Valeurs actuelles outré, meurtri, outragé : le réalisateur du meilleur film selon le petit monde du cinéma lors de la 45e cérémonie des César, Ladj Ly avec ses Misérables, a fêté dignement son César en niquant la police, comme à l’accoutumée quand on est une racaille. Je suis racaille et je le reste !
Ladj Ly fêtant et exhibant son #CesarDeLaHonte sur la musique "#Fuck le 17" après son discours bidon sur le danger de la "division des Français". Mépris total pour les gardiens de la paix avec la bénédiction d’un show biz pleutre, sans valeurs et gangréné par la haine. pic.twitter.com/uXidQwArzh
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) March 11, 2020
Endimanché devant les petits bourgeois du cinéma, le réalisateur a vite tombé la veste bien-pensante pour endosser le blouson de la banlieue et de la haine des flics. Staline avait raison, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Mais écoutons d’abord le discours antiraciste du « nègre de maison » Canal, puisqu’il s’agit de ça :
"Il est temps de s'unir [...] le seul ennemi ce n'est pas l'autre c’est la misère"
La fierté et l'émotion de @ladjLY, qui remporte le César du meilleur film pour Les MisérablesLe meilleur des #César2020 > https://t.co/ipnVwouBeV pic.twitter.com/Dx07TjoqXA
— CANAL+ (@canalplus) February 28, 2020
Et maintenant la superbe chanson française de 13 Block :
Imaginez les Gilets jaunes faire ça... C’est d’ailleurs le ressenti sur les réseaux sociaux, qui s’interrogent sur le pourquoi de l’acharnement policier contre les Gilets jaunes, ces Français qui bossent et qui veulent protéger leurs acquis sociaux et leurs services publics (le patrimoine de ceux qui n’en ont pas), et le pourquoi de l’incroyable impunité dont jouissent les racailles en banlieue chaude. La réponse est dans l’ingénierie socialo-sioniste depuis le mitan des années 80, et elle perdure aujourd’hui encore, malgré la montée (selon nous inexorable) du national-sionisme.
On résume : les racailles dans les années 80 sont des victimes, aujourd’hui ils sont sont la menace numéro un. Entre-temps, vous le savez, le lobby sioniste a changé son fusil d’épaule.
- Harlem désir et Julien Dray chez François Mitterrand en 1986 pour mettre en place l’idéologie antiraciste qui va remplacer l’idéologie socialiste
Ceci étant dit et digéré, il est amusant de voir que la pression socialo-sioniste, dite aussi idéologie antiraciste, continue à fonctionner, malgré le malaise social et culturel des Français : Ladj Ly a obtenu son César pour un énième film sur la banlieue où les flics sont de méchants fachos et les banlieusards de pauvres victimes du fascisme policier, cette espèce de fantasme des culturo-mondains qui se piquent de comprendre le réel.
Méchant flic/gentil racaille (on met racaille au masculin c’est plus simple, les féministes nous pardonneront) c’est simple comme une émission de Mouloud Achour ! Et d’ailleurs, le passeur de plats antiracistes indigestes de Canal+ qui était en bonne place à la cérémonie antiflics de Ladj Ly vient d’apprendre que son émission serait probablement supprimée, tant elle ramasse peu de clients. Normal, quand on chie sur les Français et sur l’intelligence, quand on essaye de remplacer la culture française par la sous-culture américaine, on s’expose à des conséquences.
L’antiracisme à la sauce rose-brun est mort, on le sait tous, mais son cadavre bouge encore. Et ils sont tellement à avoir bouffé dessus, à s’être gavés de subventions, d’aides diverses, de productions, de cadeaux... les gavés de l’antiracisme !
Aujourd’hui, le système antiraciste dans la culture se casse la gueule, et il était temps. Mouloud Achour, qui prend systématiquement la défense des racailles dans son émission culturelle (lol) Clique, se retrouve du mauvais côté de la barrière sioniste : eh ouais, gros, maintenant faut être pro-Français et anti-racailles, tu suis le même chemin que Julien Dray, le baron noir de l’antiracisme des années 80, tu te diriges tout droit vers les poubelles de l’histoire, mais la petite, pas la grande.
Inversement, l’émission de Zemmour monte en audience, et même cette pauvre tapineuse pour le LGBT-sionisme qu’est Laurent Ruquier a déjà un pied dans la poubelle. ONPC ne fait plus recette, une idéologie a vécu, celle de BHL. Lui est toujours là, certes, mais les tendances montantes sont ailleurs : dans le national-sionisme (qui permet au sionisme de se raccrocher aux branches, mais de plus en plus acrobatiquement) et dans le national-antisionisme d’E&R.