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Le vol de leur argent : ce à quoi les Grecs ont dit non

Salauds de pauvres ! Bande de Sybarites ingrats et revanchards… ! Ces incorrigibles fauteurs de troubles grecs mettent la notion de démocratie sens dessus-dessous !

Entre les 37% de Syriza (extrême gauche) et les 6,5% d’Aube Dorée (extrême droite), cela fait 46% des suffrages pour les extrêmes alors que, dans la quasi-totalité des pays "démocratiques", les élections se gagnent au centre. Or en Grèce, le partit centriste To-Potami fait 6,5%… et le parti socialiste est passé, en 5 ans, de près de 40% à un peu plus de 4% (le terme décimation prend tout son sens).

Un peuple très mal éduqué

Allons donc ! Des électeurs "démocratiques" se doivent d’être "modérés" ; ils doivent voter pour les programmes électoraux les moins subversifs mais aussi et surtout pour les candidats adoubés par la ploutocratie politico financière Européenne – tout le monde sait cela !

Et ce sont souvent des hauts fonctionnaires de la scène bruxelloise, eux-mêmes non élus, ou des ministres qui ne tirent leur légitimité d’aucun mandat qui expliquent aux Grecs comment ils doivent voter (en faveur du système qui les oppresse)… Lorsque les sondages commencent à devenir contraires à leurs favoris, ils s’emploient donc à leur expliquer pour qui ne pas voter. Puis quand tout leur échappe, ils dégainent l’argument de la peur (Antoni Samaras a comparé indirectement le leader de gauche Alexis Tsipras aux terroristes djihadistes qui ont ensanglanté Paris), de la ruine du pays (finis les financements de la BCE et du FMI à compter du 25 janvier !), du ressentiment de l’Europe à leur égard s’ils élisent des "irresponsables" qui sèment le chaos ! Ils donnent ainsi à penser qu’une autre façon de sortir de la crise est possible : la pire des illusions à laquelle d’autres pays en difficulté économique puissent se rallier.

Lire l’intégralité de l’article sur la-chronique-agora.com

Voir aussi, sur E&R :

Sur la descente aux enfers de la société grecque avec Kontre Kulture :

 
 






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4 Commentaires

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  • #1104700
    Le 28 janvier 2015 à 17:54 par MerciSeigneur
    Le vol de leur argent : ce à quoi les Grecs ont dit non

    C’est comme pour la crise en Argentine des années 90.On elit un "anti-capitaliste"qui finalement s’avere beaucoup plus capitaliste que prevu,soit en ne tenant pas ses promesses,soit en se foirant magistralement pour que les autres pays ne soient pas tentes.Le temps que les gueux s’en rendent compte,vous avez gagne 5ans de plus a les faire trimer.Ce monde me debecte.Quand des banques speculent sur la faillite de votre pays.C’est d’abord les extremes,ensuite les armes,tout cela me parait fort bien parti.

     

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    • #1105401
      Le Janvier 2015 à 09:26 par noname
      Le vol de leur argent : ce à quoi les Grecs ont dit non

      Pourquoi prendre en exemple l’Argentine en 90 alors que plus récemment nous avons eu obama et encore plus proche de nous françois hollande, soit disant de gauche, pratiquant une politique d’extrême droite.

       
  • #1105932
    Le 29 janvier 2015 à 18:18 par hubert
    Le vol de leur argent : ce à quoi les Grecs ont dit non

    dans cette histoire on doit retenir :
    le peuple endetté doit payer ces dettes !
    les pays endettés doivent serrer le garaud de leurs peuples pour encaisser toujours plus d’argent !

    les banques revendent leurs dettes et investissement pourris à le BCE et encaissent le bénéfice !
    le peuple paie la dettes des investisseurs pourris (qui ont étés formés dans nos grandes écoles à inventer des produits véreux)

    résumé : la dette pour le peuple et les bénéfices pour les fraudeurs et les véreux
    continuez ainsi et le peuples tout entier voteras les extremes "à avoir mal au cul ,autant avoir choisi la raison"...

     

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  • #1106017
    Le 29 janvier 2015 à 19:48 par Eric the king
    Le vol de leur argent : ce à quoi les Grecs ont dit non

    Article écrit par un journaliste du système !
    Et qui a oublié de dire qu apres la diabolisation qui n a pas marchée il y a le parti qui est récupéré, suffit de vérifier et d attendre les Syriza ne servent pas le peuple !

     

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