Jérôme Bourbon est le convive idéal : finesse, humour, suite dans les idées malgré les interruptions, croissez, multipliez.
On peut retenir comme une éthique personnelle la leçon de Jérôme Bourbon :
« l’exaltation qui consiste à faire son devoir » : Agir librement et sans contrainte extérieure, en accord avec la Raison intérieure, qui dicte les modalités de l’action désintéressée, donc universelle.
« l’attachement à l’être historique de la France » : Il s’enseigne et se transmet en famille, puisque l’École s’est fixée d’autres missions. Nos rois, nos châteaux, nos martyrs, nos combats, notre gastronomie, nos terroirs. On peut économiser pour emmener ses enfants à Copa Cabana, ou bien leur transmettre l’émerveillement de nos régions. C’est bête à dire, mais Jean-Pierre Pernaud aura, sans éclat ni fracas, immensément œuvré pour la cause de la France.
« Domestiquer nos consciences » : Cela n’est possible que pour ceux qui délèguent à d’autres (télévision, Parti politique, famille, artistes...) le soin de réfléchir à leur place. Les individus qui se cultivent, se réinforment, nourrissent leur foi, et restent imperméables aux assauts de la réforme morale, sexuelle, de la réforme des savoirs et du genre, ceux-la ne risquent pas de voir leur conscience colonisée par le grand remplacement de notre anthropologie civilisationnelle ni par lames tentatives de grande réinitialisation des consciences.
Merci de nous avoir rappelé ce qu’est un homme libre : un être de devoir et de sacrifice, dont la raison est le législateur du Bien.
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