Egalité et Réconciliation
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Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au XXIe)

La section Santé d’Égalité & Réconciliation réunit des professionnels actifs couvrant à peu près tous les secteurs de la santé (praticiens médecins ou non médecins, journalistes, auteurs, chercheurs) qui se donnent pour ambition d’être les sentinelles des dérives du système de soins moderne. La section Santé se veut aussi un outil pragmatique présentant des solutions concrètes pour rester en bonne santé.

 


 

 

Les grandes ruptures alimentaires historiques

 

Le génome, c’est-à-dire l’ensemble du matériel génétique d’un organisme, détermine l’ensemble de ses besoins physiologiques. Il faut comprendre que nos gènes sont d’une très grande stabilité dans le temps. Ainsi, en nutrition comme ailleurs, ce sont nos gènes qui mènent la danse. Le professeur Stanley Boyd Eaton dans son article « Paleolitic Nutrition » de 1985, paru dans le New England Journal of Medecine, démontre que nos gènes contemporains sont quasiment inchangés depuis le paléolithique supérieur, s’étalant entre -35.000 et -10.000 ans. En alimentation, on ne peut donc guère parler d’adaptation. Seule exception : le développement d’un gène permettant la digestion du lactose dans les populations du nord de l’Europe, sans doute due à une plus longue tradition d’éleveurs que les populations du pourtour de la Méditerranée.
Cette constance de nos gènes, toujours adaptés à un régime de chasseurs-cueilleurs, s’est heurtée aux grandes ruptures alimentaires de l’Histoire. Aujourd’hui, la façon moderne de se nourrir est radicalement différente, et nos gènes sont donc en contradiction avec les denrées alimentaires contemporaines disponibles en magasin.

On peut parler de trois chocs majeurs :

- La révolution néolithique, il y a environ 10.000 ans, marque un tournant alimentaire décisif pour la majorité des populations du globe, qui se sédentarisent. L’agriculture naissante introduit les céréales, quasiment absentes jusqu’alors, et la domestication des animaux autorise une nouvelle classe d’aliments : les produits laitiers. Ces changements permettent de faire face à une explosion démographique en facilitant l’accès aux denrées alimentaires. Mais l’archéologie révèle que diverses pathologies apparaissent de façon concomitante : anémie ferriprive, déminéralisation, caries, rachitisme, augmentation de la mortalité infantile et maternelle. L’alimentation carnée diminuant, la taille est plus petite. La mâchoire se rétrécit et on voit apparaître les premiers chevauchements de dents.

- La révolution industrielle du XIXe siècle au milieu des années 50 accentue le problème en généralisant l’emploi de produits raffinés, farines, huiles, et sucres. Les processus modernes de meunerie ont été une des causes importantes des maladies modernes en ôtant du produit fini, fibres, oligo-éléments et vitamines. La tétralogie alimentaire moderne produits laitiers/céréales/sel/sucre acidifie déjà le terrain. En Suisse, le docteur Catherine Kousmine a beaucoup étudié les effets délétère de ce raffinage sur la santé et la genèse des maladies dites de civilisation. Sans publication scientifique à son actif, elle a néanmoins contribué à travers ses ouvrages à faire passer le message auprès du grand public francophone.

- La révolution agro-alimentaire à partir du milieu du XXe siècle voit l’arrivée en masse dans nos assiettes de nouvelles denrées à base de produits transformés. Le bétail nourri aux céréales donne une viande de plus en plus grasse ne correspondant plus du tout à la viande sauvage du chasseur paléolithique. Le déséquilibre entre Oméga-3 et Oméga-6 fait glisser la population vers un contexte d’inflammation chronique. L’aliment n’est pas simplement « appauvri », il est « dénaturé » : graisses trans pratiquement inexistantes jusqu’alors, rajout quasi-systématique de sirop de glucose-fructose à base de maïs faisant exploser la glycémie, innombrables additifs, conservateurs, colorants, émulsifiants. Autant de molécules nouvelles non reconnues par notre système immunitaire.

 

 

Le concept de malnutrition synergistique

 

Ces désordres alimentaires ont été particulièrement étudiés et publiés par le professeur Donald Rudin des universités de Harvard et de Philadelphie. La thèse de Donald Rudin postule que les modifications alimentaires et les changements d’habitudes diététiques du XXe siècle, en interagissant avec le stress et l’absence d’exercice physique, ont créé les conditions d’un groupe de troubles non reconnus qu’il nomme « syndrome de maladie de la modernité ». Ses recherches ont prouvé que l’essentiel des maladies modernes résultent de carences qui sont les conséquences directes de ces modifications alimentaires, dont au demeurant personne n’a jamais testé l’absence de risque. Ces maladies sont les cousines germaines des déficiences vitaminiques classiques (pellagre, beri beri, scorbut, anémie ferriprive...) qui, dans le passé, ont affecté des populations entières. Rappelons-nous par exemple l’épidémie de pellagre qui a touché 3 millions de personnes dans le sud des États-Unis entre 1906 et 1940. Mais surtout, la part des Oméga-3, grand absent de l’alimentation moderne, s’effondre littéralement.
Le point essentiel à retenir est qu’il s’agit d’une malnutrition synergistique, prenant en compte de nombreux éléments qui doivent normalement interagir les uns avec les autres. Le désordre est centré sur les déficiences d’un système biologique de découverte récente : le système des acides gras essentiels, les prostaglandines et, plus récemment, les cytokines inflammatoires.
Malheureusement, les médecins – y compris les médecins universitaires – bénéficient de trop peu de nutrition clinique au cours de leur formation. Ils ne saisissent pas vraiment la portée de cette notion de synergie nutritionnelle, pourtant centrale pour la compréhension des pathologies modernes. C’est ce que résumait humoristiquement un professeur de nutrition de Harvard : « En matière de nutrition, les médecins en savent à peu près autant que ma secrétaire ; sauf lorsque celle-ci fait un régime parce qu’alors elle s’informe et devient beaucoup plus compétente ! »

 

 

De travaux scientifiques majeurs sur les Oméga-3 aux marchands du temple

 

C’est à la suite d’études épidémiologiques chez les Esquimaux dans les années quarante que l’on a mis en évidence la nature essentielle des Oméga-3. En effet ces acides gras sont dit « essentiels », pour décrire l’impossibilité de leur fabrication par l’organisme. Ils doivent donc impérativement être apportés par l’alimentation.
Dans les années 80, Donald Rudin a approfondi la question de ces Oméga en démontrant qu’il s’agissait d’un « nutritional missing link », le chaînon nutritionnel manquant du XXème siècle. Ses travaux, toujours inégalés à ce jour, prouvent que les carences en Oméga-3 sont un élément central de l’émergence des maladies des temps modernes. C’est l’élément qui manque le plus cruellement dans notre mode d’alimentation contemporain, au point de nous faire basculer vers la pathologie. Trente ans après la parution des travaux de Donald Rudin, en France, le succès du livre du Dr Servan-Schreiber Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicament ni psychanalyse, a propulsé les acides gras polyinsaturés sur le devant de la scène. Les Oméga-3 connurent du jour au lendemain une grande popularité. Du jour au lendemain également fleurirent soudainement une armée d’experts autoproclamés... et de petites boîtes de capsules huileuses à vendre dans toutes les officines.
À certains la renommée, à d’autres le mérite ! Comme souvent dans ces phénomènes de mode, la formule de Sénèque se vérifie. Les authentiques savants sont totalement ignorés. C’est en particulier le cas de Serge Renaud, qui aurait largement mérité le prix Nobel pour ses remarquables travaux sur le régime crétois. Son nom et ses livres sont assez peu connus. Il est pourtant à l’origine du concept de « French paradoxe » prouvant que la mortalité cardiovasculaire est plus réduite dans le sud-ouest de la France grâce à la consommation de vin et de graisse de canard, également riche en Oméga-3.
Voici comment les conclusions d’études scientifiques sérieuses finissent en bout de chaîne à faire vendre des journaux et des compléments alimentaires... Aujourd’hui, de la consultation chez son généraliste aux articles grand public, tout le monde a plus ou moins entendu parler des Oméga-3. Mais il convient de dissiper l’illusion que la prise d’une capsule d’Oméga-3 de temps en temps va résoudre nos problèmes de santé comme par miracle !

 

 

Oméga-3, mon ami

 

Cette star des articles santé mérite bien un petit rappel pédagogique :
- Les Oméga-3 font partie de la famille des acides gras, provenant des graisses alimentaires. Les acides gras peuvent être saturés (c’est le cas la plupart du temps dans les graisses animales), mono-insaturés (Oméga-9 comme dans l’huile d’olive ou l’avocat) et poly-insaturés (regroupant les Oméga-3 et les Oméga-6). Le chiffre 3, 6 ou 9 provient de l’architecture de la molécule chimique : elle signe la position de la première double liaison à 3 carbones du groupement méthyle de chaque série d’acide gras.
- Les Oméga-3 sont essentiels. Nous venons de voir en effet que le corps est incapable de le synthétiser. Ils doivent faire impérativement partie de la ration alimentaire quotidienne pour couvrir nos besoins physiologiques.
- Dans la série Oméga-3, l’acide alpha linolénique (ALA) est le précurseur à partir duquel de nombreux acides gras polyinsaturés à longue chaine de la famille des oméga 3, dont l’acide éicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoique (DHA) pourront être synthétisés. En théorie, seul le précurseur ALA est essentiel car il est l’élément de base qui servira à la synthèse des autres. Mais la conversion devient difficile en cas de mauvaise santé ou en prenant de l’âge. Il devient alors capital de consommer directement de l’EPA et le DHA, les plus utiles pour notre santé, et heureusement présents en abondance dans la chair des poissons des mers froides, l’huile de colza, de lin ou les noix.
- Le ratio Oméga-3/Oméga-6 favorable à la santé est de 1/4. Nous devrions consommer au maximum 4 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, comme c’était le cas au Paléolithique. Ce rapport, déjà en déséquilibre au Néolithique, atteint des sommets dangereux aujourd’hui dans la plupart des pays occidentaux, avec 20 fois plus d’Oméga-6 que d’Oméga-3.
Il faut saisir cette différence qualitative fondamentale entre Oméga-6 et Oméga-3. Les Oméga-6 (huile de maïs ou de tournesol) sont pro-inflammatoires alors que les Oméga-3 (dans les huiles de lin ou de poisson) sont anti-inflammatoires.
La différence est de taille car l’inflammation chronique, dite silencieuse car en deçà du seuil de perception de la douleur, est le point de départ de presque toutes les maladies chroniques. Aujourd’hui, notre environnement et notre mode de vie sont « inflammatoires ». La tendance est à inverser de toute urgence. Car, pire que les maladies de civilisations, ce sont les maladies neuro-dégénératives qui explosent aujourd’hui.

 

La synergie, notion centrale de l’efficacité nutritionnelle

 

Mais une malnutrition synergistique n’est pas une simple carence. C’est une série de petites modifications synergiques, responsable de la perturbation du système régulateur dans son entier, qui engendre le processus pathologique. Ainsi, le problème étant synergistique, la solution doit l’être aussi. Ce sont donc des traitements synergistiques qu’il faut rechercher.
Car en nutrition comme ailleurs, la synthèse est plus que la somme des parties. En d’autres termes, les effets combinés des nutriments sont supérieurs à leur action individuelle. Par exemple, l’EPA est protégé de la destruction dans le corps par des agents anti-oxydants tels que la vitamine C, la vitamine A, la vitamine E, le sélénium, etc. Si ces éléments manquent, la seule prise de compléments alimentaires sera moins efficace. Or, il faut savoir que tous les régimes alimentaires traditionnels fournissaient cette synergie.

La première réforme doit concerner le régime alimentaire qui vise :
- à réduire les Oméga-6 pro-inflammatoires au profit des Oméga-3 anti-inflammatoires ;
- réduire les aliments à index hyperglycémiant responsable de l’hyperinsulinisme ;
- réduire les cuissons à haute température qui sont à l’origine du processus chimique de la glycation ;
- réduire les calories qui font grossir (sucres d’absorption rapide et graisses hydrogénées).

La bonne nouvelle est qu’on peut y parvenir facilement en adoptant un des régimes de type crétois, méditerranéen, paléo, voire simplement traditionnel (c’est-à-dire typique de l’alimentation de notre région). Ces régimes permettent de rétablir un bon ratio Oméga-3/Oméga-6, de baisser l’index glycémique, d’apporter plus de nutriments, et de diminuer la charge acide. Mais on ne peut pas passer sur l’éviction la plus complète possible des produits transformés. Il faut impérativement revenir à une cuisine familiale à partir de produits frais, riches en fibres végétales et les plus complets possibles, selon sa tolérance digestive. Notre santé et celle de la famille toute entière ne peut pas faire l’économie d’un temps minimum passé en cuisine. Malheureusement, pour tenir compte des pesticides se concentrant dans le son, dans la peau et la chair des végétaux, ces matières premières devraient être le plus possible de culture biologique.

 

 

Il faut ensuite impérativement faire baisser, et contrôler le stress...
Il n’est en effet pas une maladie que le stress n’affecte pas. On pourrait dire que ce qui crée la maladie, c’est la maladaptation au stress. Les glandes surrénales qui gèrent l’adaptation au stress produisent des dizaines et des dizaines d’hormones qui régulent ou dysrégulent à leur tour de nombreux systèmes.
Et malheureusement, il ne s’agit pas « seulement » des soucis et des stress quotidiens en tout genre tel que nous l’entendons communément. Une dysbiose, un phénomène d’oxydation ou de glycation engendre également un stress interne, et on retrouvera dans tous les cas nos cytokines pro-inflammatoires.
La gestion du stress n’est pas un truc de bonne femme : c’est un pilier incontournable de notre santé auquel il faut accorder beaucoup de crédit.

... tout en pratiquant de l’exercice physique.
Les effets bénéfiques sur la santé physique et le bien-être émotionnel de l’activité physique sont connus depuis l’Antiquité. Ils sont confirmés par toutes les études épidémiologiques récentes démontrant un risque de décès moindre, quel que soit l’âge ou le sexe. Une activité sportive régulière, ou simplement du jardinage ou du ménage devra compenser l’accroissement du travail sédentaire au XXème siècle.

C’est dans ces conditions que les Oméga-3 auront les meilleures chances d’exercer leurs effets bénéfiques.

 

Supplément à l’usage des systèmes digestifs délicats

 

En exclusivité pour vous, voici le grand retour de la clinique à usage familial. Tout désagrément digestif devrait inciter à procéder à une évaluation complète de son système digestif. Pour se faire une première idée de son état, on peut facilement vérifier trois critères infaillibles : les selles sont de couleur marron, elles ne laissent pas de résidu sur le papier hygiénique, et elles tombent au fond de la cuvette. Si vous avez pris en considération ce bonus sans sourire exagérément, bravo vous êtes sur le chemin de la responsabilisation et de la prise en charge de vous-même en matière de santé !
En cas de difficultés de digestion (notamment des huiles de poissons), et de mauvais résultats à l’auto-évaluation décrite ci-dessus, une solution simple et pratique consiste à faire passer les acides gras par la peau qui absorbe 50 fois plus que les intestins. Privilégier l’huile de lin achetée en petite quantité et stockée au réfrigérateur pour éviter l’oxydation. Prendre 1 cuillère à café par jour à étaler sur le dos de la main, zone d’accès simple très richement vascularisée.
Adoptez un à un vos nouveaux comportements, et soyez persévérant. Vos intestins réclament soins et attention, ce que vous pouvez commencer à faire dès aujourd’hui en appliquant nos conseils. Il n’est jamais trop tard pour bien faire...

 

Rédaction E&R – Section Santé

 

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34 Commentaires

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  • #1630484

    Je suis au champagne ! Bon Noël à tous !

     

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  • #1630487

    Etant un professionnel dans ce domaine, je ne peux qu’approuver cet article. Le dernier exemple au sujet de l’huile de lin est passionnant. Je vais le recommander à nos clients.

     

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  • #1630531

    Votre texte contient la phrase suivante :
    - " Le ratio Oméga-3/Oméga-6 favorable à la santé est de 1/4. Nous devrions consommer au maximum 4 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, comme c’était le cas au Paléolithique.
    Rectificatif à apporter :
    Le ratio Oméga3/Oméga6 est à inverser (4/1) car en fait on doit consommer 4 fois plus d’Oméga3 que d’Oméga 6.
    En revanche, félicitations pour cet article révélateur de vérités diététiques importantes pour la santé, domaine où l’oligarchie, là encore, donne priorité au profit de quelques uns au détriment du bien public.
    Cordialement vôtre

     

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  • #1630758

    Mes recettes pleine forme : un à deux Délisana par jour : un mélange de lentilles blondes germées avec fruits de saison. C’est mon petit déj et des fois mon goûter.

    Tout d’abord, je consommais la crème Budwig, de Catherine Kousmine, puis j’ai commencé à supprimer le produit laitier, puis les céréales, etc, pour finalement créer la Délisana.

    Cela fait aussi 2 mois que je me suis mise à consommer des ananas entiers en 2 fois, soit petit déj et 10 h ou décalé, selon mon programme très physique. Et j’ai découvert à quel point l’ananas en portions plutôt XXL est diurétique et aide à éliminer. Bien que je n’ai pas de problème, car je consomme énormément de fruits en général.

    De la crème Budwig, j’ai commencé par supprimer les produits laitiers, car ceux-ci me provoquent systématiquement des problèmes de la sphère ORL et comme j’en avais mare de cracher mes poumons au minimum une fois par hiver...

    Idem pour la glu des céréales ! La consommation massive de céréales est une pure aberration. En consommant la glu, j’ai constaté des changements importants au niveau du psychisme et par rien que sur moi. On s’emporte pour un oui ou un non et on devient limite parano !

    En ce qui concerne la viande, ça n’a jamais été mon truc. Plutôt le poisson, mais afin de ne pas contribuer à la surpêche, j’en consomme maximum une dizaine de fois pas an.

    De toute façon, ma nature est d’être frugivore ! Les légumes ne m’intéressent que rarement. Et je me porte comme un charme. En fait, j’ai 10 fois plus d’énergie qu’avant le réajustement de mon alimentation (après mes 40 ans !)

    Pas de tabac, pas d’alcool, pas de café, pas de viande, pas de PL, pas de glu et pas de chocolat, pas de TV, pas de médoc et bien sûr pas de came, mais une grande forme, je ne contribue donc pas à creuser le trou de la sécu non plus !

     

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    • #1631508
      Le Décembre 2016 à 15:57 par inference.deductive
      Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au (...)

      L’être humain est par nature omnivore : son système digestif lui permet d’absorber des aliments d’origines végétale et animale et il a besoin des deux pour un bon fonctionnement de l’organisme à court, moyen et long terme.
      Ce n’est pas votre nature qui est frugivore, mais le système alimentaire que vous préférez qui est fruitarien. (Fruitarisme, une des pratiques alimentaires végétaliennes.)

      Après excès d’alimentation végétale ou animale, un régime rééquilibrant et dans certain cas nécessaire, mais attention à ne pas passer d’un extrême à l’autre, ce qui guérira certaines complications d’un coté, et en créera de l’autre.

       
    • #1633261

      “Pas de tabac, pas d’alcool, pas de café, pas de viande, pas de PL, pas de glu et pas de chocolat, pas de TV, pas de médoc et bien sûr pas de came, mais une grande forme, je ne contribue donc pas à creuser le trou de la sécu non plus !”
      Je respecte les choix de chacun... d’accord, mais sans rien du tout, pas de plaisir, et pas de vie finalement ? Ma tante est morte récemment à 69 ans, trop tôt, alors qu’elle n’a jamais bu d’alcool, ni jus de fruits, ni fumé, ni fait d’excès dans quoi que ce soit, trop gentille qu’elle était... J’ai vu trop de personnes sans excès partir trop tôt dans mon entourage. La vie est une loterie, autant en profiter, sans la bruler pour autant, mais en explorant si possible tous ses aspects.
      L’essentiel étant de se sentir bien, bonne continuation à vous.

       
  • #1630929
    Le 25 décembre 2016 à 19:47 par Moutruche Leveau
    Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au (...)

    Et jêuner de temps en temps plus ou moin longtemps.

     

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  • #1630985

    Je ne peux m’empêcher de commenter.

    Cet article est un ramassis de contre vérité scientifique. Et illustre parfaitement l’état de déliquescence de la pensée sur la nutrition victime de lobby important aussi bien pro-industriel que pro-bio.

    En premier lieu l’oméga 3 n’est en aucun cas essentiel.
    L’aspect "essentiel" des omega 3 vient d’une experience de Bur en 1929,sur des rats.
    Cette experience a depuis ete remise en cause car a l’epoque nul ne connaissait l’existence des sous familles de vitamine B, et ce qu’il avait observé comme etant une deficience en omega 3 etait en fait un manque de vitamine b6.
    Depuis de nouvelles expériences ont depuis conclues que les omega 3 ne sont en aucun cas essentielles au contraire de ce que dit le marketing neo-nutritionnel.

    Et pire, les études montrent biens un effet anti-oxidant dans les premiers mois d’une supplémentation, mais les rares études qui vont plus loins montrent une dégradation de la santé et du métabolisme sur le long terme.

    De surcroit le corps est entierement capable de synthetiser son propre Acide gras poly-insaturé L’omega 9 (ou meat Acid en anglais).

    On parle souvent comme source des maladies modernes de l’introduction du sucre dans le regime alimentaire moderne. Mais on oublie souvent l’usage des huiles végétales.
    Jusqu’a la découverte du pétrole, les huiles vegetales etaient principallement utilisées pour la peinture (a l’huile). Or les industriels oleagineux se sont trouvés en difficulté lorsque le petrole et ses produits dérivés sont arrivés sur le marché, détruisant le marché de la peinture a l’huile en le remplacant par l’acrylique (dérivé sur pétrol).
    Il a fallu donc trouver des nouveaux marchés, dans un premier temps l’alimentation animale : un porc consommant de l’huile végétale arrivait au poids de vente en moins de 8 mois, alors qu’auparavant il fallait plus de 1,5 an pour y arriver avec un régime alimentaire sain.
    Dans un second temps les huiles végétales furent introduites dans l’alimentation humaine.
    L’humain ne mangeait pas d’huile vegetale (colza/tournesol...) avant le 20ieme siecle, ou alors anecdotiquement.
    Selon les spécialistes, et pour simplifier, plus une graisse est liquide a temperature ambiante, plus elle est mauvaise pour la santé.
    http://raypeat.com/articles/article...
    http://www.sidasante.com/forum/inde...

    Renseignez vous un petit peu...

     

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    • me semble que dans la bible il est decrit une veuve a qui il ne reste plus qu’une jarre de farine et une d’huile. je ne crois pas que cette huile servait a l’eclairage mais plus a cuire des galettes de farine ? donc l’huile servirait bien a l’alimentation depuis des temps lointains ?il est dit aussi tu ne speculeras pas sur le prix de l’huile et du grain,car ils sont necessaires aux pauvres ou qqch comme ca.

       
    • #1631457
      Le Décembre 2016 à 14:15 par inference.deductive
      Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au (...)

      @ calal :

      Oui, il est question dans le contexte que vous évoquez, d’huile d’olive.

       
    • #1631458

      Ma famille et moi ne consommons que de l’huile pressée à froid, d’olive ou d’argan. L’huile est très épaisse et ne nuit pas à la santé.

       
    • #1631695

      Il existe trois types de graisse :
      - les saturées (coco, palmes, beurre, creme, graisse animale comme le suif, graisse de canard).
      - les mono-saturées : huiles d’olive
      - les poly-insaturées : le reste des huiles.
      L’omega 3 et l’omega 6 sont des graisses poly-insaturées.

      En Europe on consommait principalement du saintdoux, du lard, beurre et creme comme graisse dans les repas quotidiens. Et tout cela avec tres peu de sucres.

      Donc graisse majoritairement saturée et regime sans sucre jusqu’en 1930 environ.

      Ensuite est arrivé le sucre de betterave raffiné et les huiles végétales.
      S’ensuit l’explosion des maladies dite moderne (diabete/avc/cancer).

       
    • Bonjour
      Merci de votre commentaire et les liens.
      Vous avez amené de l’information utile.
      Pas la peine d’être méprisant en ajoutant "renseignez vous un peu".
      Voilà ce que je voulais ajouter.
      Bonne fêtes à tous.
      S.

       
  • #1631498
    Le 26 décembre 2016 à 15:33 par inference.deductive
    Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au (...)

    Pour avoir une bonne santé, ou du moins pour que la nourriture ne soit pas un facteur aggravant en matière de santé, voir la cause de certains problèmes de santé, il faut respecter toutes ces règles de bon sens :

    - L’alimentation doit être Naturelle (Biologique, cuite et cru, peu ou pas transformée, sans exhausteur, sans colorant non alimentaire, sans arôme artificiel, sans pétrole ou dérivés, etc.) (Attention toutefois : la réglementation autorise l’appellation « d’arôme naturel » de certains arômes artificiels, car la structure de la molécule produite est identique à la molécule naturelle.)
    - L’alimentation doit être Equilibrée (Equilibrée entre les différents nutriments : lipides, glucides et protides, un apport suffisant en vitamines et en oligo-éléments et une répartition harmonieuse de la ration alimentaire au cours de la journée : sur 3 repas.)
    - L’alimentation doit être Mesurée (En quantité limitée, suffisante en quantité et qualité, mais jamais excessive)
    - L’alimentation doit être Digeste (Qui se digère facilement, voir CUD : Coefficient d’utilisation digestive, et associations digestives, car cinq aliments peuvent être digestes pris séparément, mais indigestes pris ensemble dans un même cycle digestif.)
    - L’alimentation doit être Individualisée (Chaque morphotype a des nuances dans les besoins alimentaires. Globalement, ce sont les mêmes besoins, mais pour deux individus, il ne faut pas la même quantité et répartitions alimentaires pour assouvir ces besoins. Sans compter les allergies, intolérances et autres.)

    Une fois ces règles respectées, on a fait tout ce qu’il fallait faire !

    Ps : Les acides aminés dit "essentiels" sont ceux qui ne sont pas synthétisés par l’organisme ou dans des quantités insuffisantes, et qui doivent donc être apportés par l’alimentation.

     

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  • #1632551

    Offrez votre repas au Seigneur : vous mangerez saint.

     

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  • #1633575

    On grappille des informations à droite et à gauche, certaines sont même contradictoires. Depuis 4 ans je suis végétarienne, je me sens bien, je ne suis pas malade mais je me demande parfois si je ne risque pas d’accumuler des carences alimentaires qui risquent de me rattraper plus tard...
    Je n’ai aucune connaissance au niveau des aliments qu’il est préférable de ne pas mélanger. Je fais les choses au pif.
    Que peut-on trouver comme ouvrages sérieux au sujet de la nourriture végétale ?
    J’ai commencé ce régime car je suis choquée par l’abattage animal et le peu de sensibilité qu’éprouvent les êtres humains à ce sujet.

     

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  • #1634229
    Le 31 décembre 2016 à 03:36 par pierre qui roule
    Le chaînon alimentaire manquant du XXe siècle (et comment y remédier au (...)

    Mon père a vécu 96 ans, grâce à Dieu en bonne santé jusqu’à son rendez-vous avec l’ange de la mort il y a peu. Il avait banni le sucre, prenait de la vit B (bécozyme boîte blanche) buvait du lait de brebis de temps à autre, pas trop porté sur les produits laitiers, appréciait particulièrement les olives faites maison. Pas de sport sinon quelques mouvements au réveil. Autrement il mangeait de tout raisonnablement, était svelte et surtout avait des principes (les bonnes oeuvres prolongent l’existence)

     

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