Entouré de quelques bonshommes (photo ci-dessous), le député européen FN, Louis Aliot a subi dimanche dernier la cérémonie pour la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de la France.
Ce rite a été mis en place sous Chirac en 2000 et fixé au 16 juillet, afin de correspondre à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942, qui a vu plusieurs milliers de personnes en région parisienne regroupées au Vélodrome d’Hiver (le Vél’ d’Hiv) avant d’être transférées en Allemagne.
M. Aliot a fait savoir qu’il était las de la politique et qu’il avait un rêve : que Marine Le Pen entre à l’Élysée, afin qu’il puisse se consacrer à sa passion pour la voile.
« Le jour où elle entre à l’Élysée, j’arrête tout (...) Pour le respect des institutions, je pense qu’il ne peut y avoir qu’un centre de pouvoir, et que ce centre ne doit surtout pas subir d’influence privée. Ce serait une gêne pour elle, on tenterait de me piéger pour la mettre en difficulté. La seule solution, c’est que je m’efface complètement. »
À noter que le compagnon de Marine Le Pen a été l’objet de vives critiques de la part de Jean-Marie Le Pen, qui, d’après Closer, ne l’aurait « jamais officiellement considéré comme son gendre », le qualifiant d’ « intellectuellement limité ».
Les ténors du mouvement frontiste sont désormais l’objet de l’intérêt des tabloîds hexagonaux, qui s’intéressent à leurs querelles et leurs histoires d’alcôves : un pas de plus vers le « pouvoir » ?