Non, ce n’est pas le trois millionième article sur les femmes qui pèsent trop lourd, ou qui s’imaginent peser trop lourd. Quoique. Aujourd’hui, si les femmes désirent toujours perdre des kilos, elles veulent surtout peser plus lourd socialement. Changer leur poids physique en poids symbolique. Et là, pas de coup de baguette magique : ça veut dire plus de sport… de chaque côté !
On aimerait ne plus jamais revoir ce genre d’image. Ces deux gros salopards de machos Salvatore « Big Pussy » Bonpensiero et Silvio « consigliere » Dante, principaux lieutenants de Tony Soprano, jouent au billard en picolant et en se moquant des femmes, qu’ils ravalent au rang de partenaires sexuels. Notez, sur le mur du fond, les posters de boxeurs et de femmes dénudées. Salvatore et Silvio, des hommes à l’ancienne, heureusement en voie de disparition.
Anna Huffington, la tigresse américaine qui a terrassé le New York Times avec son site d’infos, vient maintenant donner des leçons de journalisme à toute la planète de l’écrit qui la regarde, partagée entre panique contenue et envie de meurtre. En 2005, elle lance le Huffington Post avec deux millions de dollars. En deux ans, ce blog de blogs s’impose et grimpe à 3 millions de visiteurs et 30 millions de pages vues par mois. Un exploit ? À comparer à E&R, parti de rien, qui fait aujourd’hui jeu égal avec ce gros démarrage américain. En 2015, le HuffPost français d’Anne Sinclair se classe au 150ème rang des sites français, et E&R au 386ème, avec 19 millions de pages vues et 1,7 million de visiteurs uniques par mois. Tout en étant interdits de reprise dans tous les médias, ce qui fait baisser et le référencement, et les stats.
Les jeunes étudiants de la future élite britannique d’Oxford manifestent contre la venue de Marine Le Pen. Quand on regarde les pancartes, tout semble si spontané… Le NUS, National Union of Students, c’est un peu le SOS Racisme britannique couplé avec l’UEJF, dont le porte-parole s’appelle Aaron Kiely. A croire que la même structure de « surveillance et d’intervention » a été créée dans tous les pays où le pouvoir sioniste pouvait être contesté (lors qu’il est incontestable) ! Quand on jette un œil sur les principes directeurs du NUS, on découvre que ces étudiants luttent contre « la discrimination, l’isolement et l’injustice ». L’isolement d’Israël ? Roooh looool ptdr !!!!!!
Restons dans la propagande. L’usine à hystériques que sont les Femen, malgré la répulsion quasi-unanime des Français, continue à produire de la terroriste sans bombe. Le principe est le suivant : faire exploser la violence des forces de l’ordre en les provoquant à mort. Puis médiatiser l’explosion, en conservant jalousement le statut de victime. On a honte pour les proxénètes de ces pauvres filles, la plupart désaxées, des manipulateurs qui ne valent pas mieux que ceux qui envoient des innocents à la mort avec une ceinture de bombes. Tant qu’il y aura des pauvres connes…
Cette rencontre hautement improbable, personne n’en a rêvé, et Le Grand Journal l’a fait : Madonna et Luz, la mauvaise chanteuse industrielle et le dessinateur qui met son talent au service du système, avec de Caunes en marieuse au milieu. Finalement, c’est assez cohérent, cet axe Madonna-Charlie2… contre la menace Marine Le Pen. La Ciccone veut maintenant discuter avec sa grande ennemie, Marine Le Pen, car elle croit peser, politiquement. Le problème, c’est que les gens qui font de la politique ne sont pas les idiots qui achètent ses disques contrefaits.
Pendant ce temps-là, Michelle, la Première dame du monde, fait la tournée des popotes américaines pour vanter une nourriture saine et un peu de sport. Au pays des crétins superobèses gavés au transgénique trop gras et trop sucré, on salue la sympathique résolution. Michelle est d’ailleurs la première à montrer l’exemple, puisque à 51 ans, elle exhibe une ligne de jeune fille. Malheureusement, un journal américain bien renseigné vient de balancer qu’elle se faisait régulièrement opérer des kilos pas très médiatisables. Les cyniques diront : on s’en fout de ses petits trafics, ce qui compte c’est le symbole. Définition parfaite de la politique d’aujourd’hui.
D’accord, cette petite capture écran du site du CNC n’est pas très galante, mais on fait notre job : pour produire le doc sur les extraordinaires talents de Trappes, L’Entrée des Trappistes, Mélissa et sa boîte « 416 prod » ont reçu 81 000€ du CNC. Tout ça pour une cam épaule qui interroge des gens dans un rayon de 3km. On exagère à peine, et on ne parle pas du tarif d’achat de Canal+, qui a diffusé la chose le 7 février 2012. Un doc très intelligent, qui montre que même si on est nul à l’école, on peut réussir. C’est pas faux, mais c’est rare. On imagine la gueule des profs qui ont vu cette chose, qu’on pouvait traduire par « l’école ça sert à rien, du moment qu’il y a le one man show et la télé » ! On doit avouer qu’on a rigolé quand la voix off de Mélissa lance : « En banlieue parisienne, Jamel prépare son nouveau one man show… À peine un tiers de son spectacle est écrit… » Un tiers, c’est déjà beaucoup, pour Jamel ! Tiens, en parlant de lui, petite mise au point. Écoutons d’abord l’intervieweur de Sept à Huit, Thierry Demaizière, interrogé le 28 février sur Canal+ :
« Jamel il a trois défauts : c’est d’avoir réussi, d’avoir appelé son petit garçon Léon, d’avoir épousé une chrétienne, d’être un exemple incroyable d’intégration et il en prend plein plein la figure. »
Demaizière oublie le seul et vrai reproche qu’on peut faire à Jamel : avoir toujours fait passer les Arabes pour des abrutis (analphabètes) et avoir construit sa fortune là-dessus. C’est dur, mais c’est vrai. Après tout, c’est un choix. Ceux qui aiment rire (de Jamel) aimeront la profession de foi de Mélissa :
Tout le monde se fout de leur gueule, même s’il y a un peu de jalousie dessous. Pas de leur intelligence, qui reste à prouver, mais de leur vie princière. Elles sont si caricaturales que nos amis anglais en ont même fait une série télé. Entre shopping et histoires de cul croisées, leur quotidien fascine celles qui manquent d’amour et d’argent. Dans la société française actuelle, deux sous-espèces de femmes se tamponnent : la femme à l’ancienne, soumise pour plaire à l’homme, ne vivant que pour la séduction même si elle a un job, en général modeste (elle ne compte pas sur son pouvoir économique pour grimper les échelons), et la femme moderne, qui ne veut pas exister que dans le regard des mecs. La bimbo et la bosseuse, Nabilla et Sophie de Menthon, cette cougar de droite virée des Grandes Gueules sur RMC. Il est vrai que le cinéma n’aide à pas à construire une image de la femme qui sorte de la séduction : c’est Marilyn Monroe ou Yolande Moreau…
À ses débuts, Simone Signoret jouait des rôles de… tentatrice. Chacun pourra remarquer qu’elle avait des atouts pour cela, qu’elle a un peu perdus en route. Paradoxalement, cette métamorphose lui permettra d’incarner de plus grands rôles : Le Chat, L’Armée des ombres, La Veuve Couderc. Elle symbolise parfaitement ce passage de la femme plastique et légère à la femme de tête, fière et grande en gueule, qui tient largement tête aux hommes. Pas le genre niqab, la Simone !
On vous relit le titre : « directrice du centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam ». Aussitôt, on a été voir s’il existait la même chose pour le camp d’en face, c’est-à-dire un « centre de prévention contre les dérives sectaires liées au judaïsme ». Hélas, ce n’est pas le cas, ou pas encore. Gageons que notre gouvernement socialiste saura réparer ce petit oubli ! Dounia, qui a créé, ne riez pas, Bouzar expertises pour gérer dans les familles ou les entreprises les conflits liés aux convictions religieuses et à la laïcité (on ne savait pas qu’on pouvait gagner de l’argent avec ça), a été multidécorée des pieds à la tête par le pouvoir socialiste pour son action contre la tentation du djihadisme dans les familles musulmanes. Vu le nombre grandissant de départs pour la Syrie, soit il faudrait dix fois plus de Bouzar expertise, soit plus du tout de Bouzar expertise. Pour les amnésiques, Dounia est cette adorable Française qui voulait remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd. Et pourquoi pas avancer la Toussaint du 1er novembre au 21 octobre, jour anniversaire de Bibi Netanyahu ?
Lady Gaga, déclarée femme non politique la plus influente du monde… Mais pour dire quoi ? Des banalités. Donc influence nulle. Si ta parole se mêle à la propagande, elle ne vaut plus rien. C’est le drame des people arrivés tout en haut : ils ne peuvent que déclarer des choses qui ne déplaisent pas, sinon ils perdent une bonne partie de leur public. Condamnés à la langue de bois par le succès. Lady Gaga aurait de l’influence si elle allait contre le courant, en soutenant par exemple le régime iranien. Ou si elle prenait sa carte à E&R. Sur ce cliché, la chanteuse, régulièrement chopée en flag de plagiat musical, a l’honneur de rencontrer la reine d’Angleterre. Pour l’occasion, Lady Plagiat a enfilé une robe en latex de la créatrice Atsuko Kudo. Elle l’a payée, au moins ?
Maîtresse officielle cocufiée puis répudiée devenue riche (sa fortune dépasse désormais 2M€, c’est au moins ça qu’elle prendra pas sur la CB de la Nation), Valérie représente ce que les Français détestent : le trio AVC (Avidité, Vanité, Cruauté). N’empêche que son Merci pour ce moment s’est envolé à plus de 600 000 exemplaires, sans compter la douzaine de traductions, la version Poche qui arrive, et le film produit par sa copine Saïda Jawad, avec coproductions internationales en vue. À qui peut-on faire confiance, demandait à juste titre Jack Nicholson (Franck Costello) à son lieutenant infiltré Leonardo Di Caprio (William Costigan Jr) dans Les Infiltrés de Martin Scorsese ? Le cas Trierweiler fera jurisprudence : les hommes politiques se méfieront deux fois plus de leur seconde épouse (l’autre est juste bonne pour les photos de Paris Match). Au besoin, ils leur feront signer un protocole de non divulgation… Alors le premier homme politique français qui nous fait une sortie démago contre la polygamie dans les HLM du 9-3, on lui balance la liste de ses maîtresses officielles. Ça calme, là !
À l’occasion de l’émission Un Soir à la Tour Eiffel de la brûlante Alessandra Sublet, intitulée « les féministes sont-elles ringardes ? », on a pu admirer les limites de la solidarité féminine : Isabelle Alonso, qui a longtemps fait le siège de la direction de France Télévisions pour obtenir son émission, pardon, une émission féministe de service public, regardait la Sublet de travers. Potiche de fer contre potiche de terre. Les femmes d’antan se faisaient la guerre pour des mecs ; aujourd’hui, elles se font la guerre pour des postes… de mecs. Finalement, ça avance.
Face à toutes ces déesses, il y a une armée de femmes non prostituées par les médias ou l’image, qui travaillent et aiment dans l’ombre et le silence. Non pas que les médiatisées seraient plus viles, mais les qualités choisies et vantées par la propagande ne sont pas exactement celles qui permettent de vivre en paix en famille ou au travail. Si les vertus ne sont pas vendeuses, c’est aussi parce qu’elles ne sont pas vendables. C’est bateau, mais les véritables valeurs sont celles qu’on ne peut acheter : amour, amitié, fraternité, santé, imagination… Justement celles dont on doit se débarrasser pour arriver tout en haut.