shitstorm, la honte publique sur les réseaux sociaux, qui sont le nouveau tribunal populaire.
Et pourquoi un tribunal populaire, expression mal vue et dénoncée par l’oligarchie et ses larbins ? Parce que les tribunaux ne sont pas du peuple mais de la bourgeoisie régnante. Si la justice défendait les petits, les pauvres ou les victimes, cela se saurait ! Elle défend globalement les dominants contre les dominés. On replacera ici la jolie citation de Patrick Drahi devant la commission d’enquête sénatoriale, de mémoire :
« Quand je devais 50 000 euros à mon banquier, je ne dormais pas. Depuis que je lui dois 50 millions, c’est lui qui ne dort pas. »
En vérité, Patrick doit 50 milliards aux banques, et il essaye de refourguer SFR et BFM-RMC, la maison de Marschall & Truchot...
Dans l’univers médiatique, un mur de malhonnêteté et de mensonge est érigé devant les porteurs de vérités, pour qu’ils ne puissent pas s’exprimer sereinement. Les chiens de l’enfer sont bien payés pour ce travail, mais finissent quand même dans la géhenne : une fois qu’ils sont trop salis par le mensonge, ils sont brûlés et remplacés par plus propres qu’eux. Le Diable ne s’embarrasse pas avec les lois du travail !
DOSSIER INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : "SI TU ÉTAIS LE DIABLE....''
Ouaouh ! On est en plein dedans !!
(Merci Fabien pour le partage, c'est juste impressionnant ! )
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''Si tu étais le diable,Comment détruirais-tu l'humanité en un seul… pic.twitter.com/4VRC7ZwfS1
— Vérité Diffusée (@VeriteDiffusee) April 11, 2025