Malgré les réticences de la majorité républicaine et l’offensive hystérique des pro-israéliens, le Congrès des États-Unis devrait valider l’accord sur le nucléaire iranien.
La levée des sanctions occidentales qui ont étranglé l’économie pourraient en peu de temps entraîner l’arrivée d’un flux massif d’investissements étrangers. Et les grandes multinationales étasuniennes sont déjà sur les dents pour dévorer le marché iranien.
Parmi les symboles de l’expansion du modèle US, la malbouffe et son vaisseau-amiral : McDonald’s. La chaîne de restauration rapide (ainsi que son concurrent spécialisé dans le « poulet ») avait déjà fait une bonne affaire avec la fin de la Guerre froide en ouvrant des établissements dans les pays du bloc de l’est, et profité de l’ouverture de la Chine à la mondialisation.
Les dirigeants de McDonald’s n’ont pas perdu de temps, puisqu’ils ont déjà mis en place un formulaire de demande de franchise pour l’Iran :
Un « morceau d’Amérique » avait failli être avalé au début des années 1990 : sous la présidence de Rafsanjani, McDo avait obtenu le droit d’ouvrir un point de vente à Téhéran, mais le chantier avait été stoppé par des opposants au Grand Satan et à son modèle culinaire. Les Big Mac sont prêts, mais les iraniens en mangeront-ils ?