Ces plaignants poursuivaient dans le cadre d’une action collective le laboratoire Merck pour « défaut d’information » dans le changement de la formule du Levothyrox, médicament controversé des troubles de la thyroïde qui, selon des malades, provoque des troubles graves.
Une enquête avait été ouverte en septembre 2017 pour « tromperie aggravée, atteintes involontaires à l’intégrité physique et mise en danger d’autrui » et le parquet avait pris le 30 novembre des « réquisitions supplétives » pour « homicide involontaire ».
« C’est une grosse déception pour moi et pour les malades qui attendaient une reconnaissance de la justice de leurs souffrances. Et on leur dit aujourd’hui que c’est simplement un problème sociologique et non pas juridique. Ces termes ne sont pas acceptables pour les malades », considère l’avocat des plaignants.