La rumeur inquiétante tourne chez les identitaires : les villages de France seraient dans la ligne de mire du gouvernement immigrationniste qui voudrait, en douce, coller des milliers de clandestins dans les villages désertés. C’est le copier-coller d’une déclaration du mage Attali en mars 2018.
« Les villages retrouveraient une vie si on y recevait les réfugiés et si on mettait des réfugiés là qui recréeraient à la fois une vie sociale, y créeraient leur emploi et des emplois pour les autres »
Tout est parti d’un article du Monde, curieusement sobre et informatif. Il s’agit d’une tribune offerte à Didier Leschi, préfet et directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Didier a trouvé la solution aux agglomérats de clandestins.
Un certain nombre d’élus franciliens se sont émus, et on peut le comprendre, de l’existence persistante de campements composés de migrants en errance et aux statuts divers dans leur région. La situation n’est pas nouvelle, même si le parc d’hébergement de demandeurs d’asile a doublé en cinq ans. Plus de 107 000 places financées en 2020, de nouvelles ouvriront en 2021. À cet effort pour l’asile s’ajoutent surtout les près de 200 000 places d’hébergement d’urgence occupées en grand nombre par des personnes sans titre de séjour sans que cela n’y fasse obstacle. L’enveloppe budgétaire consacrée dépasse les 3 milliards d’euros, contre 500 millions au début des années 2000.
Les clusters de clandos seront donc cassés, et les centaines de milliers d’amoureux de la France issus des déserts subsahariens disséminés sur tout le territoire, c’est-à-dire dans les villages où les gens n’auront pas assez de pouvoir ou de réseau pour dire non. Le haut fonctionnaire, qui est donc hautement brillant, rappelle les petites contingences qui pourraient limiter cette pulvérisation de couleur : la rareté du logement et de l’emploi.
Mais organiser le parcours résidentiel des réfugiés pour les sortir des lieux d’accueil pour demandeurs d’asile ne relève pas de la seule compétence de l’Etat. Il est nécessaire de parier sur le fait que la stabilité résidentielle des réfugiés leur permettra de faire preuve d’inventivité pour se créer ou accéder à un emploi dans les régions où des besoins existent malgré la crise. Il faut pour cela des logements.
Heureusement, France Info a trouvé un village où l’accueil des envahisseurs s’est super bien passé. La moitié des habitants y sont devenus des « bénévoles ».
Ici, 100 habitants sur 500 sont des demandeurs d’asile, installés à quelques kilomètres de là dans un camp de vacances. Six familles vivent dans des gites et 72 hommes seuls habitent un peu plus loin. Pour les adultes, aussi, une leçon de français par jour est organisée. Ils viennent d’Afghanistan, d’Érythrée, du Soudan. Certains sont là depuis quelques jours, d’autres plusieurs mois. Régulièrement, 200 bénévoles leur rendent visite, près de la moitié du village. L’intégration se passe bien grâce à l’implication de tous. L’État finance le centre et ses salariés à hauteur de 900 000 € par an.
Leschi nous apprend que les 12 000 réfugiés hébergés grâce à l’OFII sont en attente de logement. On les devine prioritaires par rapport aux Français, selon le principe de la misère qui prime la pauvreté. Quand on pense à tous ces étudiants français qui n’ont pas obtenu de logement et qui rament dans les fast-food pour se payer une coloc à tarif honteux...
Aujourd’hui, l’OFII prend en charge en hébergement une personne accédant au statut de réfugié en moyenne pendant 549 jours. Ce sont des places immobilisées trop longtemps aux dépens d’un primo-demandeur d’asile. À l’heure où j’écris, 12 000 réfugiés hébergés grâce à l’OFII sont en attente de logement. Quand un de ces réfugiés arrive à en obtenir, c’est, dans 90 % des cas, parce qu’il aura bénéficié d’une place du contingent préfectoral de logement social, ce qui ne représente que 30 % de l’ensemble du parc. Ou grâce à l’action de la délégation interministérielle à l’habitat et au logement, qui plaide pour que des élus accordent des logements, ce qu’ils font chichement.
Pour l’OFII, les élus locaux qui rechignent à se faire pulvériser font preuve d’« hypocrisie ». Pendant ce temps, des milliers de faux mineurs grèvent les budgets sociaux des régions, avec la bénédiction des médias mainstream complices.
Quelqu'un a des nouvelles du petit Faudé, mineur ?
Il a trouvé une place au collège, finalement ? pic.twitter.com/iDs7BumhmS— ⎝ Aaron Vells ⎠ (@AaronVells) January 4, 2021
On attend de voir comment les autorités, très décriées dans leur gestion délirante de la grippe saisonnière et du terrorisme sous faux drapeau, vont expliquer à nos compatriotes des campagnes pourquoi ils n’ont droit à rien et pourquoi les clandestins ont droit à tout. On souhaite bonne chance à nos amis progressistes pour fourrer de force la dinde française avec des marrons étrangers.
641€ credité tous les mois, nourris, logés et l’Ame pour la santé !!
En France, il vaut mieux être migrants que français pic.twitter.com/xxqRxoLWh6— Pat Riotte1 (@monstro42) December 26, 2020
Aujourd’hui, des quartiers entiers ont été volontairement défrancisés, et les derniers Français qui y habitent se sentent étrangers chez eux. Étrange retournement.
Si. J’habite à La #Guillotière et je souhaite beaucoup plus de policiers et qu’ils soient beaucoup plus présents afin de virer les traînards, les trafiquants, les voleurs et les clandestins. C’est en les harcelant sur le long terme qu’ils partiront de cette place. #Lyon https://t.co/kWnKaf4de4
— Léa (@LeaFrct) January 5, 2021
Bonus (sans rapport) : l’explosion de la délinquance dans les campagnes
Pas moins de 8% de hausse des violences en 2020, toutes catégories confondues, dans les zones rurales et périurbaines confiées à la gendarmerie. Alors que ces mêmes atteintes volontaires à l’intégrité physique ont baissé de plus de 5 % dans les zones urbaines de la police nationale. Rien ne va plus dans la France des campagnes, décidément de moins en moins paisible. Le Figaro a analysé les chiffres du ministère de l’Intérieur, qui brossent le tableau des crimes et délits déclarés aux autorités. La dégradation est patente. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg car, selon le Service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMI), « toutes les victimes ne se font pas connaître ».
Dans les départements ruraux, en tout cas, la hausse des violences signalées en zone gendarmerie est parfois spectaculaire. Ainsi en Bretagne : plus de 20 % d’augmentation en Ille-et-Vilaine, quasiment autant dans le Finistère et les Côtes-d’Armor. Avec des records également en Gironde (autour de 15 %), sans oublier, au même niveau ou presque, la Marne ou le Calvados, La Seine-et-Marne, la Vendée et le Rhône. L’Essonne aussi s’allume en rouge. (Le Figaro)