Quand Clinton a aboli la séparation entre les métiers de banque de dépôt et le métier de banques d’affaires, c’est-à-dire entre celles qui prêtent et celles qui spéculent alors est advenu ce qui avait avait été la cause structurelle de la crise de 1929 :
On a mis de la spéculation dans le crédit
Et du crédit dans la spéculation
On a mis de la spéculation dans le crédit : on a prêté non en fonction de la solvabilité de l’emprunteur mais a proportion de la volatilité des marchés (le prix de l’immobilier devant doubler selon votre banque elle pensait pouvoir se rembourser en vous saisissant votre maison pour la revendre avec une plus value : elle avait une ambition spéculative derrière le prêt qu’elle vous consentait)
On a mis du crédit dans la spéculation : on a élargi et amplifié l’effet de levier. Lorsque vous spéculez en bourse vous le faites avec votre argent au comptant (en principe, vous ne spéculez que pour le montant que vous possédez). La banque non : elle spécule a proportion des dépôts que vous lui confiez (qui pourtant ne lui appartiennent pas) avec un coefficient multiplicateur 10,20,30,100 selon son indice cook (ses fonds propres)
Ça sent la chaine de Pozzi : en cas de retournement du marché (qui arrivera inévitablement) au plus haut nous serons montés au plus bas nous descendrons et c’est ce qui s’est passé en 1929.
Même causes mêmes effets : c’est ce qui se passera demain.
Le fait nouveau par rapport à la crise de 1929 est triple :
Geographiquement, la crise est planétaire
Quantitativement les montants des pertes ne pourront pas être absorbés par des nationalisations ou de l’argent public. Par exemple, la Deutsch bank spécule sur dix fois le PIB de l’Allemagne
L’Etat américain était solvable en 1929 (ce qui a permis le New Deal par ailleurs un échec relatif). Les Etats sont tous insolvables aujourd’hui.
La crise à venir a donc cela de différent avec celle de 1929 qu’elle est insoluble
Nous n’avons aucune solution pour l’excellente raison qu’il n’y en a pas : les banques vont faire faillite et nous allons donc devoir revenir au troc.
A moins...d’instaurer un gouvernement mondial
Alors maintenant c’est sûr : ils ont prémédité la crise pour nous imposer leur dictature
Tout est clair, accrochons nos ceintures !
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