La politique migratoire d’Angela Merkel a porté ses fruits, si l’on peut dire, puisque l’Allemagne a enregistré le mois dernier 206 101 demandeurs d’asile de plus, ce qui porte le nombre de migrants pour l’année en cours à 964 574. Cette immigration massive, qui peut être perçue comme le début d’un « grand remplacement », est-elle une punition supplémentaire infligée à l’Allemagne pour sa politique menée entre 1933 et 1945 ?
Grande perdante de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a été partiellement détruite par les très nombreux bombardements Alliés puis les batailles urbaines qui achevèrent de détruire ou d’abîmer les constructions encore debout. Nous avons tous en tête les effroyables images post-apocalyptiques de Dresde après les bombardements britanniques et étasuniens de février 1945, qui, en plus de transformer cette ville en un champ de ruines, ont provoqué la mort d’environ 25 000 hommes, femmes et enfants. L’ancien IIIème Reich payait, humainement et matériellement, pour sa politique.
Vinrent ensuite les humiliantes division et occupation de l’Allemagne par les vainqueurs. L’occupation allait perdurer près d’un demi-siècle et ne s’est pas terminée aux yeux de certains, puisque plus d’une trentaine de sites militaires américains se trouvent encore à l’heure actuelle sur le sol allemand. En plus d’avoir (eu) à subir une occupation physique, le peuple allemand a dû souffrir un conditionnement psychologique dès le plus jeune âge, à travers le système scolaire et via une propagande médiatique efficace, afin de créer chez lui une culpabilité ineffaçable pour les crimes pour lesquels le gouvernement de ses aïeux a été condamné par le très critiquable tribunal de Nuremberg. Le matraquage du « devoir de mémoire » a été si efficace qu’il m’est arrivé moi-même d’entendre de jeunes Allemands justifier l’accueil contemporain de migrants par une dette éternelle envers l’humanité pour les crimes de l’Allemagne nazie.
L’Allemagne a aussi été punie financièrement à travers les milliards de réparations versés à différentes parties et États et continue à l’être, comme l’illustre le cas des 6 sous-marins de classe Dolphin, dont 5 ont déjà été livrés, que ce pays a offerts à l’État hébreu.
L’un des buts du gouvernement national socialiste allemand fut d’établir un empire racialement homogène et c’est pourquoi des lois raciales furent promulguées. Quelle ne serait pas la surprise d’un Adolf Hitler ressuscité s’il voyait les conséquences démographiques de la politique de son successeur la chancelière Merkel ! Il se suiciderait sans-doute une seconde fois. Ce remplacement de population qui a débuté en Allemagne, qu’il soit fomenté de l’extérieur ou pas, peut être perçu comme une punition supplémentaire que doit subir le peuple allemand.
Ironie du sort, ce sont finalement les ancien pays socialistes peuplés d’ « Untermenschen » d’Europe centrale et Orientale, qui étaient dans le giron de l’Union soviétique, ennemi juré du IIIème Reich, qui ont aujourd’hui les populations les plus racialement homogènes, car isolés pendant plus de quarante ans, « protégés » par le « rideau de fer ».